• Un dessin pour un forum.


    votre commentaire
  • Dessin fait y'a quelques temps.


    votre commentaire
  •  Le poisson est un animal susceptible : en présence du pêcheur, il prend facilement la mouche.

    Un dessin qui date de quelques jours. Ça me fait bizarre de dessiner au criterium, surtout que je me suis planter au magasin, j'ai acheté une mine 0.9 au lieu du (traditionnel?) 0.5, un peu dur au début, mais finalement je préfère.


    1 commentaire
  • Dessin fait il y a quelques jours.


    1 commentaire
  • L'Homme en Bleu quitta le cabinet du médecin. Il prit son temps pour rentrer, peu pressé de retourner dans les locaux de Valray en Soie. Cela faisait longtemps qu'il n'était pas sortie de son lieu de travail, il ne prenait même plus le temps d'apprécier le pleine air. Le médecin avait raison, c'était l'oxygène qui lui manquer, l'air sain et pur qui faisait contraste avec Valray en Soie. Quel jour étions nous ? L' Homme en Bleu se le demandait, il n'avait plus la notion du temps. Peut-être étions-nous un Jeudi ? Ou bien un Mardi? Certainement un Mardi, étant donné que le bruit commence à ce faire, et que peu à peu les rues se remplissent. Les marchands ouvrent leurs boutiques  et il plane dans la rue une odeur de pain et de thé. Les habitants allument leurs téléviseurs Unita et déjà la voix de Karl Mosdzy résonne sur les routes pavés.
    L'Homme en Bleu n'aimait pas trop Karl Mosdzy, certes il était le présentateur à la mode, tous le monde l'aime. Mais l'Homme en Bleu n'aimait pas sa façon superficiel d'annoncer les choses, toujours ce sourire, toujours ses dents blanches, limites transparentes tant il devait se les brossés.
    - Hier soir eut lieu la décapitation de Teddy, cet enfant de dix ans qui s'amuser à aller en zone 2.  L'Homme en Bleu pu voir en s'approchant d'une fenêtre, que le présentateur affichait un sourire radieux. Sachez cher parents, que La Norme n'épargne pas les enfants. De toute façon, quand on refuse La Norme à dix ans, on la refusera aussi à trente, il vaut mieux tuer le mal avant qu'il ait eu temps de faire des dégâts. Le présentateur éclata de rire.
    L'Homme en Bleu n'approuvait pas vraiment la mort pour soigner le mal. La mort ne soigne pas, elle supprime. Mais ça il ne le disait pas, des idées trop modernes pourrait signer son arrêt de mort. Cependant il restait persuadé qu'il faudrait faire des centres de soins. Après tout, si on refuse La Norme, c'est bien parce-que on est malade, non ? Oui! On ne peut qu'être malade pour refuser La Norme. C'est pour cela que l'Homme en Bleu avait pensé à tout, cachez dans le double fond de son placard à Valray en Soie, l'Homme en Bleu y avait caché un journal qui expliquait son projet  de centre de soins. Projet purement utopique, mais qui n'était pas dépourvu de sens.
    Ce journal était son petit secret, il ne pouvait pas le présenter à Unita pour l'instant, il était trop tôt beaucoup trop tôt. Mais quand les mentalités évolueront et qu'elles seront prêtes à supprimer la peine de mort, alors son centre de soins pourrait être envisagé par Unita. Il en était certains. Parfois il regrettait d'être né si tôt, il était déjà vieux, et à tout moment il pouvait mourir. Si seulement Unita donnait des gélules régénératrice au bas peuple, il pourrait sans doute voir son programme naitre.
    L'Homme en Bleu inspira profondément, il venait d'arriver devant les locaux de Valray en Soie.  Il se dirigea vers  l'immense porte grise métallique et il approcha son oeil de la reconnaissance d'identité qu'Unita avait mis sur la porte afin d'éviter les incidents d'état. La porte s'ouvrit en émettant un son grave. Il entra. Dans les allées, il y avait des cris, mais cela ne touchait même plus l'Homme en Bleu, il avait l'habitude.
    Il regarda avec mollesse l'ordre du jour, se rendit compte qu'il devait s'occuper de Théo. Il ne prit même pas la peine de regarder son historique, aucune importance. Quand on est à Valray en Soie depuis si longtemps, l'histoire des gens n'es plus intéressante, seul le divertissement l'est. Il y a quelques jours il s'était occupé d'un Pierre, là encore son histoire ne fut pas importante. L'Homme en Bleu se demandait toujours pourquoi Unita lui donner l'historique des personnes. Le mieux dans ce métier songea-il, c'est de ne pas s'attacher aux sujets, ils ne devraient même pas avoir de prénoms, mais juste des numéros. Mais ll n'avait jamais osé soumettre l'idée à Unita,  Et voilà l'Homme en Bleu commença ce travail qui le répugnai tant. Mais au moins il le faisait bien, c'était toujours très propre, parfois, quand il était de bonne humeur il comparait son métier à une valse, un rythme à trois temps, un rythme binaire, un rythme d'amoureux. Oui, il faut de l'amour pour faire ce que fais l'Homme en Bleu, ou alors beaucoup de passion. Il en avait eu de la passion, mais à chaque interventions l'Homme en Bleu devenait lasse, terriblement lasse. Il s'effectuait simplement. Théo avait hurlé quand il avait vue l'Homme en Bleu rentré, il s'excusait, imploré, s'il avait sut ce qu'était Dieu, il lui aurait demandé pardon. Mais non, l'Homme en Bleu avait beau voir la terreur dans les yeux de son sujet, il n'en démordait pas et il s'attelait à la tâche. Théo hurla de nouveau, des cris emplies de douleurs à venir, des cris d'épouvante, il avait perdu le contrôle de lui même, pourtant rien n'avait commencé. Le temps sembla durer une éternité, les heures découlaient, et chaque secondes était chargé d'appréhension pour Théo, il semblait ce dire :" que va t-il me faire de pire, après". Car il semblait savoir, que quoi qu'on en dise, il y a toujours pire.


