Ici Mlle.Steiner encore de passage ...

Hier au lycée c'était assez comique (oui après ce post là j'arrète de raconter ma vie ) . Après le repas, alors que notre classe devait ce diviser en deux pour aller chacune dans un cours différent , notre prof principale Mme.Soderbergh nous a dit avec un ravissant sourire au visage :

- Les enfants un peu de silence, nous allons visiter le cimetière de Crêt de Roc .

Elle avait un air asser gentil comme si c'était une bonne nouvelle . Moi je me retenais de rire trouvant la tête de mes camarades assez éttonnante .

Il pleuvait des cordes les passants pouvaient voir une classe entière marcher sous la pluie accompagné de notre prof principale qui marchait tout devant l'air contente ainsi que deux autres accompagnatrices .

On ralait un peu parce que il pleuvait et que quand même :"un cimetière quoi" .

- Bin quoi, c'est quoi le problème avec les cimetières ? A demander Mme.Soderbergh l'air de dire :" mais enfin c'est un lieu de ballade comme un autre "

- Oh rien ,c'est très gai je trouve, et puis pars ce temps magnifique ... Ai-je ironisé. Ce qui me faisait le plus rire c'est qu'on puisse allier le mot " visiter" à "cimetière " normalement on dit plus " se rendre au cimetière " ou " voir le cimetière " ou encore "me recceullir au cimetière " . Et bien là non, on va visiter le cimetière . D'ailleurs on a eu une visite guidé qui était assez interessante , j'ai vu le nom d'un des aieuls (sans doute ) de mes profs de Kendo.

Mon dieu qu'il pleuvait . L'humeur des profs allé en ce dégradant Mme.Soderbergh était resplendissante,elle semblait boire les paroles de la dame qui nous racontait à qui appartenait tel ou tel tombe . La deuxième accompagnatrice ne faisait que de dire :"taisez-vous " mais elle n'affichait pas un avis très précis de ce qu'elle pensait de la visite . La troisième accompagnatrice ...Tirait la gueule (légèrement ) disant: " je serais bien rester au lit moi"

-Vous n'aimez pas ce que vous faites Mme ai-je demandé .

- Pas aujourd'hui m'a t-elle répondut en réajustant ses gants violet et en resserant son echarpe très ...Rose .

Après cette visite légèrement macabre, non nous ne rentrons pas aux lycées pour poursuivre les cours ,nous allons visiter les endroits assez historique de ma ville adoptive .

Frenchement sous un beau soleil ça aurait été super sympathoche hein, quoi que moi j'ai bien aimer la visite ,ça augmente ma culture générale (si étriqué) et puis je connais un peu mieux la ville .

Enfin après deux heures sous la pluie , on en avait marre chacun disait :" moi en rentrant ce sera : douche chaude chocolat chaud et gateau " . Mme.Soderbergh qui depuis un léger quart d'heure avait l'air agacer ( c'est étrange, pourtant nous sommes une classe ADO-rable ,il n'y a pas de quoi s'agacer ...Voyons !) nous a dit :

- Allez on ce dépêche de rentré au lycée et je vais acheter des gateaux et à boire .

Du coup on est rentré dans une bonne humeur assez convivial , Mme.Soderbergh est arrivé un petit quart d'heure plus tard avec à manger et à boire .

- Vous me faites un compte-rendu de ce que vous avez appris aujourd'hui en même temps que vous mangez . A déclarer la prof .

On a râler un petit coup pour le principe,mais la journée était sympathique

Une vue funèbre non ?

Je crois que je suis fatigué . Non pardon , je suis fatigué ! Je deviens insomiaque. J'ai des cernes un peu violacé ,et dire que je suis métisse ,normalement ça ne devrait pas marqué tant .

Déjà que je suis une colérique dans l'âme ,je veviens à fleur de peau . Mais en fait j'ai peur de devenir paranoïaque . Et en allant voir Black Swan ça ne c'est pas arranger ( si ce n'est pas un début de paranoïa ça ) . paranoïaque qu'ils ne sont pas tous après moi.

Je crois que ma crainte de devenir paranoïaque est à son apogée , je me documente sur le sujet ;" qu'est-ce que la paranoïa en réalité"?

Ce que je retiens c'est qu'il s'agit d'une maladie mentale ( parce que en plus de ne PAS être parano, je suis hypocondriaque ... Mais avec un brin de réfléxion, les hypocndriaques ,ils sont bien paranoïaque ) .

