• Le misanthrope est celui qui reproche aux hommes d'être ce qu'il est.

    Mais j'ai eu peur. Et a partir de ce jour, j'ai crût en La Norme, et j'ai haï tout ceux qui se créaient des règles sans contraintes, de peur qu'ils laissent sur leurs passage un véritable désordre. - Ce soumettre à La Norme, maintient La Norme. Disait mon père, et mon deuxième père extrémiste lui aussi l'encouragé, dans ce genre d'idéaux. Quant à vous cher lecteur, je vous imagine sourire à la vision de ces lignes. Vous devez vous dire qu'il est assez incroyable que déjà si jeune je modifie mon comportement, mes opinions, mes attitudes pour me mettre en accord avec les comportements, les opinions et les attitudes d'un groupe. Groupe dont la conduite est dicter par La Norme. Car moi même je trouve assez incroyable que le conformisme pénètre et tâche l'esprit d'un être si jeune . Et même si j'étais une victime de la violence de l'Etat, est-ce si important? J'avais mon père, David qui m'aimait et mon deuxième père Gary , qui m'aimait lui aussi, à sa façon. Leurs amours pour moi était considérable mais pas inconditionnel, car qu'on le veuillent ou non, on finit toujours par décevoir ses parents. Et je crois que Gary avait senti cela, il savait que ce n'était qu'une question de temps avant que je le déçoive, que je les déçoivent. Gary était laid. Enfin, l'était-il véritablement? Il était étrange, presque différent. Il possédait cette barbe terriblement épaisse, d'un noir qui l'était tout autant. Un noir de jais qui était si dense qu'on pouvait le comparer à du charbon, et parfois on pouvait voir, dans cette pilosité d'ébène des reflets de métal. Et c'était non sans démesure qu'on lui vantait sa mâchoire carré tant apprécié chez les hommes, il était très secrètement, et pour tous, le modèle de la masculinité. C'est certainement avec surprise, que je vous apprendrais que mon père était aux antipodes de Gary : il était la figure du beau jeune homme imberbe, auquel il était très plaisant d'être attaché. Son visage était lisse, peut-être trop, comparable à du marbre pour être exact, mais la froideur en moins. Il était chaleureux, et je l'aimais, je l'aimais comme un fils doit aimer son père, et en retour il semait avec un certain philanthropisme de l'amour, que je récoltais avec jouissance. Cela ne plaisait guère à Gary, ce dernier n'ayant aucune attache particulière avec moi, si ce n'est celle de partager la vie de mon père, ne se reconnaissait pas en moi. Quand il plongeait ses yeux sombres dans les miens il semblait être prit d'un terrible mal être, et j'avais beau lui sourire pour que sa noirceur disparaisse, il n'y avait rien à faire je le révulsé.

    Le texe, c'est une petite histoire que j'écris...


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  • Commentaires

    1
    piloo Profil de piloo
    Vendredi 27 Avril 2012 à 22:47

    Quand j ai lu ces lignes je pensait que vous racontiez votre vie... c est au moment du "je l'aimais comme un fils doit aimer son père" que j ai compris que je m'était trompé.

    Enfin j'ai trouvé cela agréable à lire ... bonne continuation et bon courage mademoiselle .

     

    2
    Mlle.Steiner Profil de Mlle.Steiner
    Vendredi 27 Avril 2012 à 22:49

    Très gentil à vous (euh on se vouvoie ?), mais vous m'étonnez un peu, mes parents ne sont pas homosexuels, ni extremiste... Mais c'est vraiment très gentil d'avoir lu, j'apprécie et merci!

    3
    piloo Profil de piloo
    Vendredi 27 Avril 2012 à 22:58

    Je ne savais pas si les deux pères été homosexuels ou si le héros avait un "vrai" père puis un autre père suite à un divorce suivis d'un mariage ... je comprend mieux l'absence de la mère dans le récit ... enfin merci de m'avoir éclairé

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