• On entend souvent parler du "poids des années"... Foutaises! Le temps nous vide.



    Elle m’a filé la nausée.
    Elle était là, devant moi, squelettique, cernée, les cheveux gras et décoiffé.
    Elle pleurait et semblait chercher dans mes bras un certains réconfort que je n’étais pas à même de lui donner.
    Face à ses larmes je devenais le monstre, l’être sordide dépourvue d’empathie et qui soupire à chacun de ses sanglots.
    Pourquoi n’accepte elle pas la solitude ? Pourquoi n’accepte-elle pas de vivre dans le chaos ?
    Je lui ai alors rappelé que rien n’était joyeux ici bas, mais que rien n’était vraiment grave non plus.
    Elle a pris ma main et l’a serré. Je sentais ses doigts osseux chercher un peu de chaleur humaine au contact de ma peau,
    mais je crois que ses trente dernières années de scotch, lui ont fait oublier que j’étais mort.


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