• Oui, oui, bonne année. J'avais oublié que j'avais un blog, et la reprise est venue pointer le bout de son nez il y une semaine... Les reprises c'est toujours triste, entre la non envie de se remettre au travail, et les enseignants qui auraient du faire une carrière d'humouriste, il n'y a rien qui prête à sourire. En parlant d'humouriste, je pense à un de mes profs, qui nous annonce un mercredi, que notre examen sera pour mercredi prochain. Outre le fait qu'on ai vu deux chapitres en deux ans, on doit prévenir un mois à l'avance pour un examen. Mais on est pas à trois semaine près à Sainté, bah non, c'est pour les faibles ! Je vous vois venir, à me dire que les deux chapitres ils doivent être bien approfondis. Mais je vous arrête, "approfondir" c'est pour les faibles également. Non, je ne fais pas que raler, la vie stéphanoise est toujours plaisante, hors de son cadre scolaire, entre les bars, les concerts et les cinéma, il n'y a pas le temps d'être morose. Ça me fait penser à une amie qui m'a dit :"personne ne sait que Saint-Étienne est une belle ville". Ça m'a ramener trois ans en arrière, quand je disais que c'était la capitale de la laideur, et que la laideur, justement, devrait être considérer comme un crime. Ça me rappel aussi que j'achève ce cycle, ce cycle de quatre année passé à Sainté, passé ailleurs de chez moi. Ça me rappel que je vais devoir recommencer, ailleurs, que l'inconnu me tend grand ces bras. Tout cela m'ennuie d'avant, je n'ai pas honte de dire que je n'aime pas le changement, quand je suis bien dans ma vie actuelle. L'inconnu ne fait pas peur, il m'ennuie d'avance.

     

     

     

    D'un autre côté, j'ai hate de commencer mes études, d'avoir mon appart...


    votre commentaire
  • Et demain deux oraux, un blanc et puis LE grand oral. LE fameux oral, celui qui donne parfois la nausée. J'avais complètement oublié la pression des examens, après deux années poncutées de CCF, ma troisième année fût la plus calme (la plus lisse aussi), pas l'ombre d'un examen en vue, ou si, un petit en art appliqué et un en sport. Rien de bien dramatique. Mais je ne sais pas ce qui m'inquiète le plus pour LE grand oral de demain, le fait que je ne le prépare pas, ou mon côté incroyablement relax. De toute façon je ne suis obsédée que par ce que je fais après ce fichu BAC, que par les écoles que je vise, que par la rédaction de ma (mes) lettre(s) de motivations...D'avoir des bonnes notes ; un bon dossier. Mais bon dieu ouai, qu'est-ce qu'elle m'obnubile cette lettre de motivation, les inscriptions sur APB se font en janvier, et je commence déjà le brouillon...Pour manquer de spontanéitée je pense qu'il n'y a pas de meilleure idée que de commencer une lettre de motiv quinze ans (au moins) à l'avance. 

     

    Aller, je vais aller le préparer un peu cet oral, je dois tenir vingt minutes. Vingt minutes de blahblah angoissant que je dois transformer en un épisode homérique, vingt minutes creuses que je dois remplir par de grands sourire polis ponctués d'une dizaine d'éloges à l'égard de mes  lieux de stages. Vingt minutes pour transformer l'ennuie éprouver sur ces 16 semaines, en quelque chose de frais et passionné. Vingt minutes d'hypocrisie, total. J'ai déjà un gout amer dans la bouche, qui me restera le temps de ces quinze jours de vacances et qui me pourrira même mon repas de Noël. Fichu examen. 


    votre commentaire
  • Dessin finit à l'instant. 

    Je ne dessinerais plus JAMAIS dans un format A2 avec un ordinateur qui lague à mort. Enfin je dis ça, mais je suis contente, je vais pouvoir me faire des posters...


    1 commentaire
  • On y arrive, à cette course à la Mise À Niveau en Art Appliqué (MANAA). Et bien sur on vise le public, parce-que c'est chouette le public, c'est gratuit et puis c'est côté (mais c'est surtout gratuit). Ce n'est pas mon côté vénal qui ressors, mais plus qu'à 7000 euro l'année dans le privé... Mais le public c'est dur d'y accèder, là ou le privé ne prend qu'au portefeuille, le public lui, ne se cantonne qu'au dossier scolaire. Que dis-je, au saint dossier scolaire. Et puis y'a postbac qui vient faire chier. Trois voeux. Uniquement trois voeux. Trois voeux ridicule qui nous oblige à nous assurer une place dans le privé...Alors par pessimisme ou bien peut être par prudence, qui sait, Condé m'attends dans quasi une semaine, pour un rendez-vous. J'espère que je serais prise dans le public, je n'ai pas tellement l'envie d'aller dans une usine à fric (qui prend 11 MANAA de 25 élèves, sans leurs garantir d'intègrer le BTS de leurs choix, et sans possibilité, à moins d'avoir un grand talent, de rejoindre un BTS public..ouai s'mal vu le privé, m'voyez).

    Tout cela me fatigue d'avance, m'éprouve mais surtout, et au dela de tout, m'ennuie. Ça m'ennuie d'avance de devoir intégrer un monde, une manière de voir élitiste, d'écraser l'autre pour briller, ou de me faire écraser par l'autre pour qu'il puisse briller. Ça m'ennuie déjà de devoir jouer la comédie, de me déguiser, me façonner et j'ose le dire, m'adapter. C'est certainement une des rare chose que j'ai appris en stage, à m'adapter. Aux normes, aux règles, sans pour autant masquer ma mauvaise humeur naturelle, ni même en devant hypocrite. Il est toujours possible de dire ce que l'on pense, moins brutalement certes...Mais ça m'ennuie déjà. Certains me diront alors que c'est le monde de la com' qui m'ennuie, si hautin de ce que j'en ai vu, si egocentrique. Mais je continue à me dire que la MANAA et tout ce qui en découle, offre un vaste apprentissage des logiciels, de techniques de dessin and co, et c'est seulement la manière dont on utilise ces techniques qui importe. L'usage qu'on en fait. Mais bon, je ne suis pas encore parisienne, donc je suis encore un peu idéaliste. 

    (le dessin n'est pas de moi)

     


    votre commentaire
  • J'étais définitivement ailleurs.

    Définitivement loin des Hommes, au pays de la solitude et des longues nuits d'inquiètudes...

     

    J'ai le transit au bord des lèvres

    (dessin fait il y a quelques jours...)


    votre commentaire