• Chapitre 1







    Je pris une réspiration hésitante . Ma main tremblotante empoigna le pinceau et le plongea dans le bleu de Prusse . Je laissais exprimer mon génie , je peignais avec énergie et fureur ,mes deux acolytes . J'émettais des halètements de fatigue , il faut dire que j'avais dut me battre pour pouvoir peindre . Mais c'était moi qui avait pris le dessus , moi qui avait prouvé ma supériorité pourtant si évidente .
    La plupart des artistes qui commence une œuvre d'art , ont souvent la crainte de ne pas avoir d'idée . Moi j'en ai toujours eu, je suis une machine à imagination , je ne peu que produire, je suis né pour ça  inventer . Pour le meilleur comme pour le pire .
    Je voulais représentais le ciel dans toute sa splendeur , que chaque regard puisse ce noyer dans la profondeur que je créais. Mon pinceau remonter doucement au cou, puis bientôt elle eu du bleu sur tout le visage ,puis son corps fût entièrement envahie d'un bleu de Prusse légèrement épicé .
    Je ne pouvais pas m'empêcher de la regardée ironiquement, parfois je lui parlais. Je lui murmurais des mots doux, je lui disais que sa mort permettra aux autres de renaître . Que son corps froid permettra de s'émerveiller , qu'il déclenchera une vague d'émotion, de bonheur.
    - On ne te regardera pas comme un simple cadavre . On te regardera comme une œuvre à part entière . Lui ai-je chuchoté en réajustant mes gants noirs .Tu devrais m'être reconnaissante, sans moi , tes proches auraient regardé ta dépouille avec dégout . Un dégout qu'ils auraient manifester par des larmes . Tu pensais vraiment qu'aux enterrement on pleurer les défunts? . Ha!Ha!
     Bien sur que non, on pleure car on à peur de finir comme eux : encore plus inutile que  vivant.
    J'ai ouvert  le pot de peinture blanc et j'ai commencé à y représenter les étoiles.
    Ha , Amélie, pourquoi n'a tu pas voulu coopérer, quand je t'ai gentiment demandé , si tu préférais l'euthanasie ou le couteau ? Moi d'ordinaire si doux, je te proposais de façon amical de quitter ce monde, ou l'on t'avais si injustement envoyé. Je te proposais juste un billet pour l'Au-Delà , un retour au ciel. Tu vois Amélie, je ne suis pas si méchant, la mort est une expérience que les vivants n'ont pas le luxe de s'offrir. Je suis même une grande âme, je t'offre cette expérience . J'eus un rire sardonique . Il n'y eu pas plus facile que de la tuer .



                                                                                   *


    Je l'avais aperçus très banalement , ma boulangerie étant fermer,j'avais pris ma voiture et m'était  rendu Au fournil d'or. Oh le pain y est d'une qualité médiocre, mais la clientèle très appétissante . C'était dans cette boulangerie à la croute trop cuite , que je l'avais aperçu.
    Ce n'était pas la plus séduisante, mais c'était la plus orgueilleuse , il émanait d'elle une certaine fierté qui aurait pu rendre jaloux n'importe quel flegmatique .Elle habitait au allé des Hortensias , un endroit reculé dans la campagne ou il n'y avait que trois quatre maisons qu'une centaine de mètres séparé .
    Je suis sortit de ma voiture, et je me suis approcher de la porte, pour y découvrir son identité .Amélie Nerchez . J'ai frappé à sa porte . Elle m'a ouvert énergiquement,hochant la tête en attendant que je me présente .
    - Bonjour , j'effectue un sondage pour un magasine , combien d'enfant avez vous ? Le sondage est fait dans l'optique de montré aux gens, la complexité d'élever un enfant, même en couple .
    Je n'avais jamais vu quelqu'un d'aussi dédaigneux , elle m'a dévisager , comme si elle savait que ce que je disais était faux . J'ai sortit mon portable ,pour lui montrer que j'enregistrais notre conversation . Elle s'est un peu détendue , et m'a dit d'une voix sec:
    -  Je n'ai pas d'enfant ,je vis seule . Elle a marqué une légère pause, comme si elle voulait y décelait ma gène ,puis elle a repris :
    mais j'attendrais votre sondage avec impatience. Mlle Nerchez m'a refermer la porte au nez .
    Je suis rester quelques secondes sur le palier de la porte . Ainsi donc elle vivait seule .

                                                                                   *

     J'ai quitté l' allé des Hortensias pour y revenir un mois plus tard .
     J'aurai volontiers éteinte Amélie plus tôt , mais je suis quelqu'un de très pris , je dois tenir des conférences sur la couche d'ozone (qui aurai crut que ce sujet démoder intéresserait encore  des gens ?), animer des ateliers de peintures à droite à gauche . Mais je suis avant tout un professeur de Français . Il me faut donc trouvé du temps pour assassiner des gens. Non pardon, le mot assassiner n'est pas exact, il est préférable d'employer celui de << libération>>. Je  libère les gens, je ne les tue pas . Il ne faut pas me confondre avec un de ces vulgaires assassin qui tuent, animé par une pulsion animal .
     Je n'appartiens pas à cette caste de meurtrier . Je suis une nouvelle espèce , je libère les gens de l'enfer ou ils ont été placé , je rends leurs corps beau ,je rends leurs décès utiles aux autres ( modifié cette phrase , un truc qui explique sa vision de l'utilité ;-) . Jadis , la peinture était quelque chose d'émouvant , qui atteignait qui nous étions réellement ,c'était une chose magique : elle rendait la foi au mourant , elle illuminait les aveugles, chaque être peupler de douleurs trouvé du réconfort .
    De nos jours la peinture est souillé , plus personne n'y prête attention et les artistes du XXI e siècle ne  font rien pour arranger les choses . Comme si il suffisait  de mettre des couleurs sur une toile  d'y ajouter une signature et un prix en or .Personne ne semble comprendre qu'il faut y mettre du cœur , de l'ambition, qu'il faut saisir les gens ,pour qu'ils ce perdent dans un océan d'émotion .
    Mais pour que la vision des choses change,il faut changer les esprits et on ne change pas un esprit déjà construit sans semer un léger doute . Ma vocation de professeur de Français n'es pas un hasard :les enfants sont des personnes malléable ,de pauvres choses fragiles qui placent une confiance trop aveugle en leurs professeurs . Ce n'est pas de leurs fautes , dès leurs plus  jeune âge ont leurs à inculqué que les professeurs détenaient le savoir. Je n'ai rien contre les enfants, ils sont l'avenir de notre espèce , mais il faut les éduquer autrement leurs faire voir les choses différemment  . C'est pas par amour du Français que j'ai entamer cette carrière ,j'ai jamais pu m'encadrer cette langue de toute façon. Mais je m'éloigne du sujet
    Ha, Amélie tu n'a pas bénéficié d'un coup de couteau , mais d'une centaine . Tu n 'avais qu'a pas me résister, je suis quelqu'un de très rancunier , on ne ferme pas la porte aux nez des gens . Je n'aime pas qu'on néglige la politesse , quand tu m'a ouvert la porte je t'ai salué en te disant bonsoir , quand ma lame s'est approché de toi, je t'ai rassurer en disant que sa ne te  ferai pas mal . Bien sur il ne s'agissait  là  que de quelques formalités.
    Au premier coup tu as hurlé ,comme une hystérique le visage tordu de douleur. Là encore c'était très impolie de ta part : tu m'a mis très mal à l'aise en  soulignant le fait que je t'avais menti . Au deuxième coup tu t'es mise à pleurer, je me suis alors demandé si tu n'avais pas eu une éducation erroné  : on ne pleure pas devant les gens, on doit ce montrer fort .Peut-être que je suis un peu vieux jeu et que cette façon de faire est dépasser . Le troisième coup et le quatrième coups n'ont eu qu'une demie seconde d'intervalle , tu touchais tes blessures de manière trop intimes . J'en ai déduit qu'on ne t'avais jamais appris à rester à ta place . Tu es morte au cinquième coups,en me traitant d'enflure . Oui j'avais bien fait de t'éteindre , tes parents t'avais mal éduquer et tes futurs enfants aurait été pareil .

    Le lendemain je fut debout avant le lever du soleil, j'étais exciter à l'idée de voir mon œuvre de la veille, apparaitre dans le journal . Je tournais en rond : et si personne ne l'avait découvert, et si elle allait ce décomposait sans qu'on puisse voir  la beauté qu'elle était devenue . Je me rongeais les ongles et ,comme le stress m'envahis , j'ai entièrement introduit ma main dans ma bouche. Moi qui parlait des bonnes manières ... Mais c'est différent,on n'est jamais vraiment concerné par les règles qu'on impose/instaure aux autres . Le son d'un carillon retenti, et je compta huit heures ,je me suis rué au kiosque le plus près . Le journal payer et en main , je ne pu que faire une grimace en voyant qu'Amélie n'était pas en première page. Son décès n'apparaissait nulle part d'ailleurs . J'ai piétiner le journal de manière furibondes et bousculer quelques personnes qui avait décider de m'accabler  en ce mettant dans ma direction.
    Arriver chez moi ma première réaction fut celle d'un enfant : je me suis rouler par terre tapant du poing et hurlant à la mort . J'ai insulté Amélie,disant à son âme que tout était de sa faute [ répétition], qu'elle l'avait fait exprès pour me contrarié .  Je crois que j'ai passer ma soirée à nous maudire .Elle ,parce que tout était de sa faute, si elle n'avait pas exister je ne me serais pas mis dans un tel état , et moi, parce que si je n'avais pas exister un tel état n'aurait jamais eu lieu .
    J'ai passer ma soirée à avaler des bières tout en étant vautré dans le canapé ,zappant les chaines de la télévision . Si mon voisin avait sonner à la porte à ce moment là, pour me demander du sucre ,il aurait alors pu me qualifier de beauf .Par bonheur mon voisin souffrait d'embonpoint et le sucre étant la base de sa nutrition il en possédait un bon stock.

    Au petit matin ,je me suis réveiller comme on peu le voir dans ces bon films Américain: je suis rester fixer devant mon miroir , grattant ma barbe mal raser ,et grimaçant de ma douleur au crâne . La seule différence entre un héros de film et moi, c'est que moi je ne souffre pas de chagrin d'amour ,et je ne me suis pas disputer avec mon meilleur ami . J'ai juste éteins quelqu'un .

    Cette fois si j'étais en quête vers mon ataraxie  . Amélie figurait dans le journal , avec pour titre  Assassiner violemment à son domicile :

    Amélie Nerchez ,âgée de trente et un an est  assassiner violemment de la nuit du six au sept novembre 2010 [changer la date en fonction de la tournure ~]par 103 coups de couteau.
     C'est le facteur qui venait lui faire signer un recommandé qui fut étonner par le temps d'attente .
    << l'odeur nauséabonde m'a tout de suite mis la puce à l'oreille >> déclare Alain le facteur .
    Les raisons d'une tel sauvagerie reste un mystère pour la police scientifique ...

    J'ai stopper ma lecture .Si le journaliste ne parlais pas de ma peinture dans les premières lignes, ils n'en parlerait nulle part ailleurs . Il émanait en moi une certaine colère qui demandait qu'a sortir et à s'exprimer, mais j'étais las.  Je n'avais même pas envie de m'énerver ni de crier que le plus important n'était pas la mort d'Amélie , mais la peinture qui demeurer sur son corps .
    Je crois que je vais aller m'allonger un peu et réfléchir à la meilleur façon de faire réfléchir les autres .

     

     

    Je ne pense pas que je metterais la suite, elle est naze .