C'est aussi un sentiment de persecution...Pourtant je ne suis pas Juive ( Comment ça je fais des blagues de faibles ?) .

De toute façon je sais que je suis paranoïaque ,mais ce n'est pas parce que  je suis paranoïaque qu'ils ne sont pas tous après moi .

Changeons de sujet ... Il y a quasi un an, j'ai écrit 188 pages , je pense que je me les relirais, ça fait toujours étrange de ce relire et de constater une quelconque évolution .Faudrait surtout que je retrouve mon dossier .

Ha l'espoir fait vivre .

Je me rappelle d'une personne de mon entourage qui se plaigner que je dise toujours cette phrase :" l'éspoir fait vivre " ( car effectivement c'est une phrase que j'emploie à foison ) . On s'était même disputer à ce sujet mais finalement cette fameuse personne avait fini par me dire :

" Oui l'espoir fait vivre et en plus il fait vivre bien "

Ici Mlle.Steiner, Je suis juste de passage parce que je n'ai pas trop le temps .

Cette semaine c'était un peu la merde au lycée ...Déjà Jeudi, on a appris que l'année prochaine il y aura neuf personnes de nôtre classe qui se feront viré, obligatoirement .

Et on l'a appris très durement. On était tous assis à nos places respectif quand notre prof principale que ,nous appelleront Mme.Soderbergh, est entré dans la salle en commençant sont discours par :

- Il y vraiment des petits con dans cette classe .

Bien sur personne n'a osé parlé parce que chacun sait que si elle devient vulgaire, c'est qu'il y a un problème .

Et Mme.Soderbergh continue :

- Des petits con avec de l'eau dans le cerveau .

En fait elle se met à crier, elle devient rouge, elle a les larmes aux yeux , elle raconte que notre classe c'est du n'importe quoi, qu'il y a aucun respect qu'elle s'arrange pour modifier notre emploie du temps en notre faveur, mais personne ne viens .

Jusque là , je ne me sens pas concerné , mais je la regarde assez ahuri . Mme.Soderbergh ce calme l'espace de trois seconde et reprends:

- Et bien les petits cons qui ont de l'eau dans le cerveau, il va falloir ce calmez .

Elle prend un feutre et marque au tableau :

- <<25>> << 16>>  << 9>>

Chacun la regarde interloqué car on ne comprends absolument pas les chiffres qu'elle à marqué au tableau

- Voilà , vous êtes 25, pour la fin de l'année prochaine il nous faudra une classe de 16 donc il faut qu'il y ai  9 personnes qui partent . Qui seront viré .

La il y a un frisson général. Mme.Soderbergh est au point de , oui je peu le dire, de rupture, si quelqu'un s'exprime mal , c'est sur elle va éclater en sanglot .

Plus fort que moi, je laisse échapper un " Putain " .

- Oui Putain tu peu le dire . Son bras ce met à trembler , ses yeux ont gonflé et son rouge ( c'était flippant )

Une autre fille demande :<< Mais pourquoi il faut réduire les classes ? >>

-Mme.Soderbergh s'écrie (en mettant la main sur son cœur )

- Vous n'êtes pas sans savoir que les profs sont payé aux nombres d'élèves, donc si on enlève des élèves on supprime des profs et donc l'état perd moins d'argent etc ?

Personne ne semblait le savoir :

- Mais nous on en a repérer en partie de ces neufs qui vont partir . Tout les petits cons avec de l'eau dans le cerveau , ils ont itérer à changer de comportement ,mais tout de suite .

Elle se tait, non pardon, elle se calme, elle sert le poing , se retient de pleurer en clignant des yeux .

- Je vous dit ça car je suis énerver qu'il y en ai neuf qui partent , et que je fais un boulot que j'aime et ...Énerver qu'on ne puisse pas vous laisser une chance .

- Mme.Soderbergh ceux qui partent ce seront ceux qui auront les plus mauvaises notes ? A demandé quelqu'un avec assez de douceur pour ne surtout pas que la prof , déjà bien à fleur de peau, nous étrangle tous .

- Pas forcément , ceux qui ont le plus mauvais comportement .

Et là tout le monde c'est dit :" Et meeeerde " .

Tous ça pour dire que c'est bien la merde . Putain de merde .

