•  A midi, nous avons une réunion pour décider de si vous êtes pris ou pas pour l'année suivante.
    A déclaré notre prof principale tant adoré, avec la voix légèrement tremblante. Ce qui à mes oreilles sonnaient comme : A midi nous nous réunirons dans une petite pièce, à nous régaler de chips et de thé, et pendant ce grand moment de convivialité nous décideront de votre sort, votre avenir en somme, car je le rappelle on vire  la moité de la classe et ceux qui sont virés, vont sans doute devoir trouver une autre formation. L'enseignante a repris :

    - Et à 14h00 je viendrais vous dire qui passe et qui ne passe pas. Ce qui à mes oreilles sonnaient comme : Et après avoir inscrit vos prénoms sur des petits morceaux de papiers que nous auront mis à l'intérieur d'un chapeau, je viendrais vous communiquez les résultats de notre tirage au sort, qui s'intitule : Passera-Passera pas.

    Lentement, presque avec douceur, vient s'installer dans ma bouche un goût amer. Et peu à peu on se résume la légerté des souvenirs. J'avais le regard un peu au loin. Comme si le reste n'était qu'arrière fond. Un peu comme si il s'encrait en moi, cette noire flopée de haine vigilante.

    J'ai, pardon, on a passé la journée à nous demander comment ils allaient nous l'annoncer. C'est vrai? Comment ils vont nous dire qui est pris et qui ne l'est pas? Pour détendre l'atmosphère je commençais à raconter que pour les années précédentes, les enseignants nous faisaient nous asseoir en cercle, et ceux à qui on touchait le dos, étaient virés. Bien sur dans les classes il y a toujours des naïfs pour me croire, ce qui rend le sujet plus ludique et le temps d'attente un peu moins stressant. Quoi que, ça part vite n'importe comment quand les plaisanteries sont prises aux sérieux, et que le bouche à oreille fonctionne à merveille. Mais je crois que quand le stress est à son apogée, on peu croire n'importe qui ou n'importe quoi.

    Et puis le moment tant attendu ou redouté, arrive. Tous au foyer, certains étaient vautré dans le canapé (dont moi, qui avec une désinvolture sans pareille a mis les pieds sur la table tout en baillant au corneille. On pourrait croire qu'il s'agit d'insolence, mais en réalité c'était une façon comme une autre de masquer mon malaise), les autres plus sage ont pris des chaises. Que dire ? L'enseignante principale nous a demandé comment on voulait l'apprendre :" un par un ou bien je lis la liste ?". On a tous appréciés le fait qu'on aient le choix, et finalement on a choisit la deuxième option.

    Stressant. Et l'air dépité de l'enseignante n'allait pas en s'arrangeant, surtout à chaque :" fait chi*r " " je le savais",  ou encore à chaque personne qui éclaté en sanglots car elle venait de perdre deux ans pour rien. Notre prof principale, qui aller finir par craquer nous a demander d'attendre deux minutes, car elle venait de voir passer notre enseignante de mathématique, et elle voulait qu'elle vienne pour ne pas être seule. J'aurais presque pu trouver ça attendrissant, mais j'étais en colère, et mon côté sarcastique mourrait d'envie de lui demander si elle voulait que je lui tienne la main.
    [/b][b]Et finalement l'enseignante lu mon prénom : Prise en 3e années. J'y croyais à peine. J'ai soufflé, j'ai soufflé comme jamais, car croyez le ou non, ça fait du bien de souffler après un an et demi d'attente.

     

    Les hommes pratiquent le stress comme si c'était un sport

    Une photo du Vatican...


