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Quand on est à l'écoute d'une certaine authenticité, on s'aperçoit que le chaos est là, en chacun de nous, et qu'il faut bien faire avec.
Tout va correctement, je crois.
Ni heureux, ni fondamentalement malheureux. Un état d'indifférence latent teintée d'une mélancolie qui l'est tout autant. Il y a des périodes ou j'arrête de vivre. Et chaque pas deviens plus léger, ne plus être là, laisser l'esprit s'éloigner. Devenir mort, ne plus ressentir et enfin respirer.Le retour au corps est douloureux.
Assommant, d'être de nouveau confiné dans de la chair, quand il était si plaisant de n'avoir que l'infini. De nouveau le chaos qui tambourine "boum", "boum", "boum", à toujours battre la chamade en espérant trouver dans autrui, quelques fragments de noirceurs.
Et j'ose à peine évoquer, l'horreur ineffable de l'esprit qui réalise qu'il est enfermé et soumis aux pulsions du corps.Il hai.
Malgré lui.Il aime.
Malgré lui encore.(l'image n'est pas de moi)
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