• Ils peuvent tuer des hommes mais ils ne tueront pas la mémoire.

    Je ne le dirai jamais assez, je déteste mes périodes d'insomnies. Je déteste ces périodes ou je ne dors que deux trois heures en quarante huit heure. Ce n'est pas tant parce-que je ne trouve pas le sommeil que je n'aime pas ça (dire que plus jeune j'étais forte à cache-cache) mais plus parce-que le manque de sommeil à outrance (enfin outrance...) me fait entrer dans un étât second particulièrement pénible. J'ai l'impression d'entendre plus fort, et le moindre bruit, la moindre discussion me donne un mal de crâne horrible, si bien que j'ai l'impression qu'un groupe de rock a élue domicile dans ma tête. J'ai aussi l'impression que tout se déforme, que les objets ne restent pas en position fixe, que de temps en temps, la télé tangue et se déforme en quelque chose de fantasmagorique, que mes chats allongés sur le canapé ondule d'un mouvement lent. Et puis le temps. Le temps semble passer si lentement, aussi lentement qu'un cours de maths, ou qu'un cours de physique (ou d'éco gestion). Les "tic tac" de mon réveil viennent agrémenter mon sentiment de malaise et j'aimerai m'enfuir en courant, mais je suis trop fatigué pour ça.

     


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