• Ha oui. J'ai un blog. Comment ai-je pu oublié cela ? Dernière année, c'est partie, vivement la fin. J'ai commencé ce blog lors de ma première année, ça commence à dater...4 ans, ou presque. Moi qui l'année dernière était une bonne élève, je suis de plus en plus jemenfoutiste, à faire le minimum vitale, à m'organiser des cours à la carte... Mais je suis persuadé qu'il me faut un peu de temps pour me remettre dans le bain scolaire.

    Et puis j'écoute cette vieille musique, qui date de cinq ans...C'était dans mon ancienne école, le jour de notre départ, une femme avec un instrument trop bizarre a joué un air qui l'était tout autant. Enfin je ne vais pas vous décrire un son, c'est absurde de décrire un son, c'est comme une odeur (oui, oui je connais "Le Parfum"). J'ai commencé mes années au pays du brouillard chambre 212, je la finis donc chambre 213. Ma fois...Ma fois...

    Adolescent j'étais pyromane. On m'a placé dans un foyer.

    Puis, je ne sais pas quoi faire après ce BAC à la con. Des études d'art ? D'histoire de l'art ? De psychologie ? On me dit que les études ne servent à rien... Je crois qu'il y a beaucoup de choses qui servent à rien, les études me paraissent essentiel parce-que cela nous enrichi, cela enrichi notre curiosité, notre culture général, notre vision des choses, ça nous complète. Je pense aux écoles d'art particulièrement, toutes les écoles d'art me paraissent intéréssante sur le plan humain, sur la démarche. C'est important la démarche, et je ne parle pas que pour les filles qui portent des Louboutin... Je suis assez d'accord avec mes profs qui me disent que quasiment tous les secteurs d'activités sont bouchés, alors autant faire quelque chose qui nous plait. Autant se casser le cul à chercher dans une branche qui nous passionne. "Et puis on finit toujours par trouver, que cela prenne un, deux ou cinq ans, quoi qu'il en soit, on trouve toujours un métier dans sa branche, ça mettra peut être du temps, mais ça vaut le coup de galérer et d'être en fin de compte pleinement épanouie" nous a un jour dit mon ancienne prof principale. Quelle optimisme !

    L'optimisme n'a jamais été mon genre, c'est vraie...Je m'y mets petit à petit, et c'est plutôt agréable, les choses paraissent plus légère. Et c'est une belle chose que la légèreté. 


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  • Dessin fait quelques jours plus tôt 


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  • Moi ? M'ennuyer ? Nooon...


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  • Dessin fait il y a quelques heures


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  • Il reconnaissait humblement ce paradoxe qui le caractérisait si bien : vouloir vivre éternellement une vie qui n'est jamais celle qu'il désir, crever du désir d'être aimé et savoir qu'il ne le sera jamais, être reconnu là ou il se moque de l'être et ne pas l'être la ou cela lui est essentiel. David était un nihiliste desabusé. Nihiliste désabusé, c'est un pléonasme me direz-vous ce à quoi je vous répondrais non, c'est un peu comme ces personnes qui pense qu'un petit nain est egalement un pléonasme, alors que c'est juste pour souligner que le nain en question est petit par rapport à ses autres congénères atteint de nanisme. C'est pareil pour nihiliste desabusé. David donc, vue que c'est quand même lui le protagoniste de ce récit, était assis au bord de l'eau lisant brièvement le magazine "Bordel" et entre deux pages, il songeait à se suicider vue que la vie ne servait à rien, mais les deux pages suivante, il se disait que le suicide ne servait pas à grand chose non plus. Il repensa à cette fille rencontrer la veille, un peu trop jovial, un peu trop souriante, trop pleine de vie à son goût, mignonne certes mais cela ne lui suffisait pas...

     

    Parfois, David se demandait pourquoi le monde entier aspiré à trouver un sens à la vie, alors qu'il était pourtant clair que rien n'a de sens, de but et qu'il n'y a aucune vérité et encore moins LA vérité. Il soupira, non par lassitude, mais pour le simple plaisir de soupirer (mais la vrai question est : peut-on allier le nihilisme avec la notion de plaisir ?). Dois-je vous parler de ce qu'il pensait de Dieu ? Je pense que vous l'aurez deviné, il ne croyait pas en "ça", lui même disait (parfois un peu rogue il est vrai) : " Si "quelque chose" existe, ce "quelque chose" ne saurait être appréhendé et encore moins connu par l'homme." Il concluait souvent ses pensées par cette phrase bien connu : le monde tel qu'il est ne devrait pas être, et que le monde tel qu'il devrait être n'existe pas.

     

     Et qu'est-ce qu'un ami, sinon quelqu'un qui respecte vos nerfs ?

    (pas de moi le dessin)

    J'espère qu'on pardonnera la qualité de ce texte merdique, pour ma défense il est bientôt 7h du matin, et ça sent la bonne nuit blanche en perspective.

     


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