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  • Toujours pas réviser, et après quelques instants de réfléxion, je me dis que je suis un peu l'incarnation du mauvais élève, si bravement nommé : cancre. Enfin je le suis un peu moins qu'avant. Pendant longtemps j'occupais la place du fond près de la fênetre en été, ou du radiateur en hiver. Prenant plaisir à dessiner pendant que les autres écrivaient un cours peu attrayant. Très vite les profs m'oublié dans mon coin, et peu importe ce que je faisais, tant que je le faisais en silence. Si bien que pendant que pendant que les autres apprenaient à faire ceci ou cela, moi je dévorais des livres, des mangas, des bds, des magasines. Ou quand la technologie l'emporta sur le papier, il ne fût pas rare que je batte la ligue des 4 en pleins cours, sous les baillements étouffés de mes camarades. Ce qui peut-être marrant à remarquer chez le cancre, enfin dans mon cas, c'est que à chaque mauvaise note, je m'étonnais. Mais de quoi ? De ne pas être un génie? Non bien sûr, et peut-importe, la mauvaise foi juvénile me faisais dire que c'était les profs qui étaient tous cons. D'ailleurs que fera le cancre dans la vie? La vraie vie, pas celle ou on mange des bonbons et ou on gagne des cartes pokémons. Boa, il verra bien, il trouvera bien un riche mari aimant. Ou un vieux milliardaire octagénaire. Ça c'est ce que j'ésperais, mais bon, quand le physique ne suit pas, c'est plus difficile.

    Alors on doit travailler, et j'avoue que quand les rôles s'inverse c'est assez marrant. Avant on appelait les autres pour savoir les devoirs, maintenant c'est moi. Et j'avoue que je me surprends moi même à utiliser mon agenda.


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  • Ha, dire que les examens arrivent à grand pas. Et alors que je devrais réviser un DS coef 3 pour Mercredi, je préfère chercher sur internet LA pair de ballerine que j'ai cherché avec patience à Rome, rouge vernis... C'est pourtant pas compliqué à trouver me diriez-vous ? Et bien en Italie, on trouve des ballerines jaune fluo, orange fluo, bleu cyan vernis. Et le rouge ? Nada, nicht, ou alors si, mais dessus il y a une grosse fleur immonde, qui vous donne cet arrière goût de gerbe dans la bouche. Et sérieux, si faut que j'ai un arrière goût dans la bouche à chaque fois que je mets une pair de pompe et bin, je préfère marcher pied nus, c'est moins sexy mais au moins on a une haleine nickel.

    Une pair de talonnette a été mise en vente hier...

    Pas de dessin aujourd'hui, mais une magnifique photo pas du tout de moi.

     


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  • Revenu de Rome.

    Et c'était magique. Que dit-je? Honte à moi d'employer de si frêle euphémisme, c'était grandiose, colossale.

    Un peu comme si le sol Italien créer cette sorte de cadre idyllique, et Rome, belle comme tout semble dialoguer avec l'espace, et l'univers tout entier en sors grandit. Et dans ce crescendo de bonheur, le premier jour, fatigué en diable, nous avons vu le pape. C'est qu'il serait presque sexy dans son déambulateur de luxe et sa tenue blanche, le petit chapeau lui va à ravir. Et c'est avec une faible ironie que j'ai lâché à un camarade à côté de moi :

    - En fait c'est le sex'symbol des croyants. Une sorte de fantasmes inavoué.

    Bon en réalité les 17 heures de car sont bien mal passé, et j'étais  fatigué, mais qu'importe 17 heures de car, c'est pas cher payer pour voir le Vatican dans toute sa splendeur. Et la chaleur italienne est divine, elle arrive sans prévenir, nous colle à la peau, nous en fait voir de toutes les couleurs, et j'ose le dire elle nous fait suer. Mais croyez le ou non, tout passe avec une glace italienne, même la plus terrible des canicules.

    Les choses où l'on a volonté, plus elles sont défendues et plus elles sont désirées.

    Et un petit dessin que je viens de finir (j'ai aussi fait la version : tous les chemins mènent au rhum)


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  • Hop hop, dans quelques heures le grand départ pour Rome, ça va être géniallisime. J'ai déjà tout préparer. Enfin presque, ma valise est en cours, et mon Ipod aussi, il faut bien vivre dans son époque, finit les livres pour faire passer le temps en car, place aux films sur les Ipods. Je plaisante, enfin à motié, j'ai aussi pris un livre.

    Le travail est un trésor. Le travail des autres, cela va de soi.

    Le dessin en couleur, pas meilleur que celui en noir et blanc mais peu importe...


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