• La politique est la science des exigences.

    Toujours pas réviser, et après quelques instants de réfléxion, je me dis que je suis un peu l'incarnation du mauvais élève, si bravement nommé : cancre. Enfin je le suis un peu moins qu'avant. Pendant longtemps j'occupais la place du fond près de la fênetre en été, ou du radiateur en hiver. Prenant plaisir à dessiner pendant que les autres écrivaient un cours peu attrayant. Très vite les profs m'oublié dans mon coin, et peu importe ce que je faisais, tant que je le faisais en silence. Si bien que pendant que pendant que les autres apprenaient à faire ceci ou cela, moi je dévorais des livres, des mangas, des bds, des magasines. Ou quand la technologie l'emporta sur le papier, il ne fût pas rare que je batte la ligue des 4 en pleins cours, sous les baillements étouffés de mes camarades. Ce qui peut-être marrant à remarquer chez le cancre, enfin dans mon cas, c'est que à chaque mauvaise note, je m'étonnais. Mais de quoi ? De ne pas être un génie? Non bien sûr, et peut-importe, la mauvaise foi juvénile me faisais dire que c'était les profs qui étaient tous cons. D'ailleurs que fera le cancre dans la vie? La vraie vie, pas celle ou on mange des bonbons et ou on gagne des cartes pokémons. Boa, il verra bien, il trouvera bien un riche mari aimant. Ou un vieux milliardaire octagénaire. Ça c'est ce que j'ésperais, mais bon, quand le physique ne suit pas, c'est plus difficile.

    Alors on doit travailler, et j'avoue que quand les rôles s'inverse c'est assez marrant. Avant on appelait les autres pour savoir les devoirs, maintenant c'est moi. Et j'avoue que je me surprends moi même à utiliser mon agenda.


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