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Biographie de l'ombre intérieur : Chapitre 1
Chapitre 1
Je pris une réspiration hésitante . Ma main tremblotante empoigna le pinceau et le plongea dans le bleu de Prusse . Je laissais exprimer mon génie , je peignais avec énergie et fureur ,mes deux acolytes . J'émettais des halètements de fatigue , il faut dire que j'avais dut me battre pour pouvoir peindre . Mais c'était moi qui avait pris le dessus , moi qui avait prouvé ma supériorité pourtant si évidente .
La plupart des artistes qui commence une œuvre d'art , ont souvent la crainte de ne pas avoir d'idée . Moi j'en ai toujours eu, je suis une machine à imagination , je ne peu que produire, je suis né pour ça inventer . Pour le meilleur comme pour le pire .
Je voulais représentais le ciel dans toute sa splendeur , que chaque regard puisse ce noyer dans la profondeur que je créais. Mon pinceau remonter doucement au cou, puis bientôt elle eu du bleu sur tout le visage ,puis son corps fût entièrement envahie d'un bleu de Prusse légèrement épicé .
Je ne pouvais pas m'empêcher de la regardée ironiquement, parfois je lui parlais. Je lui murmurais des mots doux, je lui disais que sa mort permettra aux autres de renaître . Que son corps froid permettra de s'émerveiller , qu'il déclenchera une vague d'émotion, de bonheur.
- On ne te regardera pas comme un simple cadavre . On te regardera comme une œuvre à part entière . Lui ai-je chuchoté en réajustant mes gants noirs .Tu devrais m'être reconnaissante, sans moi , tes proches auraient regardé ta dépouille avec dégout . Un dégout qu'ils auraient manifester par des larmes . Tu pensais vraiment qu'aux enterrement on pleurer les défunts? . Ha!Ha!
Bien sur que non, on pleure car on à peur de finir comme eux : encore plus inutile que vivant.
J'ai ouvert le pot de peinture blanc et j'ai commencé à y représenter les étoiles.
Ha , Amélie, pourquoi n'a tu pas voulu coopérer, quand je t'ai gentiment demandé , si tu préférais l'euthanasie ou le couteau ? Moi d'ordinaire si doux, je te proposais de façon amical de quitter ce monde, ou l'on t'avais si injustement envoyé. Je te proposais juste un billet pour l'Au-Delà , un retour au ciel. Tu vois Amélie, je ne suis pas si méchant, la mort est une expérience que les vivants n'ont pas le luxe de s'offrir. Je suis même une grande âme, je t'offre cette expérience . J'eus un rire sardonique . Il n'y eu pas plus facile que de la tuer .
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Je l'avais aperçus très banalement , ma boulangerie étant fermer,j'avais pris ma voiture et m'était rendu Au fournil d'or. Oh le pain y est d'une qualité médiocre, mais la clientèle très appétissante . C'était dans cette boulangerie à la croute trop cuite , que je l'avais aperçu.
Ce n'était pas la plus séduisante, mais c'était la plus orgueilleuse , il émanait d'elle une certaine fierté qui aurait pu rendre jaloux n'importe quel flegmatique .Elle habitait au allé des Hortensias , un endroit reculé dans la campagne ou il n'y avait que trois quatre maisons qu'une centaine de mètres séparé .
Je suis sortit de ma voiture, et je me suis approcher de la porte, pour y découvrir son identité .Amélie Nerchez . J'ai frappé à sa porte . Elle m'a ouvert énergiquement,hochant la tête en attendant que je me présente .
- Bonjour , j'effectue un sondage pour un magasine , combien d'enfant avez vous ? Le sondage est fait dans l'optique de montré aux gens, la complexité d'élever un enfant, même en couple .
