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Il n'y a que des caractères, ensuite il y a des pathologies .
La violence. Je pourrais parler d'elle pendant des heures .
Non pas qu'elle me fascine,mais je la vois tout les jours .
Je dirais même qu'il s'agit d'une invitée régulière .
Elle arrive sans prévenir-et pour dire -elle ne tape pas à la porte ,elle nous rentre dedans par mégarde et repart sans s'excuser .
Prenons mon père, le modèle type de la violence qui arrive sans prévenir .
Un homme remarquable qui a sa propre vision du monde :
" La violence est un moyen, ça vous ouvre des portes" .
Dans une autre ville que la mienne, peut-être que les portes de la Prison s'ouvrirai à lui, mais ici à Summer, la violence est une façon de vivre , ma mère m'a souvent dit quand elle me bordait : " La violence est une forme de poésie" .
Je crois que j'ai menti, papa est loin d'être un modèle type de la violence qui arrive sans prévenir . Sa surface pondérale ,ô combien généreuse, fait craquer les lattes en bois de l'escalier, qui resiste tant bien que mal à l'envahisseur .
En temps normal, quand papa monte les escaliers c'est pour me faire violence . En temps normal je me serais laisser faire en attendant que cela passe .
Mais je crois bien que dans la vie, au fils des coups que l'on peu recevoir se créer une pensée de la sorte :" je pense donc je fuis" .
Alors oui, du haut de mes huit ans, j'ai fuis,
j'ai fuis ma famille, j'ai fuis Summer .Le texte est le début d'un scénario que j'écris pour un ami ( qui pourrait faire cent fois mieux , et haut la main, mais c'est une grosse feignasse )
Tags : violence, fuis, sans, prevenir, porte
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Commentaires
Quand je dis que ça se rapproche de l'existentialisme... tu aimes Michel Del Castillo?