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    J'aurais bien aimé pouvoir ouvrir mes yeux . Mais un ruban les maintenaient clos .
    J'aurai volontiers hurlé pour qu'on viennent défaire des liens ,qui maintenait  mes mains . Si seulement ma bouche ne possédait pas, elle aussi ,un morceau de chiffon qui étouffait mes cris .
    Si j'étais un peu naïf, je me dirai qu'attacher les gens de la sorte ,est une des nombreuses coutume de Boa Vista.
    Mais ce ne doit pas être ça, sinon j'aurais déjà entendu des Brésilien sortir de je ne sais trop ou et me défaire de mes liens .

    Je pourrais alors me dire qu'ils ont un sens de l'humour particulier, mais qu'ils ont en un tout de même   . Je reprendrais mon exploration , et je noterais dans mon journal de bord ,qu'a Boa Vista , le bistournage est léger mais il est là quand même .
    Ensuite je noterai que cette ville, capitale de l'État Roraima , serai la seule agglomération qui se trouve autant au nord de l'équateur . Mais je ne pourrais rien faire de tout cela .
    << la chose à faire , c'est de ne pas paniquer >> me suis-je dit . La première chose à savoir, c'est de jamais ce dire de ne jamais paniquer . Car c'est comme s'avouer qu'il a de quoi paniquer alors qu'inconsciemment on refuse d'envisager un quelconque danger .
    J'ai gémit quelques instants, en remarquant que je n'étais pas posé à même le sol,mais dans quelques choses de métallique .
    Je tentais tant bien que mal de défaire mes liens, rien à faire, c'était trop serré .

    Je n'avais qu'une envie partir du Brésil, rentrer dans mon pays, allumé la TV et me laissé aller .
    Pourtant ,les Brésiliens ne sont pas méchant. Et je peu vous l'affirmer, cela fait six mois que j'étudie leurs pays . Je me suis fait des amis , même de bons amis .
    A Sao Paulo les gens sont un peu plus froid , mais c'est sans doute parce que le lieu est grand, et que le temps presse plus qu'ailleurs . Mais j'ai toujours remarqué que dans les grandes villes les gens sont un peu plus froid .
    Prenons Paris, notre belle capitale, je ne serais vous dire le nombre de fois ou on m'a envoyez chiez quand je demandais l'heure. Ou même à Londres, là ou la présumé froideur britannique prenait tout son sens. 
    - Excuse me...
    - No sorry ...
    Me disait-on en me poussant l'épaule .C'était déjà un contact .

    Tiens, j'entends un bruit. Malgré le ruban qui m'empêche tout accès au jour ,je le sens . Une porte claque . Quelqu'un marche . J'ai peur . Sa peu paraitre con , mais j'ai peur . L'individu me marmonne quelques choses que je ne comprends pas. Il me gifle. Il est costaud car j'aimerai porter ma main sur  mon visage pour m'apaiser. Foutu liens .
    Soudain, il me vide de l'eau sur la tête, le bruits et les éclaboussures semblent ne jamais vouloir s'arrêter .
    Il veut me noyer ! Toutes cette eau, je vais mourir . L'eau m'arrivait au genoux, et pour une personne recroquevillé c'est déjà beaucoup . Je vais faire partie de tout ses disparut en pays étranger . Je m'imagine déjà un reportage sur moi dans quelques années. Je me vois déjà faire partie de l'émission " enquête criminelle" qu'un enfant regarderait pour ce faire peur .
    Mais non, l'eau s'arrête.

    Mon ravisseur me parle d'abord doucement, avec une certaine tendresse je dirais . Et puis soudain ,il rugit, il m'assomme .
    J'ai froid. Et moi qui trouvait le Brésil trop chaud . Je crois avoir perdu connaissance, j'ai reçut le premier  coup dans la tempe et le deuxième dans l'oreille .
    Je ne sais pas trop quand je suis revenu à moi . Mais je suis revenu . En revanche mon audition à faiblit, j'entends un sifflement irritant dans mon oreille .
    - Tiens, je peu parlé . Ai-je constaté . Mon ravisseur veut surement parlementé avec moi , sinon quel raison de laisser ma bouche à l'air libre ? Il fait de plus en plus chaud . Sa m'étonne du Brésil ces saute de température. Peut-être est-ce possible, je ne connais pas Boa Vista ,et je ne connais pas les mystères de ce pays .

    Étrange, l'eau est toujours là , elle semble faire de légère bulle. Sa m'amuse et m'intrigue. Sa m'amuse car ça me chatouille,et m'intrigue car pour qu'une eau face des bulles, il faut qu'elle soit à ébullition .
    D'ailleurs je reçois de la vapeur en pleine gueule .
    Vous trouvez ça drôle ? Croyez moi sa ne l'ai pas . Au début, c'est comme un bain, l'eau est trop froide, elle se tiedifi et devient chaude . Même trop chaude . Moi qui croyait avoir étudiait le plus important du Brésil , j'ai du oublié le chapitre anthropophagie .
    Et c'est là que je me demande l'utilité du bandeau sur mes yeux ? Est-ce pour pas que je vois ma peau se rougir et mon corps se couvrir de cloque ? Serais-ce une marque de gentillesse ? Non! Ne rien voir fait peur, on quitte le monde sans rien voir une dernière fois , sans comprendre, on est pris de cours . Les yeux rassure . Bien qu'avec ou sans ,mes brulures et mes hurlements reste les mêmes . J'aurai bien aimer avoir le courage de me mordre la langue, ou même de réussir à sauter hors de la marmite  . Entreprendre un tout dernier acte héroïque. Je n'ai jamais côtoyer l'héroïsme, alors ce n'est certainement pas le jour de ma mort que je vais flirter avec .

    J'ai beaucoup pleurer, de douleurs, de regret, qui ne l'aurais pas fait ? Et puis je n'ai plus rien senti, je crois même qu'a l'instant ou je parle, je suis mort .
    Maintenant, qui s'inquiètera pour moi ? Je crois que c'est propre à l'homme de ce demander si quelqu'un nous pleurera . C'est peut-être une forme de narcissisme :" regrettera-on ma formidable personne" ? En fait ça n'a pas d'importance, rien n'a d'importance, je suis mort, et je sens que je dois partir . Partir sans rancune. Je dois me diriger vers le ciel ,oublier mes attaches terrienne , le mal ou le bien qu'on a pu me faire. Je dois pardonner et me pardonner .
    Je me demande quand même quel gout ça à l'être humain . On dit que ça a le gout de porc .
    Je m'élève de plus en plus, je suis dans l'espace, je suis fatiguée de mes années d'existence. J'aimerai savoir ce que deviendra ma dépouille. J'ai souris, sourire qui s'est transformer en rire . Et puis j'ai fait de l'humour pour une toute dernière fois :
    - Soit logique, les cannibales n'ont pas de cimetières.











     


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  • Une lettre d’espoir
     
    « Mon fils, aujourd’hui j’ai réussi ce  que personne n'a fait auparavant. J’ai pris un radeau et j’ai franchi les mers infranchissables, il y a eu une grosse tempête,  mon radeau s’est brisé, j’ai failli mourir mais un brave homme  m’a secourue.
    Cet homme  se nomme « Soungila »,  c’est un habitant du peuple du Renard, il m’a gracieusement accueilli dans sa tribu. Il ne s’agit pas d’indigènes, mais de personnes ayant des cultures différentes des nôtres.
    Soungila et son peuple sont des êtres mystérieux.
     
     
    Kawa, mon tendre fils, tu diras  à ton père de ne pas perdre espoir,  que je suis heureuse là-bas .Je ne rentrai pas de sitôt car je me rends compte qu’il me reste encore beaucoup à apprendre : à côté d’eux,  nous ne sommes que des apprentis dans la vie. Rassure ton père, je compte sur toi car je sais qu’il est plus fragile que toi !
    J’ignore  combien de temps je resterai dans une tribu comme celle-ci, peut être dix ans,  peut être quinze …Qui sait ? Tu as le droit d’être en colère. Moi aussi je le serais si ma mère avait fait ça !
    Mais je t’en prie,  rassure ton père.
     
                                         Yumi, ta mère qui t’aime.
     
    Post-scriptum :n’essaie pas de me rechercher tu en périrais.
                               Empêche ton père de tomber dans la folie.
                              Reste en vie quoi qu’il arrive.
                             Pardonne- moi de t’avoir donné des nouvelles si tard.
                           Un jour je te reverrai !
                           Fais-moi confiance !
                          Je ne pourrai sans doute pas te réécrire  car le papier est rare.
                         Ne crois pas que je t’aie abandonné.
                        Et comme le dit un proverbe de là-bas :
                      Si le vent souffle c’est que je pense à toi. »
     
     
    Kawa relut la lettre plusieurs fois. Sa mère se moquait donc de lui ? Elle paraissait s’inquiéter plus de son père que de lui-même.
    Mais elle avait raison, depuis qu’elle avait  voulu jouer les aventurières, son père était tombé  dans une terrible dépression et avait un comportement étrange !
     
    Kawa était un garçon âgé de quatorze ans, il avait les cheveux noirs aux reflets d’or. Le plus étonnant chez Kawa était sans doute la longueur de son visage : au   début, cela paraissait choquant, mais si on le regardait de plus près, on le trouvait normal, vue la taille de ses yeux couleur vert pâle, une fois et demie plus grande que la norme. Kawa habitait Shrana, la ville voisine de Sana.
    On racontait que, jadis,  Shrana et Sana étaient en fait deux sœurs.  Elles avaient  fait un pacte sanglant qui avait entraîné la mort de Sana. Or, sans Sana, Shrana devait mourir, tel était le pacte.
    La légende racontait même que ces  deux filles étaient les créatrices du monde.

    Kawa était assis par terre sur le sable rouge et chaud de la plage. Il se releva pour rentrer chez lui. En chemin, il vit une foule de gens, chose inhabituelle, car à Shrana le monde se faisait rare. Il y avait environ cent personnes, en cercle et elles semblaient toutes amusées de la chose qu’elles entouraient.
    Par simple curiosité, Kawa se joignit à la foule, se faufila à travers les gens pour savoir ce qui était  si hilarant.
    Il ne réussit pas à voir la personne mais il put entendre :
    -         Je vous jure que dans mon sommeil, Sana et Shrana m’ont parlé.
    -         Mais tu délires ! lança une voix parmi la foule. Ici tout le monde sait que les créatrices n’apparaissent à personne en rêve.
    -         Elles m’ont même dit qu’elles vivaient dans un autre monde.
    -         Arrête, cria une femme, arrête, Maito !
    -         Et pour aller dans ce monde, reprit l’homme, il faut aller dans le désert de l’oubli.

    Maito était le père de Kawa. L’ayant reconnu, , celui-ci le saisit par le bras. La
     foule se mit à rire aux éclats en voyant le fils disputer le  père. Kawa subissait la
     plus grande humiliation de toute sa vie !
    -         Es-tu fou ? demanda Kawa, quand il fut loin du monde qui se moquait d’eux.
    -         Alors même, toi, tu ne me crois pas ?
    -         Enfin papa, tu sais bien que ce n’est pas vrai.
    -         Je te jure, Kawa, je te jure ! Maito le regardait d’un air triste.
    -         Ecoute papa, elle me manque aussi, mais ne sombre pas dans la folie je t’en prie.
    -         Mais je ne mens pas !
       Kawa lui tendit la lettre écrite par sa mère. Maito la lut lui aussi plusieurs fois   puis il se mit à sangloter.
    -         Papa je t’en supplie !
     
    Kawa rentra chez lui, les yeux pleins de larmes. Il se mit au lit en espérant  oublier un peu dans une bonne nuit de sommeil. Il ne tarda pas à dormir profondément.


     
    Au loin une ombre avançait, elle grossissait au fur et à mesure de ses pas… L’ombre était un homme au visage panthère, il portait un pendentif en forme d’étoile. Dessus,  était inscrit : Tsuka. Une légère note de musique planait au dessus de lui, un accord de  «  ré » et de «  do ». L’homme leva la main un peu en colère et cria :
    -    hikiwake !