Je n'avais jamais vu quelqu'un d'aussi dédaigneux , elle m'a dévisager , comme si elle savait que ce que je disais était faux . J'ai sortit mon portable ,pour lui montrer que j'enregistrais notre conversation . Elle s'est un peu détendue , et m'a dit d'une voix sec:
- Je n'ai pas d'enfant ,je vis seule . Elle a marqué une légère pause, comme si elle voulait y décelait ma gène ,puis elle a repris :
mais j'attendrais votre sondage avec impatience. Mlle Nerchez m'a refermer la porte au nez .
Je suis rester quelques secondes sur le palier de la porte . Ainsi donc elle vivait seule .
*
J'ai quitté l' allé des Hortensias pour y revenir un mois plus tard .
J'aurai volontiers éteinte Amélie plus tôt , mais je suis quelqu'un de très pris , je dois tenir des conférences sur la couche d'ozone (qui aurai crut que ce sujet démoder intéresserait encore des gens ?), animer des ateliers de peintures à droite à gauche . Mais je suis avant tout un professeur de Français . Il me faut donc trouvé du temps pour assassiner des gens. Non pardon, le mot assassiner n'est pas exact, il est préférable d'employer celui de << libération>>. Je libère les gens, je ne les tue pas . Il ne faut pas me confondre avec un de ces vulgaires assassin qui tuent, animé par une pulsion animal .
Je n'appartiens pas à cette caste de meurtrier . Je suis une nouvelle espèce , je libère les gens de l'enfer ou ils ont été placé , je rends leurs corps beau ,je rends leurs décès utiles aux autres ( modifié cette phrase , un truc qui explique sa vision de l'utilité ;-) . Jadis , la peinture était quelque chose d'émouvant , qui atteignait qui nous étions réellement ,c'était une chose magique : elle rendait la foi au mourant , elle illuminait les aveugles, chaque être peupler de douleurs trouvé du réconfort .
De nos jours la peinture est souillé , plus personne n'y prête attention et les artistes du XXI e siècle ne font rien pour arranger les choses . Comme si il suffisait de mettre des couleurs sur une toile d'y ajouter une signature et un prix en or .Personne ne semble comprendre qu'il faut y mettre du cœur , de l'ambition, qu'il faut saisir les gens ,pour qu'ils ce perdent dans un océan d'émotion .
Mais pour que la vision des choses change,il faut changer les esprits et on ne change pas un esprit déjà construit sans semer un léger doute . Ma vocation de professeur de Français n'es pas un hasard :les enfants sont des personnes malléable ,de pauvres choses fragiles qui placent une confiance trop aveugle en leurs professeurs . Ce n'est pas de leurs fautes , dès leurs plus jeune âge ont leurs à inculqué que les professeurs détenaient le savoir. Je n'ai rien contre les enfants, ils sont l'avenir de notre espèce , mais il faut les éduquer autrement leurs faire voir les choses différemment . C'est pas par amour du Français que j'ai entamer cette carrière ,j'ai jamais pu m'encadrer cette langue de toute façon. Mais je m'éloigne du sujet
Ha, Amélie tu n'a pas bénéficié d'un coup de couteau , mais d'une centaine . Tu n 'avais qu'a pas me résister, je suis quelqu'un de très rancunier , on ne ferme pas la porte aux nez des gens . Je n'aime pas qu'on néglige la politesse , quand tu m'a ouvert la porte je t'ai salué en te disant bonsoir , quand ma lame s'est approché de toi, je t'ai rassurer en disant que sa ne te ferai pas mal . Bien sur il ne s'agissait là que de quelques formalités.
Au premier coup tu as hurlé ,comme une hystérique le visage tordu de douleur. Là encore c'était très impolie de ta part : tu m'a mis très mal à l'aise en soulignant le fait que je t'avais menti . Au deuxième coup tu t'es mise à pleurer, je me suis alors demandé si tu n'avais pas eu une éducation erroné : on ne pleure pas devant les gens, on doit ce montrer fort .Peut-être que je suis un peu vieux jeu et que cette façon de faire est dépasser . Le troisième coup et le quatrième coups n'ont eu qu'une demie seconde d'intervalle , tu touchais tes blessures de manière trop intimes . J'en ai déduit qu'on ne t'avais jamais appris à rester à ta place . Tu es morte au cinquième coups,en me traitant d'enflure . Oui j'avais bien fait de t'éteindre , tes parents t'avais mal éduquer et tes futurs enfants aurait été pareil .
