• Des « je t’aime » de 14 juillet

    (Dessin finit à l'instant)


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  • Finalement je reste à Saint-Étienne pour 5 ans (si je réussis mes études supérieures bien sur). Je me demande quelle vie je rate à Rennes. Peut-être que mon train de vie aurait été meilleur, peut être que je serais tombée sous le charme des petites rues pavés, que j'aurais apprécié les journées de shopping entre deux glaces. Peut être que j'aurais eu du mal avec la distance, être loin de tous, loin de vous, loin de moi même. J'aime cette vie que je suis condamner à ne jamais connaitre, parce-que je peux la fantasmer encore et encore. À Saint-Étienne, les choses sont déjà plus ou moins ancrés, c'est ma terre sainte, ma terre de repos. Là ou, de défaite en défaite, je grandis, la ou je peux être moi enfin. L'authenticité, voilà comment la résumer. Et je ne sais pas si j'ai fais le bon choix. 

    "tu ne l'a quitteras jamais cette ville" m'as t-on dit un jour, alors que de mauvaise foi je nier en clamant que j'haïssais cette ville de charbon et son brouillard pénétrant. Je mentais

    Pourquoi ne pas aller en Bretagne alors ? 

    Parce-que Saint-Étienne est une ville hors du monde, loin de la mégalopole ; ville de coeur teintée de la nostalgie des commencements, je ne peux que tomber amoureuse. 

     

     

    On a toujours le choix. On est même la somme de ses choix.


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  • Tout va correctement, je crois.
    Ni heureux, ni fondamentalement malheureux. Un état d'indifférence latent teintée d'une mélancolie qui l'est tout autant. Il y a des périodes ou j'arrête de vivre. Et chaque pas deviens plus léger, ne plus être là, laisser l'esprit s'éloigner. Devenir mort, ne plus ressentir et enfin respirer.

    Le retour au corps est douloureux. 

    Assommant, d'être de nouveau confiné dans de la chair, quand il était si plaisant de n'avoir que l'infini. De nouveau le chaos qui tambourine "boum", "boum", "boum", à toujours battre la chamade en espérant trouver dans autrui, quelques fragments de noirceurs. 
    Et j'ose à peine évoquer, l'horreur ineffable de l'esprit qui réalise qu'il est enfermé et soumis aux pulsions du corps. 

    Il hai.
    Malgré lui.

    Il aime.
    Malgré lui encore. 

     

    Quand on est à l'écoute d'une certaine authenticité, on s'aperçoit que le chaos est là, en chacun de nous, et qu'il faut bien faire avec.

    (l'image n'est pas de moi)


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  •  

    Dessin fait il y a quelques temps 


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    Dessin fait pendant une période de révision. Je l'avais enregistré "jusqu'à l'infini". Je ne sais plus trop pourquoi. Inspiré du Cri (encore et encore, toujours et toujours). Je ne sais pas pourquoi mais ce tableau m'obsède.


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