    Le ciel se brouilla, un long brouhaha se fit entendre. Mais soudain le ciel s’ouvrit comme en colère. Et un homme sortit du ciel.
    -         Bonjour Tsuka ! cria-t-il, toujours en l’air.
    -         Bonjour Simka, j’aurais besoin d’un de tes conseils.
    -         Que donneras- tu en échanges, demanda Simka d’un air malicieux.
    -         Que veux-tu ? Tsuka se gratta le menton d’un air perplexe, il savait que Simka était un être divin.
    -         Je veux que tu m’offres un arbre !

    Tsuka faillit s’étrangler à cette  réponse. Après tout un être divin pouvait avoir
    ce qu’il voulait.
    -         Mais pas n’importe quel arbre, insista Simka, tandis qu’un grand sourire apparaissait sur son visage ;
    -         Quel genre d’arbre ?
    -         Un chêne !

    Tsuka tremblait de rage. Ils se situaient tous deux dans un immense champ de chênes, et voilà que cet être divin lui demandait « un chêne ». Il  prit son sabre et  s’apprêta à couper l’arbre demandé.
    -         Sans ton sabre ! imposa l’être divin
    -         Avec quoi alors ? Tout de même pas à la main, répondit-il d’un air féroce.
       
    Simka fit apparaître  une sorte de pelle avec des pics au bout du manche.   Tsuka s’en empara en ravalant sa fierté. Et il creusa au pied d’un arbre pour essayer de le déraciner, mais le chêne avait pris racine bien loin. Finalement Tsuka laissa tomber la pelle à terre, réalisant qu’il saignait.
    -         J’en peux  plus,  s’exclama-t-il.
    -         En faisant ce geste, tu m’as prouvé  ta détermination, quelles sont tes questions ?
    -         Où se trouvent les fondatrices de notre terre ?
    -         Au ciel.
    -         Simka, cria Tsuka,  tous les êtres divins vont quelque part ! Regarde mes mains dans quel état elles sont,  à cause de toi !
    -         Tu veux des réponses, qui te dit qu’elles seront à ton goût ?
    -         Je suis prêt à affronter la vérité.
    -         Sana et Shrana sont dans un autre monde.
    -         Où trouver ce monde ?
    -         Il est vers le désert de l’oubli.

    Soudain tout se troubla, Simka et Tsuka devinrent flou, les accords de notes
    « ré » et « do » entrèrent en dissonance  avec l’atmosphère créée auparavant.
     

     
     
    Kawa se réveilla en sursaut, son lit était mouillé de sueur. « Quel étrange rêve » se dit-il, en regardant la lune. Il sortit prendre l’air.  Dehors, tout était plongé dans un noir intense, seules les étoiles donnaient un peu de vie à cette obscurité pesante. Derrière lui, il entendait des bruits de pas, il se retourna mais ne vit rien. Pourtant ceux-ci n’avaient pas disparu. D’ailleurs, à ces bruits inquiétants vinrent se mêler des rires froids et sadiques.  Il se retourna de nouveau… toujours personne. Alors, au bout d’un instant, il dit tout de même :
    -         Qui est là ?

     Evidement personne ne répondit. Terrorisé,   il repartit en courant vers sa maison. Il pénétra dans la petite pièce qui était éclairée avec une bougie.
    -        Papa ! cria-t-il… Personne ne répondit
    -         Papa !  cria t-il de plus bel.

             Kawa courut dans la chambre de son père. Personne ! Alors il chercha partout, son père avait bel et bien disparu. Il finit sa nuit dans l’angoisse et dans la peur.
     
    Au petit matin, il faisait doux, l'air était léger, Kawa fut poussé hors du sommeil par les chants joyeux des oiseaux, manifestement de bonne humeur, ce qui n’était pas le cas de Kawa. Il sortit de chez lui, sachant que son père n’était pas revenu. Il marcha sans interruption, pendant quelques kilomètres et arriva dans une forêt qui se nommait « Palancar ». Il courut jusqu’au plus grand arbre de la forêt, puis grimpa au sommet. De là, il pourrait voir jusqu'à l'horizon et peut-être repérer la petite silhouette de son père. Il s’assit sur  une grosse branche et cala son dos sur le tronc de l’arbre. Alors, dans un véritable état de transe, le regard lointain, le corps immobile,  pour échappez à son malheur, l’adolescent s’enfuit dans ses songes.




    *



    Au pays des songes



    Au début, il n’y avait rien. Tout était blanc, le temps n’existait pas. Mille  ans ou deux secondes, aucune différence. Puis, soudain le vent souffla, la vie s’anima. Une créature aux oreilles longues s’approcha d’un feu, le seul élément dans toute cette blancheur.
       La créature appela des gens, ceux-ci s’approchèrent.
    -         Mes amis, déclara- t-il,  je ne sais que dire. Hier, nous n’étions pas et aujourd’hui  nous sommes.
    Il ouvrit les mains et continua son récit :
    -         Je me nomme Yaiko. Comment je le sais ? Je ne sais pas. Il en est ainsi, vous tous avez des noms, ça aussi je ne peux l’expliquer.  Toi, là- bas, dit il en désignant une grande bête massive, tu t’appelles  Kasumi, tu fais partie de la race des « Ogres »… Et toi, c’est Dokhuro, tu es de la même famille que moi, tu es un elfe.
    Dokurho s’approcha de l’elfe Yaiko puis désigna de ses mains une montagne.
    -         Ceci s’appellera « montagne ».
    -         Pourquoi « montagne » ? demanda une petite voix.
    -         Il en est ainsi, répondit Dokurho, ces grandes flammes qui font peur et  réchauffent tout le monde se nomment « feu ».
    -         Comment le sais-tu ? interrogea Kasumi
    -        Voyez- vous, dit Yaiko, il y a des choses qui se savent et d’autres qui ne se savent pas.
    -        Toi, là- bas ! dit Dokhuro en désignant une créature ailée, tu te nommes Itachi, tu es une vouivre cousine des dragons.
    -        Qu'est-ce qu'un dragon ?  questionna  Itachi
    -        Je l’ignore, répondit en toute honnêteté Yaiko.

     Au milieu de la foule qui se faisait de plus en plus grande, un groupe parla en même temps :
    -         Vous essayez de nous mentir. comment se fait t-il que vous sachiez tout cela et pas nous? dit- il en désignant Dokurho et Yaiko, vous êtes des menteurs.
    -    Ne vous énervez pas, je vais répondre à votre question. Je pense que si nous avons toutes ces informations, c’est parce que  nous sommes sans doute plus sages que vous. A voir votre réaction, cela me semble le cas, bande de scélérats.
    Yaiko gloussa en voyant les yeux écarquillés de ceux qu’il avait insulté, ceux-ci n’avaient pas encore un vocabulaire très soutenu.    
    -    Que veut dire « scélérat » ? demanda Kasumi.

    Yaiko s’apprêtait à répondre quand soudain tout devint flou, le peuple qui  l’entourait sembla disparaître, puis cette ambiance étrange se dissipa et tout redevint normal. La vision de nouveau nette, Yaiko regarda autour de lui et découvrit avec surprise que tout avait changé : il y avait des maisons, des pâturages, des forêts, des montagnes, des lacs, des mers, et surtout la terre semblait avoir grandi.  Au loin il vit l’ogre, il courut jusqu’à lui :
    -         Combien de temps s’est-il écoulé entre le flou et maintenant ?
    -         Le « temps » ? C’est quoi « le temps » ? articula Kasumi, les yeux écarquillés.
    -         Le temps est…
          Il croisa les bras faisant mine d’évaluer la stupidité de l’ogre, c’est comme si vous disiez : que veut dire « orage » ? Le temps est une longue durée ou plutôt, il sert à déterminer cette durée
    -         Alors je ne sais pas déterminer une durée de temps.

    Logique, se dit Yaiko, cela m’étonnerait qu’il sache compter.
    -         Mais, reprit l’ogre, tu devrais demander à un certain Dokhuro, il a été élu comme le sage de ce monde.
    -         Depuis quand ?
    -         Un certain temps.
    Yaiko se tapa la main sur le front,  mesurant toute la bêtise de Kasumi.
    -         Tu le trouveras dans ce bâtiment, ajouta celui-ci,  en montrant de son doigt   crasseux un bâtiment  aux couleurs vives.
     
    L’elfe se dirigea vers le bâtiment. Il entra à l’intérieur sans même frapper à la porte. Dedans tout était blanc, mais un blanc lumineux. Yaiko regarda un peu partout :
    -     Il y a quelqu’un ? appela –il.
     
    Un bruit retentit, et une personne descendit d’un escalier qui semblait caché.  La personne qui se tenait devant Yaiko  lui fit un sourire hors du commun.
    -    Dokhuro ? demanda celui-ci, émerveillé par la beauté de son semblable. Ce n’est pas possible !
    L’autre dit, pourtant, « oui » de la tête. Il était difficile de croire à un tel changement, car son ami semblait éclairé par un halo de lumière.  Au bout de quelques minutes, Yaiko parvint à articuler :
    -        Combien de temps s’est-il écoulé entre le flou et maintenant ?
    Dokhuro agrandit son sourire et lui fit signe de se taire, il fit un geste  comme pour dire «  plus tard ».  S’asseyant sur le sol, il invita son visiteur à faire de même, puis lui demanda « Que penses- tu de Dieu ? ».
     
    Yaiko hocha la tête et demanda ce qu’était Dieu.
    -        Selon les habitants de cette terre ce serait le créateur, un être invisible dont    personne ne connaîtrait  l’existence.
    Yaiko se leva  et éclata de rire : les habitants étaient stupides  de croire en un inconnu aussi puissant.  Dokhuro lui fit comprendre qu’ils étaient sur la même longueur d’ondes et ajouta qu’il faudrait les raisonner.
    -        Veux-tu m’aider ?
    -        A une seule condition, dit Yaiko, que tu répondes à ma première question : combien de temps s’est-il écoulé entre le flou et maintenant ?
    Dokhuro se leva à son tour, haussa les épaules et murmura :
    -           Je ne sais pas, je ne suis pas Dieu.


    Les deux elfes sortirent pour tenter de raisonner les habitants du village, ils marchèrent à travers la foule et Dokhuro prit une table qui avait été grossièrement inventée.   Il mit une chaise dessus et monta, puis il ouvrit les mains et dit :
    -         Mes amis, selon vous, comment avons-nous été créés ?
    Toute la foule leva la main pour répondre espérant être interrogée, Dokhuro désigna Kasumi, et celui-ci s’empressa de répondre :
    -         Selon moi, ce serait un très grand mage.
    Yaiko esquissa un sourire puis désigna de la main Itachi la vouivre qui, à son tour, prit la parole :
    -    Quand nous n’étions pas, où étions-nous ? Moi je pense que nous étions au ciel, et   c’est le ciel qui nous a créés.

     La vouivre regarda de gauche à droite, de haut en bas, pour voir si on ne jugeait pas trop mal sa supposition. Dokurho appréciait cette théorie beaucoup plus que celle de Kasumi. Une naine leva la main.  Yaiko l’interrogea, amusé de sa taille, mais ce qu’elle dit en fit réfléchir plus d’un.
    -        Voyez vous, moi je crois qu’il existe plusieurs mondes, des centaines, non, des milliers de mondes parallèles, il se peut que nous soyons issus de l’un d’eux.
    Elle s’accorda un seconde de pose puis reprit :
    -      Pour autant, je ne pense pas qu’il faille se poser la question : « comment sommes nous arrivés sur terre ?»,  mais plutôt : «  comment notre terre a-t-elle été créée ? ».  Je crois que cela nous mettra sur la bonne voie,  vous ne croyez pas ?
     Personne ne dit un seul mot, car les paroles de la naine leur semblaient justes.
    -         Comment t’appelles-tu ? demanda Dokurho ?
    -         Je me nomme Kitsune.
    -         Kitsune, sais-tu ce qu’est le temps ?
    -         Evidemment.
    -         Est-ce que vous approuvez ? interrogea Yaiko.

