• Tout va correctement, je crois.
    Ni heureux, ni fondamentalement malheureux. Un état d'indifférence latent teintée d'une mélancolie qui l'est tout autant. Il y a des périodes ou j'arrête de vivre. Et chaque pas deviens plus léger, ne plus être là, laisser l'esprit s'éloigner. Devenir mort, ne plus ressentir et enfin respirer.

    Le retour au corps est douloureux. 

    Assommant, d'être de nouveau confiné dans de la chair, quand il était si plaisant de n'avoir que l'infini. De nouveau le chaos qui tambourine "boum", "boum", "boum", à toujours battre la chamade en espérant trouver dans autrui, quelques fragments de noirceurs. 
    Et j'ose à peine évoquer, l'horreur ineffable de l'esprit qui réalise qu'il est enfermé et soumis aux pulsions du corps. 

    Il hai.
    Malgré lui.

    Il aime.
    Malgré lui encore. 

     

    Quand on est à l'écoute d'une certaine authenticité, on s'aperçoit que le chaos est là, en chacun de nous, et qu'il faut bien faire avec.

    (l'image n'est pas de moi)


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    Dessin fait il y a quelques temps 


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    Dessin fait pendant une période de révision. Je l'avais enregistré "jusqu'à l'infini". Je ne sais plus trop pourquoi. Inspiré du Cri (encore et encore, toujours et toujours). Je ne sais pas pourquoi mais ce tableau m'obsède.


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  • Période charrette. 

    Les gens courent, crient, stress...Se marchent dessus. Chacun devient peut à peut arriviste, dénonce son prochain, s'en veut. Y'a quand même une ambiance de collabo dans l'air "mais hé, lui il a eu plus de temps que moi", retour à l'adolescence, et en regardant certaines personnes, je me dit que je n'aurais pas aimé être le voisine pendant la guerre ! 

    Période charrette. 

    Il y a plusieurs types de personnes. Les hystériques, les stressés et les sereins. Le cas "hystérique" est vraiment intéressant, c'est l'être humain totalement dénaturé par une pression trop forte. Qui insulte, jalouse et joue la carte de l'hypocrisie (parce-que l'hystérique est parfois conscient de l'être). Le cas "stressé", mon cas, fait des va et viens entre machine à café et son poste de travail, à s'imaginer les pires scénarios du monde "je ne vais jamais réussir", à chaque seconde il renonce à ses rêves, ses projets car :"il n'y arrivera jamais". Mais le cas le plus intéressant est celui des "sereins". Le serein est par définition optimiste, donc tantôt agaçant pour le "stressé" tantôt amusant. Le "serein" est le genre de personne à dire " ça vaaaaa" quand il apprend qu'il aura un très TRÈS gros dossier à rendre à la fin de l'année scolaire. "ça vaaaa" peut se traduire par :"y'a le temps". Le serein est le type de personne a commencer le très TRÈS gros dossier le lundi matin, pour le mardi. Je suis émerveillée par ces gens là, ils ne semblent pas réaliser qu'une année de travail ne peut pas se faire en vingt quatre heure et c'est sans doute pour ça que le "serein" passe plus de temps a fumer des clopes (alors qu'il a le loisir d'avancer), boire du café (mais pas pour se maintenir éveillé) que de travailler.

    Pas loin de mon poste de travail, il y a le cas "serein" qui, du haut de ces quatre pages de dossier, dit "s'ennuyer" et regrette d'être venu en cours. Moi je regarde ces quatre pages et tourne de l'oeil en m'imaginant devoir combler un si gros projet en un si cours laps de temps

     

    La Justice, comme la peste, change les âmes et les visages.

     

     

    Non puis y'a quand même encore deux trois débile pour bosser en chantant et dansant sur cette musique...Ahem.


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  • L’Autre. 
    Sombre et amer. Amas d’atomes réunis au hasard pour former un colosse 
    de chair. Si loin de moi ; tant étranger à ma mécanique.
    L’Autre, brute épaisse-déshumanisé, aux allures d’animal, me rappel de son cri rauque ma différence.
    Il marche en meute, bouleverse l’ordre des chose, affecte l’univers.
    Impossible d’aller à contre courant, l’Autre est pluralité, en rythme
    ses bêtes avancent et se meuvent sur moi, m’aspirent dans leurs
    tristesse ; leurs chaos fait écho au mien. L’Autre est La Bête, celle
    que l’on fuit de toute part, celle qui court dans le silence. 
    « Nous sommes infinis » hurle-elle à la mort. 
    Ses griffes s’abattent sur moi ; 
    Mon ombre est attrapée, ma noirceur révélée. 

    Et je marche avec les bêtes. 

    Marche avec les Bêtes

    (la peinture n'est pas de moi)

     


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