Dessin de ....Moi

Je ne suis plus dans mon corps. Je suis au dessus . Je flotte .C'est agréable, j'ai l'impression qu'ici il ne peu rien m'arriver . Je me sens en sécurité, je n'ai plus de tourment ,plus rien ,juste une immense envie d'offrir de l'amour.
J'ai toujours voulu me voir de mes propres yeux. Sans l'aide de miroir bien sur . Je ne suis pas spécialement beau . Mon nez aquilin ne me met pas en valeur, mais la beauté extérieur est éphémère, intérieurement je ne me désecherai jamais. Jamais.
J'entends un bruit. C'est possible ? Je ...Je suis complètement aspiré , je tombe , je ne cris pas, je crois que j'ai confiance. Confiance en moi et en la vie .
J'ai heurté quelque chose, malgré le bruit qu'a fait la collision, je n'ai mal nul part ,mais je suis sonner. J'ai la tête qui tourne . Je ne vois plus rien. C'est malin, j'aimais bien flotter au dessus de mon corps, il y avait des teintes violettes et bleu . C'était paisible . Tristement paisible. Et on m'enlève la vue . Tiens ,j'entends. Je ne sais pas ce que j'entends mais je l'entends. Un son. Un son qui tire sa sonorité dans les aiguës. On m'enlève la vue, mais j'y découvre l'ouïe . Un autre son intervient
celui là  me percute comme une vague qui se heurte aux rochers . C'est puissant , et beau .
Le son devient de plus en plus précis , j'arrive à discerner des voyelles . La sonorité aiguë semble emplie d'émotion.
Moi je retrouve un peu mes esprits enfin surtout ma vision, ce n'est pas encore bien défini, c'est flou .
Deux formes se tiennent devant moi . Enfin du moins c'est ce qu'il me semble . Cette vue troublé est bien insupportable. Je préfère ne rien voir. Tout comme un sourd préfèrerait ne rien entendre, plutôt que ce sifflement permanent qui le poursuis à vie .
Le son aigue semble entré en euphorie, tandis que le son grave semble ramener le son aiguë à la raison.
Je discerne les deux formes , du moins il y a un homme et une femme .
- Papa, Maman ? Ai-je murmuré .
C'était bien eux ,ma mère les yeux rougis ,mon père le regard lointain et triste.
Et moi ? Ou suis-je ? Je suis allongé et il y a des fleurs à côté de moi . L'odeur de mort qui plane dans l'air et le blanc trop blanc des murs, me laisse deviné que je suis à l'hôpital .
- Il c'est passé quoi ?
Ma mère entre en sanglot, mon père la serre dans ses bras . En parlant de bras , je ne sens plus les miens.
- Mes bras ? Ai-je dit dans une plainte étouffé ,je ne le l'ai sent plus .
- Ce...Ce n'est rien mon chéri gémit ma mère .  Mes deux bras sont complétement paralyser .
- Mais que ...Que c'est-il passé? Ai-je demandé à mon père qui parvenait à contenir un certain sang froid .
-Rien mon fils, rien il ne c'est absolument rien passé.
-Il y a de la visite pour toi mon amour . A dit ma mère en ouvrant la porte tout en appelant quelqu'un . Ma copine .
Mes parents sont parties et je me suis retrouvée en tête à tête avec Marina,elle en position de force,  moi  en position de faiblesse paralyser et allongé dans un lit inconfortable .
-Salut me dit-elle
Je vois dans son regard le chagrin qui la hante j'y vois aussi de la pitier .
Je n'aime pas cette pitié.
-Que c'est-il passé ? Ai-je articulé
-Rien, rien du tout .
Je m'énerve:
-Je ne me suis pas retrouvé ici par hasard dit moi!
Elle me fait signe que non en ajoutant un " je t'aime " .
Pour la première fois de ma vie, je comprends que moi, je ne l'aime pas , je n'aime pas ce qu'elle est ,en fait, je ne pourrai jamais aimé quelqu'un qui a autant mauvais gout au point de m'aimer moi .
-Si je n'ai rien , tu m'explique ce que je fais dans cet hôpital ? ça m'agace, en plus mon menton me gratte .
Un médecin arrive, et me demande si je vais bien:
- C'est un miracle à t-il ajouté
- De quoi ? Ai-je supplié
Marina sanglote
- Mr. Schneider , combien font six fois sept ? Me demande le docteur contre toute attente .
Interloqué je lui répond quarante deux.
- Fascinant ...Tout à fait fascinant.
J'observe un peu mieux Marina, elle a quelque chose de changé, de différent,une sorte de maturité que je ne lui connais pas, son visage semble marqué par le temps .
- Qu'est-ce qui est fascinant ?
-Vous savez parler, tout semble normal .
-Bien sur que je sais parlé, j'ai beau avoir les bras paralysé je ne suis pas un abrutis. D'ailleurs ce serai très gentil de m'expliquai pourquoi je suis dans cet état.
-Oh, trois fois rien Mr.Schneider .
Je lui répond par une citation très connu :"Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme." Apportez-moi un miroir s'il vous plait .
Marina sort de son sac à main rouge carmin un petit miroir à maquillage.
Moi aussi j'ai changé, mes traits de visages sont plus dur, j'ai du mal à me reconnaitre.J'ai des cicatrices de partout , une balafre traverse tout mon visage.
Le docteur semble prendre pitier de ma tête horrifié par les dégâts du temps .
- Mardi 4 Aout 2011 un camion vous percute très violemment .
Ce même jour, vous êtes apporter à la clinique Du Pancréas ,ou on vous mettra en salle de réanimation , vous êtes sauvé de justesse , on vous mets en coma artificiel mais vous ne vous réveillez pas .
- Cela fait combien de temps que je ne me suis pas réveillez?
- 13 ans dit Marina en baissant les yeux au sol .
-Mais ça veut dire que j'ai 39 ans ?
Marina et le Docteur acquiesce .
- Et toi Marina, qu'a tu fais pendant mon abscence ?
La réponse tarde à venir ,mais elle lâche:
- Je ne t'ai pas attendu, enfin si , deux ans , et puis je suis allé faire ma vie . Comprends moi, je pensais que ...
Je reste moi aussi un temps silencieux et lâche :
-Ce n'est rien , n'est-ce pas ce que vous m'avez dit vous trois depuis mon réveil ? Rien! Ce n'est rien, oui après tout, il ne s'est rien passé, ni accident, ni treize ans de coma. Vous avez raison, c'est absolument rien comparé à la misère social, mais ce rien pour vous est l'immensité pour moi  . Je pleure , j'ai une boule au ventre .
Marina m'a murmuré :
-Si on t'a dit qu'il y avait rien, c'est parce que tant qu'il n'y a rien d'expliqué, rien n'est définitif.