     La foule  applaudit avec fougue, alors il descendit de sa chaise puis dit à Yaiko :
    -     Vois-tu comme il es simple de régler un problème, ils croyaient en Dieu, ils  voulaient tout savoir de lui et maintenant, ils veulent tout savoir de la terre, c’est déjà mieux, non ?
    -         Oui, reconnut Yaiko
    -         Au fait pourquoi voulais-tu qu’ils ne croient pas en Dieu ?
    Dokurho lui fit signe de se taire puis l’éloigna du groupe qui repartait à ses  occupations, Le jeune elfe lui reposa la question et il lui répondit :
    -         Parce que bien que mon existence remonte à environ une bonne heure, je sais que s’ils croient en ce Dieu il y aura des conflits, à tous les coups certaines espèces existantes diront que Dieu est une vouivre alors que les autre diront qu’il est nain ou ogre, tu comprends ?
    -        Peut-être ! Mais là aussi, ils vont dire que la terre fut créée par tel ou tel espèce, et au final ils s’opposeront sans doute encore.
    -        Oui, mais la seule différence est  que, s’il devait y avoir une bataille, cela ferait sans  doute souffrir notre terre, et ça, ils le verront,  ils ne sont pas si stupides, expliqua Dokhuro.
    -         Ma fois ta théorie me semble parfaite,  dit Yaiko, stupéfait de cette façon de penser. J’ai crus que tu voulais les manipuler, ce qui ne serait pas difficile n’est-ce pas ?
    -         Oui, ce ne serait pas difficile mais ce ne sont pas mes intentions ! Je veux préserver mon environnement, je ne tiens à retourner d’où je viens.
    -          Tu ne sais même pas d’où nous venons.
    -        Je ne sais pas d’où nous venons mais je sais comment j’étais avant de venir ici, et  crois moi ce n’était pas une partie de plaisir, ajouta Dokurho, d’un air cynique. J’étais dans une sorte d’enveloppe sans intérêt, j’avais une conscience mais elle s’arrêtait à… respirer, respirer, respirer. Je n’avais pas cette forme, en fait j’étais immatériel. Mon corps pouvait se modeler à l’infini. Je n’avais pas de prénom, pas d’attache  hormis moi-même. Je me rappelle d’une voix, une voix grave,  qui me disait « yoshi » : je pense que je me nommais comme ça.
    -         Es-tu sûr de ça ?
    -         Oui répondit-il honnêtement
    -         Bon, bon, il ne faut pas trop que tu en parles, mon cher Dokurho, les gens croiraient de nouveau en Dieu.
     
    Entre les deux Elfes qui parlaient,  apparut alors une étrange créature, ce qui fit sursauter Yaiko et hurler Dokhuro.
    -          Bonjour à vous, dit l’étrange créature.
    -          Bonjour, répondirent-ils, tous les deux mal à l’aise.
    -          Qui es-tu ? demanda Yaiko, d’un air grave.
    -          Je m’appelle Yaezakura
    -           A quelle espèce appartiens-tu ?
    -           Je suis une licorne.
    -           Mais comment se fait-il que tu viennes d’apparaître devant nous à l’instant ?
    La licorne esquissa un si beau sourire que les deux elfes en tombèrent amoureux.









    Retour au malheur


     
     
    La nuit était tombée depuis que Kawa s’était replié sur lui-même. Il descendit du chêne sur lequel il était monté, puis prit le chemin du retour. Devant la porte de sa maison, il n’eut pas le courage d’entrer, sachant que désormais  il était seul. Kawa ne voulait pas pleurer, il en avait assez, « puis de toute façon,  se dit il, c’est aussi bien qu’il soit parti,  je ne l’aimais pas », et avec une grande rage, il prit un caillou et le jeta de toutes ses forces. Au bout d’un instant, un peu calmé, il partit faire un tour pour se changer l’esprit.
     
    Kawa fit alors une étrange découverte : il connaissait la ville de Shrana par cœur, mais au fur et à mesure qu’il marchait,  le décor changeait, il lui disait quelque chose mais ne savait plus trop quoi. Au loin, il entendit un son qui se propageait, un son extraordinairement beau. Il s’arrêta puis se pinça pour voir s’il ne rêvait pas, puis il reprit le chemin. Le son devenait de plus en plus fort, de plus en plus beau, ce qui l’intrigua encore plus car il n’avait jamais rien entendu de pareil.
     
    Une ombre arriva, elle  jouait d’un instrument mais elle  était encore trop loin pour que Kawa puisse discerner les traits de son visage.
    -          Comment t’appelles-tu ? demanda l’ombre, je ne t’ai jamais vu, tu viens d’arriver ?
    -          Je me nomme  Kawa et toi ?
    - Enchanté,  moi,  c’est Yaiko. Je suis un elfe, ajouta-t-il, devant le regard angoissé du jeune garçon.
     -          Quel nom cette terre porte-t-elle ?
    -          Terre, répondit Yaiko amusé…  viens dans notre village. Kawa demanda comment s’appeler le village

         Mais à peine avait-il prononcé ces mots que Yaiko tomba sur le sol et se pétrifia, il ne pouvait plus bouger, il semblait comme mort, ainsi étendu. Kawa regarda étrangement l’elfe, se demandant s’il s’agissait d’une tradition locale.  Il continua tout droit puis arriva près du village. Tous les habitants étaient dans le même état.  Soudain Kawa reconnut quelqu'un parmi les pétrifiés, la licorne Yaezakura : tout lui revenait à présent, il avait atterri dans le monde de ses propres songes !
    -         Réveillez-vous, hurla t-il.
    Mais personne ne se réveilla.  Il eut soudain l’idée de donner un nom à ce village :             « Yononaka ». Alors la foule reprit vie comme si rien ne s’était produit.  Kawa comprit qu’il était dans le monde jailli de son imagination quand il était triste. Sur cette terre, dans ce village, il était leur Dieu, tout dépendait de lui.  Ce n’était pas parce qu’il souffrait de la disparition de ses parents que son attitude devait déteindre sur eux.  

    -           Ah je t’ai retrouvé, affirma Yaiko, ce village s’appelle Yononaka .
    -           Je sais dit Kawa.
    Yaiko le regarda d’un drôle d’air mais ajouta que c’était un joli nom.
    -          A quelle espèce appartiens-tu ?
    -          Je suis un humain.
    -       Je ne connais pas cette espèce mais bon, allez, viens, dit-il, en le prenant par la main, je vais te faire visiter les lieux.
    Yaiko montra à Kawa tout ce qu’il y avait de merveilleux, sans se douter un instant que celui qui l’accompagnait en était l’inventeur.
    -          Alors aimes-tu ce village ?
    -          Oui ! Et toi, es-tu heureux ici ?
    -          Oh ! Tu sais, mon existence remonte à peu de temps, mais je me plais ici
    -         Tu ne trouves pas qu’il manque quelque chose ?
    Yaiko regarda Kawa puis lui fit non de la tête. Soudain Itachi arriva en volant puis s’effondra en larmes.
    -          Que se passe t-il ? demanda Yaiko en posant son doigt sur les larmes de la vouivre, sans comprendre ce que c’était.
    -          Il se passe que je suis la seule vouivre sur Yononaka et je m’ennuie éperdument
    -          Et bien ce n’est pas grave, nous sommes là, nous.
    -          Mais personne ne me comprend.

    Kawa et Yaiko regardèrent la vouivre d’un air peiné mais l’elfe entraina celle-ci et les deux êtres disparurent, laissant seul le jeune garçon. Fatigué, il souhaita qu’il fasse nuit ! Et soudain l’obscurité s’étendit sur le village. Des petits cris de surprise se firent entendre, ici et là, car ils ne connaissaient pas la nuit. Kawa se coucha dans l’herbe regardant le ciel : il constata alors qu’il n’y avait pas d’étoiles, alors il les créa. Apaisé, il allait glisser dans le pays des rêves mais il se dit qu’il devait, auparavant, offrir aussi des songes merveilleux à tout le peuple.  Alors il les créa puis s’endormit enfin.
     
    Kawa fit un rêve paisible, il était chez le peuple des Renards et  menait une vie heureuse, accompagné de sa mère et de son père. Il se réveilla au lever du soleil, il avait dormi à même le sol, dans le village de Yononaka. Il n’y avait plus signe de vie, alors il entra dans un bâtiment aux couleurs vives, celui de Dokhuro. A l’intérieur, il découvrit un être semblable à Yaiko, profondément endormi. Il tenta de le réveiller, en lui donnant une petite tape sur la joue. En vain ! Puis soudain, il pensa que le réveil n’existait pas, alors il l’inventa. Et Dokhuro sortit de son sommeil.

    -        As-tu bien dormi ? Demanda Kawa.
    -        Oui, tient,  la lumière est de nouveau  revenue.
    -        Oui,  car il fait jour.
    -        Et alors ?
    -        Eh bien, quand c’est le jour, il y a de la lumière et quand c’est la nuit, il fait sombre.
    -        Pourtant,  hier, des petites lumières sont apparus dans le ciel, il faisait  « Nuitjour » ?

    Kawa éclata de rire puis lui dit que le mot « Nuitjour » n’existait pas. On ne pouvait inventer un mot comme cela, car ce mot n’aurait pas le même sens pour tout le monde !
    -        Es-tu heureux ici ?
      -        Oui, nous sommes heureux.
    -        Tu ne désapprouves rien, insista Kawa, voulant garder son identité tout en cherchant à créer un monde parfait.
    -        Non, non,  à part cette nuit où Itachi n’a cessé  de faire couler de l’eau de ses yeux et  de crier.
           Le jeune garçon fut surpris car il n’avait rien entendu. Il expliqua, tout de même, que cela  s’appelait « pleurer ».  Il réalisa que cette grosse créature souffrait beaucoup d’être la seule de son espèce : pour elle, Itachi, il imagina d’autres vouivres. Alors un cri se fit entendre au dehors,  les deux personnages sortirent voir ce qui se passait.
    « Yaaaou » hurlait Itachi , volant dans les airs, suivie par une bonne centaine de vouivres.

    -         Dis donc, s’interrogea Dokurho, étrange, son vœu se réalise pile quand je t’en parle.
    -         Oui étrange, dit une voix derrière eux.
    Ils se retournèrent, il s’agissait de Yaiko. Kawa essaya d’esquiver la remarque.
    -         Qui es-tu ? Demandèrent les deux elfes en cœur.
    -         Je suis un humain et je me prénomme Kawa
    -         Mais, insista Dokhuro, les seuls êtres vraiment intelligents sont les elfes, personne d’autre !
    -         Dis-nous la vérité, renchérit Yaiko.
    Le bruit que faisaient les trois personnages attira l’attention de tout le monde qui avait
    été réveillé par les manifestations de joie d’Itachi.
    -         Eh bien, voila,  je suis votre créateur !
    -         Prouve-le, ordonna Yaiko .
    -         Si vous voulez que je fasse quelque chose, je l’accomplis.
    -         Bien, alors tu vas inventer d’autre elfes, imposa Yaiko.
    Kawa imagina une horde d’elfes et ils apparurent.
    -         Alors Dieu existe, cria Dokhuro, stupéfait en voyant ce phénomène.
    -         Je ne m’appelle pas Dieu mais Kawa, je suis votre égal, seulement, je peux faire de cette terre un monde parfait.
    -         D’où viens-tu ?
    -         Je viens de Shrana, un monde autre que le vôtre où règnent la misère, la faim, la guerre et la loi du plus fort.
    -         Tu ne vas tout de même pas nous faire ça, s’affola Yaiko ?
    -         Non,  répondit honnêtement Kawa.
    Les deux elfes parurent soulagés de la réponse du jeune humain.  Pourtant, Yaiko se mit à faire les cent pas, il avait du mal à concevoir qu’un autre monde puisse être si horrible. Dokhuro regardait son ami, il ne semblait vraiment pas  content du tout, mais il finit par se calmer quand Kawa expliqua que sa seule intention était de vivre ici et d’y installer le bonheur.
        
