• Atelier

     On venait d’emménager à Téhéran.
    La maison située dans le quartier nord de la ville, sur les contreforts de l’Elbourz était un héritage d’un oncle éloigné. Ce dernier, me l’avait léguée, non pas par sympathie, mais par excuse d’avoir plusieurs fois trompée sa femme avec ma mère.

    La dernière fois que je lui ai parlé, c’était pour annoncer à sa femme que ses cornes étaient aussi longues que mon bras et je suis devenu l’heureux responsable des débris de trente ans de mariage.
    Cela m’était un peu égal.
    Quand mon oncle m’a rejoint sur le pan, de ce qui est maintenant son ancienne maison, je l’ai regardé avec lassitude, lui demandant si il avait des questions.
    Il a longuement réfléchi, et puis… Il m’a finalement demandé du même air un peu las, si je regrettais mon acte, j’ai réfléchi et j’ai dit que plutôt que du regret véritable, j’éprouvais un certain ennui.
    Il m’a scruté longuement.
    À sorti du feu de sa poche pour allumer une cigarette.
    Il s’est éloigné.
    Et tandis qu’il se fondait dans le paysage, des volutes de fumées se dispersaient autours de lui, en guise d’ultime au revoir.
    Je ne l’ai plus jamais revu.

    Atelier

     

    Machin écrit dans le cadre d'un atelier écriture dans mon école.


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