    Plus tard, quand l'Homme en Bleu eut finit et qu'il se fût lavé les mains avec du savon Unita, il écouta les conseils de son médecin. Ce n'était pas l'amour qui lui manqué, mais l'oxygène. Alors il sortit de son lieu de travail, il était un peu tard pour trainer dans les rues à cet heure ci. Peut-être aurait-il des problèmes ? L'Homme en Bleu se dit que s'il ne sortait pas plus de vingt minutes personne ne lui en tiendra rigueur.
    Au fur et à mesure qu'il marchait, sans prendre garde ou lui mèneraient ses pas, il se dit que Valray en Soie était vraiment un monde à part. Un monde énigmatique et tyrannique, un monde fait pour étonner, détraquer le cerveau et les nerfs. Les siens. Il respira fortement, sa poitrine se gonfla de quelques centimètre tant il prenait cette tâche au sérieux. Il marchait vite, peut-être avait-il un peu peur. Il faut dire qu'il n'y avait personne dans les rues. Plus d'odeur de pains et de thé. Juste une odeur âcre qui lui prenait la gorge. Il pressa le pas, ignorant ou il allait, la destination n'était pas vraiment importante, ce qui comptait c'était de ce changer les idées en marchant, et de remplacer de l'amour par de l'oxygène. Le soleil brillait étonnement fort pour une heure si tardive, et le bleu dur du ciel n'était pas naturel. L'Homme en Bleu songea un instant que le décors qui s'offrait à lui, n'avait rien de naturel, comme si il était artificiel.

     

    Vous n'avez pas besoin d'amour, mais d'oxygène

    (le dessin n'est pas d'moi)

    Un texte que j'écris, je ne l'ai pas encore relu...




    2 commentaires