    Les deux elfes laissèrent Kawa, ce dernier visita le village. Il marchait paisiblement songeant à ce qu’il fallait inventer.
     Vivre dans son monde


    -         Bonjour toi!  Je ne  t’ai jamais vu.
    Kawa leva la tête et vu une créature imposante.
    -         Eh bien, oui, je viens d’arriver dans cet endroit merveilleux.
    -         Que veut dire le mot « merveilleux » ?
    Le pauvre, songea Kawa, je ne l’ai pas aidé, je veux qu’il  soit intelligent !
    -      Je m’appelle Kasumi. Pardonnez-moi, je ne sais pas pourquoi  je vous demande ce que veut dire ce mot, vu que je le connais.
           
    Dit Kasaumi fort étonnée.  Kawa lui dit qu’il n’y avait pas de mal à avoir eu une confusion, et laissa l’Ogre après bien sur  s’être  excusé.
    Je veux se dit Kawa que se monde soit parfait. En disant ses mots en son fort intérieur il sentit une vague de tendresse l’envahir.
    -Oui c’est sa que je veux hurla t-il. Le jeune créateur couru dans une vaste prairie et s’y allongea.   La prairie avait quelque chose d’anormal, l’herbe rester aussi droite qu’un « I ». Le vent, il n’avait pas crée le vent. Une simple pensée et se dernier se mit a vivre, si on tendait l’oreille on pouvait entendre des cris de surprise de la part des villageois.
    « Mais comment rendre un monde parfait » ? Se demanda-il, la perfection n’existe pas !
    Je suis Dieu, Dieu doit connaître la perfection. A la base mon monde n’est pas triste il est même joyeux.  Kawa un peut songeur poursuivis son récit intérieur. Se son mon espèce qui a tous saccagé, il suffis juste que je ne crée pas des créature négatif.
     
    Le jeune Kawa éclata de rire tout était tellement simple qui lui rester plus que a inventé. Et en un seul instant, des oiseaux et diverses animaux durent créent. Les nuages furent imaginés et d’autres encore. 
                                                       
     La nuit arriva vite et Kawa s’endormis dans la prairie. Sa nuit fût des plus agitées, quelque chose semblait l’appelais mais il ne savait pas quoi.  Malgré sa nuit des plus mouvementés Kawa était de fort bonne humeur au réveille. Il y avait une chose très importante qu’il avait oublié … Les habits ! Choses importantes a ses yeux.  Il n’avait pas crée les habits.
    Kawa rentra au village l’air penaud, et eu le sourire aux lèvres en voyant les habitants avec des habits. 
    Yaiko arriva l’air étrangement lointain il dit au créateur :
    -          je m’ennuie ! Kawa fut pétrifié par ses paroles acerbes, il émit un son qui se traduisait par «  gnan ».
    -          Je voudrais savoir se qui te manque. Yaiko lui jeta un regard triste et lui dit que il ne se passer rien… La routine en déduisit Kawa. Que faire ? se demanda t-il .
    Je pourrais supprimer l’ennuie dit le créateur en son fort intérieur, mais c’est de l’ennuie que l’imagination se crée ! Que serait devenue mon espèce sans imagination ? Pas grand-chose ! Je ne dois pas supprimer cet ennuie, mais comme il ne se passe jamais rien d’époustouflant, ce peuples deviendra gras et flémard.



    Kawa était en pleine guerre intérieur, mais au bout d’un moment il dit :
    -Yaiko, et les autres. Entre temps les habitants du village était venus voir ce qu’il était en train de se passer.  Yaiko reprit il, je connais l’ennuie mieux que vous tous, mais je ne peut le supprimé. Voyant la tête de Yaiko il s’empressa de continué.
    -Mais en revanche, je peux mettre un système en place. Je veux juste savoir si cela vous conviendra.
    - Expose ton idée ! Demanda Yaiko . Dokhuro arriva et sembla tout de suite comprendre ce  qu’il se passait vu qu’il ne demanda rien.
    - Bien voilà, vous êtes en se moments en train de vivre l’ennuie, je ne peut pas l’enlever car de l’ennuie née l’imagination et de l’imagination née un nouveau monde comme celui-ci. Kawa regarda tous le monde qui poser sur lui des yeux ébahies.  Oui vous êtes nées de mon imagination.
    - Cela veut dire que si on se met à penser à un monde il naitra dans une autre dimension ?    Demanda Dokhuro ? Kawa lui répondit d’un oui émerveillé puis poursuivis son explication :
    - Je vous propose a tous que une semaine nous, nous ennuyant pour inventé, et une autre nous, nous amusons des occupations diverses. Cela vous va ? Une petite créature munit de petite ailes prit la parole :


    -Comment allons nous, nous occupées pendant la deuxième semaine ?
    - A vous de voir dit Kawa, vous pouvais faire se que vous voulez. Vous pouvez inventer un monde a plusieurs, ou encore faire des rimes écrire des poèmes, faire des spectacles a présente. Ou encore écrire des histoires pour que les autres les lisent.
    Les habitants de Yononaka regardèrent Kawa d’un air étrange.
    -Kawa dit Dokhuro personnes ne sait lire et écrire ici, je ne sais pas ce qu’est une rimes peut tu nous expliques. Ah oui c’est vrais se dit Kawa ils ne savent ni lires ni écrire que je suis bête. Une simple pensée et tous les habitants de Yononaka connaissaient à présent l’art de la lecture et de l’écriture.
    -Les rimes ses un peu compliquée et je ne suis pas très fort mais je peux toujours essayée
    « Le monstre d’or, mord sans fin la mort ». Je ne suis pas très fort pour se genre de chose dit le créateur embêter. Mais avec de l’entrainement cela devient très amusant !  Dokhuro regarda émerveille Kawa comme hypnotisé par ses paroles. Tous les habitants de Yononaka qui était resté un brève instant silencieux, ils commencèrent alors tous a parler en rimes et ils se révèlent très douer.

    -Quand au poème je ne suis pas doué non plus car en général les poème sans faite en rimes.
    -Peut tu nous compter une histoire ? Demanda Dokhuro de plus en plus exitée.
    - Oui je peut mais je vous dit dans mon monde il y a des gens spéciaux qui font sa .
    - Je peux essayer ? Demanda Yaiko . Kawa lui fit signe oui. Mais je ne comprends pas je dois dire quoi ?
    - Se que tu veux ! Yaiko prit une profonde inspiration regarda tous les habitants et commença :

     Dans un pays lointain, dans une grande forêt vivait un oiseau seul. Cet oiseau seule qui s’ennuyait, décida alors de quitter sa grande forêt. Pour découvrir le reste du monde encore inconnus à ses yeux.  Cet oiseau qui croyait que le monde était rempli d’arbres fût surpris en voyant un petit village.
    Intrigué l’oiseau s’approcha alors d’une maison, regarda par la fenêtre et vit une femme seule en train de ranger sa maison.
    La femme rangé avec hard sa pauvre maison, se qui provoqua un semblant d’émotion à l’oiseau encore ignorant du monde. L’oiseau regardait la femme de plus en plus intrigué. Mais quand la femme s’assit a terre a cause de la fatigue, l’oiseau se dit que la seule chose a faire était de chanter.
    Sa tendre voix redonna de la force a la femme qui pour la remercié lui fit signe de venir.
    L’oiseau rentra, et chanta de plus belle, la femme la remercia  infiniment et lui promit de lui faire découvrir le monde.
    Yaiko termina son récit ainsi. Et tout le monde avait était captivé par son histoire.
    « Bon je vous laisse »! Dit Kawa heureux. Il pivota sur ses talons et partit loin des villageois.  Un peut plus tard alors que le jeune homme était assis à terre, Dokhuro vint s’assoir a coté de lui. Longtemps les deux êtres opposé resterent dans un silence pesant. Kawa savait pertinemment qu’ils n’avaient besoins de la parole pour communique.
    «  A tu quelque chose à me dire» ? Disait les yeux de Kawa, Dokhuro lui fit un petit sourire peiné que Kawa interpréta comme un « oui ». Kawa se coucha sur le sol prenant une tige d’herbe et la coinça entre ses dents. « Quoi donc » Semblait dire les yeux de l’humain. Dokhuro se coucha a son tour et dit :
    -    Comment fait tu pour tous gérer ? Kawa ne comprenait pas trop pourquoi Dokhuro se préoccuper d’une telle chose mais il lui répondit tous de même :
    -    Je suppose tous simplement, je ne sais même pas si se que je fais vous convient a tous. Tu sais c’est compliqué.
    « Vient » Dit Dokhuro en entraînant Kawa par le bras. L’elfe entraîné avec insouciance Kawa dans une immense forêt, une fois arrivé il lâcha Kawa et lui dit tout excité.
    -    Peux-tu faire en sorte que les arbres parlent ?
    -    Bien sur que je le peux mais pourquoi donc ? Dokhuro de plus en plus excité se rapprocha de Kawa  «  Moi et mes semblables avons une certaines attirance pour les arbres »
    -    Je ne vois pas le rapport je ferais ce qui te plaît mais dit moi en plus ! Maintenant Dokhuro était plus qu’excité il était dans un état de transe, comme si les arbres crier l’amour qu’il avaient pour l’elfe .Pris d’un coup de stress , Kawa éloigna l’elfe des arbres et une fois calmer Dokhuro s’excusa et reprit :
    -    Kawa moi et les autres Elfes allons habiter dans la forêt je voulais avoir ton accord
    -    Tu n’a nul besoin de mon accord Dokhuro, tu voulais que les arbres parlent ? Ils parleront quand il on aura envies et que au personne qui leurs plaît mis appart les elfes et moi. Cela te va ? Dokhuro lui fit signe que oui. Kawa laissa Yaiko se réjouir et partit, en direction du village Yononaka. Il inventa une maison bien confortable, rentra dedans et s’endormis. Il partit pour le monde des rêves .



                           *
                                                                
    Le vent soufflait fort sur Shrana, les oiseaux chantaient faiblement et tristement, si on tendait l’oreille on pouvait entendre la mer, qui triste faisait aller et reculé ses vagues. Les arbres murmuraient entres eux laissant entendre un langage inconnu. Il faisait nuit, nuit noir. Une nuit sans lumière, une nuit étouffante. Dans cette pénombre qui semble sans vie vint apparaître un chant radieux. Le chant réveilla les habitants de Shrana mais personne ne fut assez courageux pour sortir voir qui chantait si bien. Personne ? Si un petit garçon qui dans le village répondait sous le nom de «  Rieur’s » était sortit de sa petite maison pour allait voir qui chanter. Il se laissa guider par la vois pour arriver près d’une femme blessé.
    L’image se brouilla et apparut dans un milieu totalement différent un homme maigre, il était seul tout était blanc autours de lui.
    « Desert de l’oublie disait-il en souriant » ne l’oublie pas.