Nouveau design . Ne vous moquez pas , c'est moi qui l'ai fait , donc il n'est pas extraordinaire,mais il est moins "fillasse" que l'autre (qui mine de rien était vraiment bien rose. Enfin j'aime bien le rose) là on passe un peu d'un extrème à l'autre. Il n'y a pas de demi mesure avec ma noble personne (voyez-vous ça:"nôooble personne). En parlant de "Demi Mesure" l'année dernière, ma prof de math m'a offert un marque page ( cadeau d'aurevoir, elle sait que j'aime lire) et elle avait marqué :" De la mesure en toute chose"-Pythagore.

En blaguant je lui ai demandé si elle avait fait exprès de mettre une citation de Pythagore, que je ne peu absolument pas me sentir (ni me voir) .Elle m'a dit que non. Je lui ai demandé ce que ça voulait dire , je comprenais bien évidemment la phrase mais pas son sens.

De ça petite taille elle a inspiré très longuement et m'a répondut:

- ça veut dire qu'il ne faut pas être ou TOUT noir ou TOUT blanc. Il faut trouver un juste milieu .

Je l'ai regardé interloqué:

- Et j'y arrive ? Ai-je demandé avec une très grande intelligence ( j'ironise hein?!)

- Un peu mieux. M'a t-elle répondut

et ce fût notre dernier véritable échange .

D'ailleurs ce marque page je l'ai complètment paumé, enfin j'étais plus attaché à la phrase qu'a l'objet en lui même . Et puis m'a prof d'art actuel m'en a donné un autre (enfin ...) , enfin elle m'a donné ce qui lui tomber sous la main car elle avait pitier de mes :"Putain de bordel de merde j'ai perdu mon putain de marque page, comment je vais retenir ma page 32 moi" . Elle est venu me voir est ma dit :

-Tiens pour ta page 32 .

J'ai grogné merci . Et j'ai repensé à :"De la mesure en toute chose" . Je trouve cette phrase laide .Tiens

j'ai une phrase de Eugène Sue les mystères de Paris en tête :

Tu es laid... soit térrible , on oubliera  ta laideur. Tu es vieux... sois énergique, on oubliera ton âge.

Cette phrase est laide,mais pas terrible .