• Gif Scolaire 2

    Gif Scolaire 2

    Gif Scolaire 2

     

    Quelques Gif réalisé pour un projet scolaire.


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  • Je recherche dans les grandes mégalopoles, l'absence criante d'humanité. Perdre mon individualité, être groupe, être masse. M'égarer dans les colonnes de fonte aux hauteurs colossales, disparaître. La puanteur de l'essence. La puanteur de la ville. La transpiration. Le métro. Les regards vides. La routine. Se sentir démesurément petit. Insignifiant. Le désespoir à chaque pas, perdu dans le béton. Perdu dans le "trop-grand", dans ces bruits saisissants. J'aime dans les grandes mégalopoles l'absence, l'abandon. L'abandon de soi, à la ville, dans la ville. L'absence de nature me va à ravir. Je suis née dans la ville, je suis ville. La nature m'effraie, le bitume me rassure.

     

    “Une ville finit par être une personne.”

     

     

    Année étrange.

    Je ne finis pas mon deuxième semestre, j'envoie littéralement chier cette école d'ââârt adepte de la branlette intellectuelle et de la pédagogie. Je découvre des mois de passions. La colère s'en va un peu, reviens parfois, mes idées noires aussi. Je ne regrette pas, cette semi année sabbatique sortie de la solitude, sortie du noire et certainement  de la peur.


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  •  On venait d’emménager à Téhéran.
    La maison située dans le quartier nord de la ville, sur les contreforts de l’Elbourz était un héritage d’un oncle éloigné. Ce dernier, me l’avait léguée, non pas par sympathie, mais par excuse d’avoir plusieurs fois trompée sa femme avec ma mère.

    La dernière fois que je lui ai parlé, c’était pour annoncer à sa femme que ses cornes étaient aussi longues que mon bras et je suis devenu l’heureux responsable des débris de trente ans de mariage.
    Cela m’était un peu égal.
    Quand mon oncle m’a rejoint sur le pan, de ce qui est maintenant son ancienne maison, je l’ai regardé avec lassitude, lui demandant si il avait des questions.
    Il a longuement réfléchi, et puis… Il m’a finalement demandé du même air un peu las, si je regrettais mon acte, j’ai réfléchi et j’ai dit que plutôt que du regret véritable, j’éprouvais un certain ennui.
    Il m’a scruté longuement.
    À sorti du feu de sa poche pour allumer une cigarette.
    Il s’est éloigné.
    Et tandis qu’il se fondait dans le paysage, des volutes de fumées se dispersaient autours de lui, en guise d’ultime au revoir.
    Je ne l’ai plus jamais revu.

    Atelier

     

    Machin écrit dans le cadre d'un atelier écriture dans mon école.


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    On venait d’emménager à Téhéran.

     La maison située dans le quartier nord de la ville, sur les contreforts de l’Elbourz était un héritage d’un oncle éloigné. Ce dernier, me l’avait léguée, non pas par sympathie, mais par excuse d’avoir plusieurs fois trompée sa femme avec ma mère. 

    Cela m’était un peu égal.

     

    Ma femme s’était chargée du déménagement, me vantant la beauté de Téhéran sur mon lit d’hôpital. Elle avait hâte que je goûte aux doogh’un, cet étrange mélange de yaourt, d’eau de sel et d’épices. Ou que je m’émerveille devant la mer Caspienne qui selon ses mots était le plus grand lac salé au monde, agrémenté d’une multitudes de petits bateaux pêcheurs et de petites îles sablonneuses. 

     Ma femme me décrivait un portrait charmant de Téhéran, qui me donnait presque envie de sortir de ma convalescence pour constater cela de moi même. 

    Pourtant, en prenant le taxi quittant Imam Khomeini aéroport pour se diriger ver le quartier nord, je n’ai trouvé aucun charme à la ville. Elle me laissait indifférent. Il faut dire que je n’étais pas tellement enthousiasme à l’idée d’emménager en Iran. Ma femme avait refusé que je revende la maison, pensant que la chaleur iranienne me changerait les idées. 

     

    En arrivant devant la maison, j’ai payé 10.000 rials le chauffeur et lui en ai donné cinq cent de plus pour qu’ils mettent les bagages à l’intérieur, et nous sommes allés nous coucher sans prendre la peine d’explorer notre nouvelle demeure, car le lendemain, ma femme commencée de bonne heure son nouveau travail à l’Ambassade.

     

     

    Je me suis réveillé vers neuf heure et me suis servi du café que Mary m’a laissé en partant. Vers midi, je me suis décidé à sortir en ville pour aller faire quelques courses. J’ai dévalé la pente qui menait au centre ville, tandis que la brûlure du soleil gagnait mes joues et faisaient perler quelques goutes de sueur dans mes sourcils. En arrivant dans le centre, j’ai été saisi par l’odeur de la pollution qui m’a donné une nausée qui ne me quitterai que le soir même. Elle me hantait. L’essence mêlée à la transpiration de la ville, l’odeur du bitume cuisant, laissant échapper des effluves d’Arak et de vomis, sans doute dégueuli quelques heures plus tôt, le remugle du poissons pêché le matin même bouillonnant sous un soleil en feu. Les petites rues perpendiculaire à la grande avenue puaient l’urine et la moiteur. Les vêtements des enfants suspendu aux fenêtres, infatigablement lavée par des mères incapable de se défaire par des odeurs. 

     

    Pendant la maladie, je ne sentais plus rien

     

    Début d'histoire pour un projet dans mon école. 


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