• Je me souviens m'être vexé par cette remarque objective et gratuite. Je n'ai rien répondu, parce-que je moi même je ne me suis jamais gêné pour faire ce genre de remarque, même s'il me plait de croire que j'ai un peu plus de tact que Maria. Je n'ai rien répondu, et comme si l'humiliation de mon silence ne suffisait pas, j'ai ressenti un déchirement dans la poitrine qui m'indiqué avec sauvagerie que j'étais blessé. Ne désirant pas faire violence à Maria, je me suis un peu renfermé, refusant toute forme de communication n'aspirant qu'à une chose, le repos. Un repos salvateur ; un repos éternel. 

    Le lendemain de ma confrontation, j'ai dormi de toutes mes forces, de tout mon saoul, j'ai dormi pour fuir la réalité, pour ne plus penser, pour ne plus être. Dormir c'est disparaitre un peu et alors que Morphée tentait de se dégager de mon étreinte, j'ai pensé qu'il valait mieux dormir que mourir.

     

    Le meilleur préservatif, c'est la laideur.


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  • Me voilà rentré (oui j'étais partie)...Avec un seul objectif en tête : trouver un sweat du Cri de Munch (ma nouvelle obsession, mon nouveau but, ma raison de vivre...Savoir si un tel sweat existe m'obnubile au plus haut point, au plus haut oui !). À vrai dire, je trouve ça incroyable qu'un VRAI beau sweat de ce tableau n'existe pas (je parle d'un VRAI sweat, pas d'un vulgaire truc à capuche sérigraphié), c'est un scandale. Un scandale d'un point de vue marketing. Je suis sur que ça se vendrait comme des petits pains, les pseudos intellos achèteraient ça pour épater leus amis, la population asiatique (cliché..) achèteraient ces sweats en guise de souvenirs (sans oublier les asiatiques intello...) et puis il y aurait les gens comme moi, qui sont en total emerveillement devant ce tableau.

     

    Breeef

    C’est une grande misère que de n’avoir pas assez d’esprit pour bien parler, ni assez de jugement pour se taire.

     

    "C’est une grande misère que de n’avoir pas assez d’esprit pour bien parler, ni assez de jugement pour se taire. "

    Cette phrase me parle tellement.

     


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  • Scarlet m'avait dit que dans la deuxième partie de sa vie, Odilon Redon avait arrêté d'exprimer ses névroses : adieu huile noire et lithographie sombre, Odilon avait changé ! Je lui avait alors demandé pourquoi, et elle m'avait répondu que c'était parce-que il avait fait le tour de tout ça, qu'il se sentait mieux.

    "Il se sentait mieux". Cela veut dire que dès le second acte, il soufflait enfin, il était enfin libre. Libre de cette ombre  dans ses entrailles. Sceptique, j'ai  abruptement dit  à Scarlet, que même dans ses toiles en couleurs, il paraissait encore névrosé. Et sans prendre mon ton agressif pour elle, elle me dit cette phrase que je n'oublierai certainement  jamais :" tu sais, la douleur s'estompe avec le temps, mais elle ne disparait jamais complètement. Il souffrait oui, mais moins. Et c'est ce "moins" qui est important dans sa peinture, parce-que on ressent son soulagement, on ressent sa naissance- sa renaissance, dans son trait".

    Je ne peut m'empêcher de me comparer à Redon ou Schiele, par pour la beauté de leurs traits, mais pour leurs personnalités si sombre et leurs immense besoin d'absolu. J'ai regardé Scarlet une dernière fois, en lui disant que moi aussi, j'en avait besoin,  d'absolu.
    - Je le sais bien. M'a t'elle soufflée en guise d'ultime réponse.

    J'ai quittée la salle.

    Maintenant je dois m'adapter à moi même. J'ai ce sentiment d'être immensément sauvage, immensément taré, immensément torturé. "Immensément" de mauvaises choses ;  gigantesquement fou. 

     

    Il faut vraiment se rappeler que nos comportements sont surtout culturel...

     

    Image de Sol LeWitt


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  • Il avait pris son courage à deux mains, métaphoriquement parlant, et il était sortit de chez lui. Non pas qu'il soit agoraphobe, mais il n'apprécie guère la compagnie, et vivre, selon les autres "comme un vieux garçon" ne le dérangeait pas le moins du monde. Ce qui était normal :" quand on apprécie un peu trop la solitude, on se moque des autres". De part ce fait il était socialement inadapté, et je vais m'arrêter là parce-que je ne sais pas ou je vais...


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