Le lendemain je fut debout avant le lever du soleil, j'étais exciter à l'idée de voir mon œuvre de la veille, apparaitre dans le journal . Je tournais en rond : et si personne ne l'avait découvert, et si elle allait ce décomposait sans qu'on puisse voir la beauté qu'elle était devenue . Je me rongeais les ongles et ,comme le stress m'envahis , j'ai entièrement introduit ma main dans ma bouche. Moi qui parlait des bonnes manières ... Mais c'est différent,on n'est jamais vraiment concerné par les règles qu'on impose/instaure aux autres . Le son d'un carillon retenti, et je compta huit heures ,je me suis rué au kiosque le plus près . Le journal payer et en main , je ne pu que faire une grimace en voyant qu'Amélie n'était pas en première page. Son décès n'apparaissait nulle part d'ailleurs . J'ai piétiner le journal de manière furibondes et bousculer quelques personnes qui avait décider de m'accabler en ce mettant dans ma direction.
Arriver chez moi ma première réaction fut celle d'un enfant : je me suis rouler par terre tapant du poing et hurlant à la mort . J'ai insulté Amélie,disant à son âme que tout était de sa faute [ répétition], qu'elle l'avait fait exprès pour me contrarié . Je crois que j'ai passer ma soirée à nous maudire .Elle ,parce que tout était de sa faute, si elle n'avait pas exister je ne me serais pas mis dans un tel état , et moi, parce que si je n'avais pas exister un tel état n'aurait jamais eu lieu .
J'ai passer ma soirée à avaler des bières tout en étant vautré dans le canapé ,zappant les chaines de la télévision . Si mon voisin avait sonner à la porte à ce moment là, pour me demander du sucre ,il aurait alors pu me qualifier de beauf .Par bonheur mon voisin souffrait d'embonpoint et le sucre étant la base de sa nutrition il en possédait un bon stock.
Au petit matin ,je me suis réveiller comme on peu le voir dans ces bon films Américain: je suis rester fixer devant mon miroir , grattant ma barbe mal raser ,et grimaçant de ma douleur au crâne . La seule différence entre un héros de film et moi, c'est que moi je ne souffre pas de chagrin d'amour ,et je ne me suis pas disputer avec mon meilleur ami . J'ai juste éteins quelqu'un .
Cette fois si j'étais en quête vers mon ataraxie . Amélie figurait dans le journal , avec pour titre Assassiner violemment à son domicile :
Amélie Nerchez ,âgée de trente et un an est assassiner violemment de la nuit du six au sept novembre 2010 [changer la date en fonction de la tournure ~]par 103 coups de couteau.
C'est le facteur qui venait lui faire signer un recommandé qui fut étonner par le temps d'attente .
<< l'odeur nauséabonde m'a tout de suite mis la puce à l'oreille >> déclare Alain le facteur .
Les raisons d'une tel sauvagerie reste un mystère pour la police scientifique ...
J'ai stopper ma lecture .Si le journaliste ne parlais pas de ma peinture dans les premières lignes, ils n'en parlerait nulle part ailleurs . Il émanait en moi une certaine colère qui demandait qu'a sortir et à s'exprimer, mais j'étais las. Je n'avais même pas envie de m'énerver ni de crier que le plus important n'était pas la mort d'Amélie , mais la peinture qui demeurer sur son corps .
Je crois que je vais aller m'allonger un peu et réfléchir à la meilleur façon de faire réfléchir les autres .Je ne pense pas que je metterais la suite, elle est naze .
Tags : avais, moi, amelie, gens, enfant
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