• La révolte des jeunes : vomir. L'ultime révolte des vieux : chier partout.

    Plus que deux examens. Et oui, suite à nos excellentes notes en Histoire de l'Imprimerie et Histoire de l'art, les deux enseignants ont décidés de ne pas faire un autre examen. Personne ne peut imaginer ma joie quand j'ai appris que j'ai eu entre 16 et 19 en Imprimerie. Demain, il se joue la matière la plus pénible : les mathématiques. Cette matière me fait penser à l'Allemand, cette langue vomitive qui me donne la nausée, les maths c'est pareil :

    J'ai toujours cette impression en cours d'arithmétique, que mon estomac va me lâcher, qu'a un moment ou à un autre, je vais rendre mon petit déjeuner sur le bureau. Et a chaque fois je me retiens :" c'est bientôt fini, encore quelques chiffres à avaler et c'est finit". Les cours de maths me rendent pâle, il n'est pas rare en effet qu'un enseignant de mathématique prononce mon prénom en me demandant : " tu es sur que ça va ? " . Et bien qu'il soit terriblement tentant de répondre que non, que la matière qu'il enseigne me donne l'impression d'en être à trois mois de grossesse : nausée profonde ainsi que les envies qu'on toutes les femmes enceintes. Envie de meurtre.  J'aimerai répondre au prof que je ne supporte ni sa matière, ni lui, être si cartésien pour mon plus grand déplaisir. Et que si j'en avais la réelle occasion, je deviendrai cannibale, moins pour le plaisir de le dévorer que celui de le vomir. J'ai souvent eu envie de me lever en pleins cours et de demander aux profs si il pouvait arrêté d'être pompeux et s'il pouvait faire partir ce petit air arrogant que possède tout matheux.

    Bien sur je ne dis rien de tout ça, et je réponds avec un brin d'insolence :

    -  Oui tout va bien merci, c'est juste que je fais une allérgie aux chiffres.

    Et dans le regard du prof de maths on croirait lire un affront. Un terrible affront, comme si je venais de dire la chose la plus abominable qu'il soit, comme si je venais d'insulter toute sa famille jusque à ses origines néandertalienne. Oui, dans le regard de l'enseignant, on croirait lire ce fameux jour où l'on découvre que l'on n'est pas aimé de tout le monde. Qu'on ne le sera jamais, quelques efforts que l'on déploie, et même qu'on répugnera à certaines personnes. Qu'elles nous vomiront.

     La révolte des jeunes : vomir. L'ultime révolte des vieux : chier partout.

    Note à moi même un esprit cartésien n'aime pas l'humour.


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