    Kawa se réveilla angoisser. Il pensa à sa mère et eu soudain une terrible envie de la voir. Puis le visage apparut dans sa tête et il se rappela que ce dernier avait disparut.
    J’ai fuis la réalité se disait-il , j’ai fuis la réalité quel lâche je fais. Kawa sortit ou il avait dormis. Et il alla au cœur du village Yononaka . Arriver Kawa hurla :
    -    Mes amis, je suis profondément désolé mais je dois partir. Les murmures se firent entendre.
    -    Ou vas-tu ? Demanda Dokhuro
    -    Je rentre chez moi. Dokhuro devint blême, il ouvrit la bouche à plusieurs reprises comme pour parler mais aucun son ne sortit de sa bouche. Puis au bout de quelque second il lâcha d’un ton sec :
    «  Donc le créateur nous quittes ». Kawa lui fit signe que oui de la tête.
    -    Et pourquoi  donc notre créateur bien aimé  nous quitte ? Demanda soudain Yaiko qui venait d’apparaitre.
    -    J’ai une famille que je doit retrouvais, en restant ici je fuis la réaliter, maintenant aurevoir. Kawa partit laissant tous le monde perplexe.
    -    Kawa hurla Dokhuro, tu es un lâche tu nous invente puis tu t’en va. Lâche, lâche, lâche. Hurler-il de plus en plus fort. Kawa se stoppa net pivota sur lui-même puis répondis au provocation de l’elfe .
    -    Ce qu’il veulent venir dans mon monde   n’on qu’a me suivre, je vais inventé une petite fenêtre pouvant faire des allées et des retours de Yononaka à mon village shrana.  Dokhuro s’approcha de Kawa et le gifla d’une violence hors du commun.
    -    Que vas-tu faire la-bas ?
    -    Je vais chercher mon père qui a disparut et ensuite aller chez ma mère avec lui . Dokhuro parut soulagé de cet réponse il tendit même la main à Kawa en lui disant qu’il partait avec lui pour Shrana . Dokhuro ayant fait le premier pas pour suivre le créateur, s’en suivit alors Yaiko et quelques Elfes, Kasumi l’ogre, Itachi la vouivre, Kitsune la naine philosophe, et Yaezakura la licorne. Ainsi que pas mal d’autre espèce. 
    Kawa pensé, il pensait Kawa pensé, il pensait qu’il rentrait dans son village, avec toutes ses créations. Il fermait les yeux, tout le monde fermer les yeux.










    Le désert de l’oublie




    Tous avait atterrit à environ deux heures de  marches de Shrana, comme le temps semblait avoir changé se disait Kawa. Si il regardait les arbres, il vit qu’il  était partit à Yononaka il y a environ un an.  Pour être sur  il demanda a Yaiko qui avait le don de parler aux arbres. 
    -    Cela fait trois ans et sept mois que tu es partit.  Kawa ria intérieurement «  tant que ça  »
    -    Ou on va maintenant ? Demanda Yaiko . Kawa réflechit à ce qu’avait dit son père il y a …Trois ans plus tôt. Trois ans plus tôt (alors qu’à Yononaka seulement quelques jours s’étaient écoulés) son père avait fait une crise comme quoi il avait vu les mères fondatrices de  Shrana et Sana la ville voisine de Shrana. Le désert de l’oublie avait-il dit ? Oui c’est ça.
    -    On va vers le désert de l’oublie, mais avant tous asseyait vous confortablement je vais vous raconter un peut l’histoire de Shrana .  Tous hochèrent la tête comme pour demandé pourquoi.
    -    Et bien va y ! Dit Dokhuro.  Kawa pris une forte inspiration et commença :
    -    Sana et Shrana son à l’origine deux sœurs.  Sana était une femme très sombre et qui possédait un humour noir. Certes elle était gentille et agréable mais un peut dur à comprendre. Sa sœur Shrana  était une femme remplie de grâce et rie toujours de bon cœur. Très belles les deux sœurs qui s’adoraient firent un jour un pacte.
    «  Jamais tu ne devras me quitter, jamais je devrais me sentir abandonner par toi jamais tu ne devras aimer  une autre personne que moi ».  Ce pacte avait des conséquences. S’il n’était pas respecté on avait tous les droits sur l’autre.
    Les deux sœurs commencèrent alors à crée une ville chacune, suite à un pari entre elles.

    La ville que Shrana bâtissait avançait énormément vite et elle avait sous ses ordres des hommes aux cœurs courageux  et pur.
    Sana elle aussi avançait vite et elle avait sous ses ordres  des hommes assez malsains qui aimaient la bagarre. Kawa s’accorda une pause théâtrale.
    Puis vint le jour ou Shrana  rencontra un beau jeune homme que l’on surnommée «  le passeur »  elle en tomba fortement amoureuse. Ce qui n’échappa pas à ça sœur qui se rappela tous de suite du pacte.  Shrana n’avait pas était très maligne d’avoir passé tous son temps avec le passeur sans même accorder du temps à sa sœur. Car Sana elle aussi avait trouvé l’amour, un homme  nommée «  le Mal ».  Sana et le mal avait une liaison secrète. Sana alla voir ça sœur lui rappelant le pacte, « tu ma quitter » dit-elle d’une vois remplis de haine. Sana ordonna donc à Shrana de tuer le passeur, elle dut le faire.  C’est en pleurant qu’elle tuer celui qu’elle aimé. Les jours et les années passèrent et les deux villes furent construire. Chacune des deux filles régnait en tant que règne sur leurs propres terrains. Shrana appris que ça sœur était marié.  Elle alla donc voir sa sœur lui imposant à son tours de tuer celui qu’elle aimé. Mais Sana lui ria au nez lui disant qu’elle n’était pas naïve au point d’obéir à ce pacte stupide. Folle de rage la pauvre Shrana leva une puissante armée et alla terrassé la ville de Sana .
    Shrana tua  le compagnon de Sana , puis mit fin à ses jours …

    Des années avait passé et Sana avait vieillit, puis s’étant elle-même déclaré trop vieille elle alla dans un coin reculé pour ce tuer.
    Kawa acheva son récit ainsi. Tous le monde semblait horrifié par cet histoire sanglante.
    -Maintenant vous comprenez pourquoi il y a une grande haine entre Sana et Shrana , je parle des villes bien sur .
    - C’est triste. Dit Yaiko . Kawa lui fit signe que oui puis se leva et dit :
    - Bon aller direction le désert de l’oublie.


                       *                                     
    Voila maintenant sept  bonnes heures qu’il marchait, et tous le monde semblait fatiguées, mais aucun ne le fit savoir de peur de contrarié Kawa .Il faisait de plus en plus chaud et bientôt on dut plissée les yeux pour ne pas avoir trop de sable dedans. Yaiko ne supporté pas se climat trop chaud et sec de même pour Dokhuro. La nuit arriva et tous le monde s’étala à terre quand Kawa leur dit qu’ils pouvaient se reposer.
    Se fût une nuit bizarre pour tous les habitants de Yononaka , mais cela n’empêcha pas qu’elle fût douce et agréable .  Kawa réveilla tous le monde à l’aube, et ils reprirent leurs marches ensemble.  Le groupe composé de diverse créature  arrivait bientôt au cœur du désert de l’oublie. Le sable était d’un jaune d’or étincelant.
    -Oh il fait chaud ! Grogna Yaezakura la licorne. Kawa éclata de rire en lui faisant un sourire  timide. Alors que Kawa vit une oasis au auquel tous le monde pourrai boire, il se mit à courir quand sa tête vin heurter quelque chose d’invisible. Intrigué il mis ses mains devant sois et elles touchèrent un mur qui ne pouvait être vu à l’œil nus .  Yaiko et Dokhuro mirent leurs mains eux aussi.
    Kawa alla voir pour vérifier les dires de l’Ogre. Il y avait effectivement un trou. Il mis ses mains dans le trous, puis il rentra à l’intérieur en entier.  Il arriva dans une pièce blanche.  Une immense pièce blanche, si grande que on ne pouvait en voir le bout.  « Qu’elle est donc c’est endroits étrange » ?
    - ça va Kawa ? Demanda  Yaiko en faisant sursauté Kawa. Le créateur ce retourna et vis que tous le monde était rentrée dans cette pièce blanche et vraiment… étrange.
    «  Ça va » murmura-il en regardant de partout. Kawa fit quelque pas, puis il cria :
    -    Il y a quelqu’un ? Si quelque chose exister vraiment dans cet dimension c’était sans aucun doute l’écho et sa surprise fut grande quand il entendit une série de «  Il y a quelqu’un  » lui répondre d’une vois de moins en moins grosse. Amusé le peuple de Yononaka ce mis chacun à son tours à crier, certain chanter tel que Kasumi l’Ogre. Ce qui amusé beaucoup la populations qui se trouver dans un endroit blanc comme la neige.  Apparemment pensa  Kawa je ne trouverai personne ici, on devrais marchait. Il commença alors à marchait. Pendant une heure ou deux… Enfin il ne savait plus, le temps était dur à compter. De plus comment se repérer dans un endroit ou le blanc domine et ou à des kilomètres on ne voit que du blanc…
    -    Kawa. Grogna Yaiko en lui jetant un regard agacer. Kawa lui rendit son regard puis Yaiko compris que ce n’était pas le moment de râler. 

    Kawa s’assit et les autres l’imitèrent. Puis ils firent tous le silence. Des minutes de silence s’écoulèrent pour finalement s’étendre sur plusieurs heures. Puis un crépitement se fit entendre ainsi qu’une odeur de feu… Kasumi qui avait un flair hors du commun conduit Kawa près de l’odeur du feu. Trois personnes se tenaient près du feu et ils semblaient être de bon compagnon.

    -    Bonjour ! Dit une ravissante jeune femme aux cheveux noirs de jais. Pas le moins du monde effraie par la horde de créature étrange qui se situer derrière Kawa.
    -    Bonjour répondit poliment Kawa en tentant de voir les deux autres personnes qui étaient assise à terre. La seconde fille blonde avec des mèches dorais se leva et lui jeta un étrange regard avant de le salué et de l’invité à s’asseoir ainsi que les autres qui se tenaient derrières lui. Kawa s’assit et tenta de regardait l’homme dans les yeux, mais ce dernier les fermaient.
    -    Comment t’appelle tu ? Demanda la belle aux cheveux noirs de jais.
    -    Kawa. Dit-il simplement. Et vous ?
    - Je me nomme Shrana répondit la femme au cheveux noirs de jais. E    t voici Sana ma sœur.  Kawa tressaillit, Il parler aux deux mères fondatrices.
    - Et l’homme là-bas ? Demanda-il pour cacher son étonnement 
    - Il a perdus la mémoire répondit Sana. Ils parlaient aux deux mères fondatrices, à des déesses.
      - Kawa ?  Dit l’homme. Kawa intrigué s’approcha de lui.

        «  C’est mon prénom » Souffla Kawa
    -    Cela me rappelle quelque chose. L’homme se leva et fit les cent pas. Shrana s’approcha de Kawa et lui fit un léger clin d’œil. Il se surprit à rougir.
    -    Dites moi ! S’enquis Kawa, vous êtes les mères fondatrices des villes qui portent le même noms que vous ?
    -    Il se pourrait. Dit Sana. Kawa jeta un bref coup d’œil derrière lui et vis qu’ils dormaient tous.
    -    Mais la légende raconte que Shrana et Sana ne s’entendait plus très bien vers la fin. Elles rigolèrent  toutes les deux.
    -    E t cette histoire dit vrais ! S’enquit Shrana. Kawa stupéfait de voir les deux sœur qui apparemment s’entendait bien, malgré les histoires de morts qui semblait les hantait.
    -    Tu sais Kawa dit Sana à la mort tous change tu oublis toute rancune et toute haine. Même maintenant si je voudrais haïr ma sœur je ne pourrais pas. Car nous sommes des déesses, et pour les deux milles millénaires à venir nous n’avons plus le droit de nous disputer, telle est notre punition que nous à imposer Dieu. 

