• Quand le mystère est trop impressionnant, on n'ose pas désobéir.

    J'ai toujours aimé le Petit Prince, la preuve en est l'interface de ce blog, mais je dois bien avouer ne pas avoir relus ce livre depuis quelques bonnes (ou pas) années. Alors quand j'ai téléchargé le livre audio du Petit Prince (dans l'espoir que ça m'aide à dormir) j'ai été stupéfaite. Je n'avais jamais compris, enfants, que le Petit Prince se suicidé. Ça a provoqué chez moi un certain malaise, parce-que j'avais toujours trouvé le blondinet, mélancolique, seul même, mais enfant, je n'avais jamais décerné cette "envie" de mourir. Bien sur on nous présente bien les choses, le Petit Prince ne se suicide pas, il ne meurt même pas il "part" ou encore "il rentre chez lui" (métaphore certainement à "je vais au ciel", expression qu'on dit aux enfants pour leurs expliquer que papy et mamie font un beau et grand voyage avec les étoiles).

    -"J'aurais l'air d'être mort et se ne sera pas vrai." Dit le Petit Prince à un moment. Je ne sais pas trop ce qu'il faut en conclure, qu'étant un enfant, il n'est pas adapté à ce monde d'adulte (adulte ou "grande personne" qu'il ne semble guère estimer). Ou bien que la mort ne met pas fin à la vie (physique, j'entends), que le corps la "chair", la mort corporel n'est que le début d'une longue et belle amitié avec sa fleur.

    Certaine personnes, ne doivent même pas voir un suicide, oui, juste un "renoncement", un renoncement à son propre corps, l'avortement de son 'âme.

     

    Quand le mystère est trop impressionnant, on n'ose pas désobéir.

    Je me permets de remettre un vieux dessin fait en copiant le style de Joann Sfar.


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