    L’homme qui était près du feu murmura sans arrêt de drôle de chose quand soudain il s’approcha de Kawa et lui demanda :
    -    Parle moi de toi. Kawa hocha la tête et sans comprendre la folie de l’homme il dit :
    -    Je m’appelle Kawa (l’homme sursauta à se prénom) fils de Maito et de Yumi j’habite à Shrana un village discret. Ma mère Yumi a disparut chez le peuple du renard en ayant franchis les mers infranchissables.  L’homme semblait en pleins combats mentales et il laissé apparaître sur son visage une expression que Kawa qualifia de «  drôle ». Les deux mères fondatrices regardèrent leur compagnon avec peine.
    -    Parle, parle ! Disait sa vois remplis d’une folie immense. Kawa ne savait que dire.
    -    Mon père a disparut il y a quelques jours de cela, enfin non plutôt trois ans reprit-il en soupirant. L’homme s’approcha de Kawa et mis ses mains sur le visage fin et délicat du jeune homme :
    -    Mon fils ! L’homme le regardait dans les yeux et kawa n’en crut pas ses yeux. Comme son père «  Maito » avait changé. 
    -    Papa murmura Kawa, que fait-tu ici, pourquoi est tu en compagnie des mères fondatrices. Depuis combien de temps est tu ici. Maito sourit se disant que son fils avait bien changé, lui qui était si discret et si timide. Maito s’assit, il semblait heureux. En étant assis il commença à narré son histoire, comme si tous ses souvenirs avait réapparus :
    Le jour où je t’ai dit que j’avais vus les mères  fondatrices en rêves, tu ne m’as pas crut. Tu te rappelles ? Kawa lui fit signe que oui un peut honteux. Le soir même nous sommes allaient nous coucher comme d’habitude.
    -    C’est d’ailleurs là que je ne t’ais plus vu. Lui dit Kawa  un brin amusé. Maito lui fit signe de ne plus l’interrompre et poursuivis :
    En fait j’ai fait une crise de somnambulisme, je marchais inconsciemment près du désert de l’oublie.  Quand je me suis réveiller, je me suis presser de retournée chez nous. Mais tu n’y étais pas. J’attendis  une semaine, mais tu n’étais pas revenu. Et ne m’en veut pas Kawa je ne te voyais pas quitter la maison une semaine. Triste et désespérer je me suis diriger vers le désert de l’oublie. Je suis rentré par la porte invisible.

    Maito souffla un peut puis reprit :
    Quand je suis rentré à l’intérieur tout était blanc, et j’était terriblement angoissé par ta disparition … J’entendais des chuchotements. J’avais terriblement peur. Je ne sais pas combien de temps je suis rester ici.  Le temps est dur à déterminer ici .  Mais aux bouts d’un moment que je juga une éterniter, je commença à perdre la mémoire.  La folie me gagna peut à peut quand un beau jours , ou un beau soir je ne sais pas, arriva les deux demoiselles. Qui se son présenter sous le nom de Sana et Shrana. Et voila depuis elles sont restaient avec moi. 
    -    Selon toi papa combien de temps est-tu ici ?
    -    Je  dirais, hum environ vingt sept ans . Kawa ne dit rien, il était un peut fatiguée mais son père lui posa une question à son tours :
    Et dit moi Kawa qui son tous ses gens qui t’accompagne ? Kawa souri, se disant que son père devait vraiment trouvé tous se beau monde étrange. Puis il prit une profonde inspiration et se mit à tout raconter. Sans négligée aucun détails… Son récit était des plus complet et son père se surprit même à lui trouver un don de compteur. Les mères fondatrices elles semblaient amusaient et en même temps intrigué par le jeune homme qui avait créer un monde parallèles. Bientôt l’histoire  de Kawa le créateur d’un monde prit fin.  Maito le regardait intrigué se demandant si son fils ne délirer pas un peut.
    - Tu à un sacré pouvoir ! Lui affirma Sana. Kawa lui fit signe de la tête comme pour dire merci.
    -Et maintenant mon fils qu’allant nous faire ? Kawa scruta des yeux son père puis éclata de rire et affirma  une chose si évidente pour eux deux :
    - On quitte le désert de l’oublie puis direction le peuple du renard.
      Se fut le grognement de Itachi la vouivre qui réveilla tous les endormis.  Maito intrigué sans approcha.
    -    Qui vous à créer ? Demanda Maito. et tous d’une seule et même voix répondirent :
    -    Kawa ! Maito souris et chuchota à l’oreille de son fils. La second d’après lui, ainsi que les habitant de Yononaka se trouvais près de la mer. Puis d’un coup apparut Sana et Shrana qui par miracle venait d’apparaître sur le sable chaud et rouge de « Shrana » la ville. Maito courut jusqu'à la mer. Heureux et fous de joie il riait et criait (pas trop fort) .
    -    Kawa ! Cria Maito excitée comme un enfant devant une friandise.  Kawa hocha la tête l’incitant à parler
    -    Teleporte nous de l’autre côte des mers infranchissable.
    Je ne peut pas, je ne peut aller que dans les endroits que je connais. Dit-il tristement. Shrana éclata rire puis elle leur demanda de fermer les yeux. Trois secondes plus tard tous étaient dans des contrées encore inconnus.
                 *                                                









                                                          Retrouvailles

     

    Kawa regarda autours de lui. Tous étaient verts, et l’air était pur. Il fit quelque pas, quand une mélodie triste  se fit entendre :

    «  Le vent souffle fort
        Les morts sortent dehors
        Toujours cette colère
        Que nul ne serait taire
         Les portes de l’enfer
         A jamais son ouverte
          Le soleil c’est éteint
          Pour jamais se rallumé
           Demain le temps s’arrête
          Pourtant rien ne changera
          Va-y ouvre tes yeux
          Demains il seront clos. »

    Kawa reconnus cette voix immédiatement et il courut vers la femme qui chanter.
    -    Maman  hurla-il. En l’effrayant fortement. Le jeune garçon se jeta sur elle, mais la dame à la chanson triste se retira.
    -    Qui est tu demanda-elle ?
    -    Kawa !
    -    Mon fils Kawa ? Demanda-elle en plissant les yeux comme pour essayer de le reconnaître.  Tu n’as pas changé du tout ! Lui fis-elle remarqué.
    -    C’est un peut compliqué. Yumi la mère de Kawa sortit de sa poche un bout de bois puis elle prononça des mots incompréhensibles puis des flammes apparurent sur le bâton. Elle le jeta en l’air puis des flammes violettes, et roses apparurent dans le ciel.  Une demis second plus tard une horde de renard apparurent.

     La surprise fut grande quand les renards se changèrent en humains. Et Yaiko et Dokhuro laissèrent échapper un cri de surprise. Les renards qui venaient de prendre forme humaine semblait munit d’une intelligence hors du commun.
    -    Voici mon fils. Dit Yumi en présentant à Kawa un homme renard.
    -    Enchanté répondit Kawa  timidement. L’homme renard s’approcha de Kawa et le fixa attentivement.
    -    Tu es un créateur ! Affirma l’homme renard. Kawa sursauta et lui dit oui timidement.
    -     Je m’appelle Soungila, homme renard et penseur de ce peuple.
    Kawa tandis la main à Soungila et celui-ci la saisi sans refus et un peut intrigué de cette étrange coutumes. Pendant un long moment Kawa et Sougila se dévisagèrent. Si Kawa aurait inventé une créature capable de lire sur les visages des gens, la créature en question aurait vu beaucoup d’amusement dans l’homme renard. Mais Kawa n’avait inventé pas créature de la sorte et se disait en ce moment même que Sougila devait être en colère
    -    Comment savez vous que je suis un créateur ? Demanda Kawa pour faire descendre la tension qu’il imaginé.
    -    Ton odeur évidemment. Le créateur se demandé qu’elle était son odeur .
    -    Ton odeur es une des plus parfumer. La vanille, et l’odeur de la liberté y son mais surtout une grande envie de comprendre qui est le véritable créateur. Dit Soungila comme si il avait lut dans ses pensées et en ayant fortement accentué le «  vrai créateur  ». Puis Soungila qui c’était présenter comme penseur s’approcha des deux mères fondatrices et il leurs jeta un regard sévère.
    -    Que faites vous la vous n’êtes pas les bienvenue ! Sa vois ressembler à un aboiement mesquin. Sana lui rendis son regard sévère puis dit d’une vois sèche :
    -    Nous venons d’une nouvelle vie nous ne sommes plus les même qu’avant. Sougila s’approcha de Shrana et lui tendant la main, pour ensuite la tendre à  Sana.


     Une fois se petit conflit régler Kawa, les habitants de Yononaka ainsi que Maito et les deux mères fondatrices arrivèrent chez le peuples du renard.  Il y avait beaucoup d’arbres ce qui plut aux Elfes. Des petites maisons était positionnée un peut partout et était munis de roue :
    «  Pour toujours être dans la direction du vent » lui fit remarqué Soungila en  lui faisant un clin d’œil.  La nuit arriva et les étoiles prirent place dans le ciel. Autours d’un grand feu  Tous se raconter des histoire, aussi bien les habitant de Yononaka , que le père de Kawa. Toutes paroles était bonnes à prendre. Et c’est dans cette soirée que Kawa se dit que la perfection n’exister pas ! Que le créateur de son monde avait lui aussi était humain avant de recommencer différente vie sur différente terre. Avant d’atteindre un stade d’homme quasi pur. Soungila ayant sentit ses pensées afficha un sourire rempli de fierté et alla parler aux deux mères créatrices. Heureux Kawa alla chercher sa mère mais étrangement elle avait disparut ainsi que son père. 



    -    Ecouter la chanson du renard ! Imposa Sougila . Intrigue tout le monde l’encercla :

    «  Au voyageur, toi égarer écoute moi
         Encore jeune et créateur
         Ne laisse pas ton cœur remplis de rancœur
         Car si par malheur tu venais à périr qui regretterais un jeune égarer ?
         Le ciel peut-être ? Je ne crois pas
         La terre sans doute ? Non plus !
         Jeune voyageur égarer la question et pourtant simple
         Tu te regretterais toi-même !
         Le jeune égaré  créa un monde et décida de ne pas le laisser tomber
         Mais à tu oublier tes devoirs ?
        
          Ni adroit ni maladroit
           Ignorant tout de la responsabilité qu’il vient de prendre
          Taquin et malin
          Y’en a-t-il un autre comme toi ?
           Ah ! Jeune créateur continue vers la voie des autres mondes ! »


     Sougila finit la «  chanson du renard  » ainsi. Kawa applaudit se disant tous de même que il avait une drôle façons de chanter. Effectivement les autres renards joués de la musique pendant que Soungila parler très fort. Kawa se coucha dans l’herbe tout le monde était la, émus et heureux. Le créateur ferma ses yeux.







                             



    Kawa le créateur d’un monde




     


     Voila, maintenant un siècle on passée mais qu’est-il arrivé pendant se laps de temps ? 
    Kawa le créateur d’un monde, qui créa le village de Yononaka un village parallèle au siens. Il ne fut pas très connu dans son village natal, mais chez le peuple du renard on compte encore maintenant ses louanges. Des louanges comme quoi il aurait amenait  des bêtes volantes qui furent très utile lors des temps de guerre. Kawa, Kawa le créateur d’un monde réputer pour avoir amener les parlants. On nommée autrefois les parlant «  Elfes » seigneur des arbres et qui avaient une vie éternelle. Encore maintenant Yaiko et Dokhuro son en vie, et ils peuplent une immense forêt. Mais ils apparaissent que quand il on en envie.  Les habitants du village de Yononaka que jadis Kawa avait amener dans son monde, son retourné dans leurs villages. Mais il existe toujours une faille que Kawa aurait caché et montrer que au Yononakien  qui permeterais d’aller d’un monde à l’autre  à sa guise.


    Soungila le renard penseur lui a disparut  quand il a sentit sa vie mourir. Mais avant de partir il a dit une phrase très célèbre :

    «  Je suis vieux, il me faut chercher un autre monde. Le monde de la jeunesse éternel. Car on a tous de grande chose à accomplir ici.  »
     Les gens le traiter de fou.  Mais ce fut sa dernière phrase avant que le renard penseur disparaisse.  

    Maito et Yumi les parents de Kawa son partit visiter les contrées lointaines du pays du peuples du renard. Mais cela fut après de nombreuses années passées près de Soungila et les autres.



    Quand au mère fondatrices, Sana et Shrana on disparut un beau jour sans laissé un mot. Puis son revenu une vingtaine d’année plus tard. Elles étaient toujours jeune et belles quand elle son revenus de leur quête. Kawa, qu’est donc devenus le créateur d’un monde ?

    Nul ne le sais la légende affirme que il serais retourné à Yononaka, la ou le temps est réduit. Puis d’autre affirme que tous créateur ne meurt pas, ou du moins son esprit, personne ne sait que pensée, et penser comme vous voulez mais si une chose et sur Kawa et l’homme, l’homme qui créa un monde ou nul ne c’était pleins de son gouvernement. Les légendes mettent souvent les gens en désaccord, les légendes créer des point de vue différent mais si il y a une chose dont les gens son d’accord avec la légende c’est bien ça :

    «  Kawa le créateur d’un monde  ».




              FIN

     

    Une histoire écrite pour un projet d'année dans  mon ancienne école ( lors de mes 14/15 ans)  . Et ne vous moquez pas des prénoms qui font très cliché !





                                          







                                                                        















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    "J'ai une aversion profonde pour le genre humain .
    Une sorte d'antipathie qui brûle mes entrailles, je crois qu'on appelle cela la colère .
    Je vis isolé du monde, de son hypocrisie et de son tempérament laxiste .
    Je suis seul, même en pleine foule, je suis seul . Et qu'on me laisse . Je vous méprise ."

    Le psychiatre hocha la tête, pris notes des propos de Mr.Rustre , il haussa les épaules l'air de dire " je ne me sens pas concernées par vos dires , mais continuez je vous prie" .
    - Au yeux de la société je suis sans doute qu'un pauvre fou. Un homme qui s'est égaré en se cherchant . Oui , c'est peut-être le cas, la société critiques fortement les autres ,parce que elle ne veut pas se voir . Et tout le monde fait pareil . Moi non, je sais me voir . Vous, vous êtes des moutons, vous suivez et copié le collègue d'à côté qui à son tour en copie un autre. Vous êtes inutiles, quoi que vous en pensez, vous êtes tous inutiles . Incapable de penser par vous même . Je vous hai .

    Mr.Rustre rongea frénétiquement ses ongles. Il jeta  un regard dédaigneux à son psychiatre qui lui dit :
    - Vous n'aimez pas les autres, mais vous êtes quand même venu me consulter.
    Le patient rugit :
    - Erreur , égocentrisme, qu'elle narcissisme exacerbé. Je suis venu vous voir, pour savoir comment vous endoctriné vos clients .
    - Mes patients Mr.Rustre, mes patients , et je n'endoctrine personne .
    - Si! Avant d'endoctriné les autres, vous vous endoctrinez vous même . Vous êtes tous indigne de confiance, sans personnalité. Ce qui me désole, c'est que peu de gens sont comme moi, conscient de la faculté périmé d'autrui . Je vous déprécie
    Le psychiatre sortit un peu de sa léthargie et dit d'une voix dogmatique :
    - Calmez -vous je vous prie.
    - Regardez si je n'ai pas raison , vous même , vous êtes un mouton, un individu qui suit un mouvement fané . La preuve , je vous fais du tord et vous ne riposter pas à cause de la déontologie . Ne venez pas me faire croire que vous êtes un type patient, vous êtes un type lassé de votre vie semblable à toutes les autres . Je vous plains .

    - Raconter moi un peu votre enfance, peut-être pourrions nous analyser le mal qui est en vous .Le psychiatre ce gratta le menton ,d'un air un peu lointain.

    - Même vos phrases sont toutes faites " raconter moi un peu votre enfance" .Si ce n'est pas du déjà vu de croire que tout problèmes vient de l'enfance , pourquoi vous ne me demandez pas, par exemple ce qui aurait pu me traumatisé ces trois dernières années ?
    Mais non. Vous avez bêtement appris ce que vos bouquins vous ont enseigné  . Ce qu'il fallait faire mon bon monsieur , c'était réfléchir par vous même. Vous posez les bonnes questions , avoir un peu de jugeote pour analyser vos clients .Il n'y a pas à dire je vous néglige .

    - Mes patients Mr.Rustre, mes patients , et ne vous inquiétez pas, j'ai eu tout mes diplômes, je ne suis pas un charlatan.
    Le psychiatre sembla dire ça avec une certaine fierté . Mais je vous prie, raconter moi votre jeunesse , on commence la vie par l'enfance, alors autant commencer par le début .

    Le patient grimaça , exaspéré de la lenteur de son psychiatre :

    - Si vous y tenez tant que ça , je n'ai pas eu une enfance douloureuse ou marquante . Ma mère tout ce qui as de plus neutre, souriante et douce, mon père c'était la neutralité en tout genre aussi, je ne me chamaillais pas avec mes frères . A l'école je n'occupais
    pas la première place, mais pas la dernière non plus . J'avais une chienne, elle s'appelait Colombe , on a jamais eu de problèmes avec  . J'avais des amis, même de bons amis . Bref, rien de décevant, rien de glorieux . Et vous , quel fut votre enfance ?

    - Je crois que ça ne vous regarde pas Mr.Rustre . Parfois la normalité d'une enfance peu provoquer du tracas arrivé à l'âge adulte .
    Le psychiatre éternua et ce moucha avec une certaine élégance .

    - Si votre enfance ne me regarde pas, pourquoi avez-vous eu l'indélicatesse de me demander la mienne ? Mais oui, c'est bien connue, une vie trop paisible trop parfaite, peu nous rendre ultra lucide pour nous faire comprendre à qu'elle point on est formé dans le même moule . Vous êtes sincèrement un gros douillet bien naif .

    Mr. Rustre ce leva  de sa chaise et alla ce placer devant la fenêtre, il regarda les passants qui marchaient , il semblait dire ," c'est ça , même vos mouvements sont tous aux même rythmes ,pitoyable " .

    - Écoutez , nous ne parlons pas de mon enfance pour la bonne raison, que c'est vous le malade , moi je vais parfaitement bien . Avez-vous eu soudainement vers l'âge de l'adolescence ,la peur de la foule, des grands espaces?

    -  L'agoraphobie . Ne me prenez pas pour un inculte! Ha, j'avais oublié que sous prétextes que j'expose des opinions différentes des autres , je suis un "malade " .  Et le pire c'est que c'est comme ça depuis des siècles ! Prenons Galilée , oui le génie qui a pensée différemment des autres, celui qui  ne c'est pas dit par flemme " oh , on ma dit que la terre est plate alors elle l'est" . Celui qui a raisonné différemment . Bref, il a eu deux brins de réflexion, à repenser le tout ,et à découvert que la Terre était ronde .
    Il fut juger , pardon , condamner car il défendait quelque chose de juste, par une église qui l'a proclamé hérétique .
    Saviez vous, mon bon monsieur, que l'Hérésie était une école de pensée ? Sa ne vous choque pas ? Une école ou en suit le mouvement , serai le bon terme. Vous êtes mou .

    - Écoutez Mr. Rustre, je ne sais plus trop pourquoi vous êtes venu. Est-ce pour soigner votre misanthropie? Ou bien pour débattre sur une soit disante manipulation mondiale?

    -  Écouter vous plutôt , au prix ou je vous paye, je ne vois pas trop ce que ça change, vous ne pourrez jamais me soigner étant donner que je ne suis pas malade .  Oui vous êtes décidément bien mou

    - Arrêtez ces médisances à mon égard ! Et sachez que se sont toujours les plus grands malade qui clame leur bonne santé .
    Et puis, arrêter de croire que vous nager à contre courant .Car sachez aussi, que la plus grande tendance du moment est celle de se croire différent des autres. Vous n'avez pas idée, du nombre d'individu qui viennent me déblatéré le tempérament laxiste de la population . Pas idée du nombre de personne qui ce prétendent misanthrope tout ça parce que ça fait " genre " . Vous ignorez mon chèr Mr. Rustre, que vous êtes loin d'être le seul à croire que l'enfance n'est pas capitale pour ce faire soigner, vous n'êtes pas le seul non plus , à m'insulter et à clarifié vos propos avec une rhétorique à deux balles . C'est une pathologie qui devient de plus en plus répandu , celle de croire que " nous on ne se fera pas avoir par les moutons " .  Vous n'êtes qu'une pâle copie de tout ses gens qui défilent sur mon divan ou sur ma chaise, qu'une copie qui répète ce que des millions m'ont dit . C'est vous qui êtes pitoyable, vous et vous seul . Maintenant sortez , la séance est terminé .

    Mr. Rustre pinça ses lèvres et blêmit , il enfila son manteau et dit dans un léger accès de rage :
    -  Ce n'est pas très déontologique .


    Il sortit en claquant la porte sont visage sembler dire :
    " Encore un discours tout fait " .


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  • Salut à tous, je refais ma présentation parce-que depuis mes 17 ans il s'est passé beaucoup de choses.

    Chroniques des ethnies devait être un blog avec pour concept :" chaque jour, des dessins, des histoires sur différents pays". Mais comme chaque concept qui commence par :"chaque jour", ça ne marche pas. Ceci dit, ce blog c'est peu à peu transformer en insuportable fourre tout, range tout, bordel ou autre termes. Donc ici vous trouverez des moments parfaitement inutile de ma vie, je parle beaucoup des cours, je dis ce qui me passe par la tête.

    Je tiens à préciser une chose, pour les rares personnes qui liraient ce blog. Dans tous mes textes je m'exprime d'un point de vue interne. Que se soit des histoires fictives ou pas, et je ne précise jamais quand c'est réel ou pas (je précise juste au cas ou...)

    Alors pour la présentation, on va dire que je m'appelle Coralie, j'ai 19 ans. Lors de ma première présentation j'étais en première année de Com', il me reste qu'un an à effectuer désormais. Ha, autrement j'ai une petite aversion pour la trilogie de Katherine Pancol (les yeux jaunes des crocodiles and co). Je m'attendais à un livre avec des crocodiles (oui, oui c'est logique), des crocodiles qui se révoltent, qui mangent les gens. Des vrais crocos quoi, un lvire avec du sang et de la romance. Que nenni ! A quoi m'attendai-je ? A des courses poursuites entre crocodiles et humain ? A des corps mutilés ? A un beau brun ténébreux qui se trimballe avec une machette à la main ? Diable non ! Les yeux jaunes des crocodiles c'est juste l'histoire d'une mégère docile qui épluche ces patates. La fille ainée est une grosse peste naïve qui soutient avec beaucoup trop de fougue ce vieux sujet lassant :"l'argent fait le bonheur".

    En clair, j'ai trouvé que c'était un récit pathétique, avec des gens pathétiques, des caractères pathétiques, des intrigues pathétiques et une romance pathétique. Le tout écrit par une femme qui a bien compris comment ce faire de l'argent, en alliant :"couverture rose ultra girly" (qui attire les fanatiques de livre à l'eau de rose) et titre synonyme d'aventures incroyables (qui attire tous ceux qui ne se range pas dans la cathégorie girly). Mais je suppose qu'on appelle ça un roman de plage. Enfin Pancol a inventé le concept de livre jetable, bravo à elle !

     

    Présentation l'oblige


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