• - Le pire dans cette histoire, c'est que tu es quelqu'un d'intelligent, et tu sais pertinemment qu'il est interdit de boire dans les couloirs. Mais il faut toujours que tu te rebelle, ne respectant rien, ni le règlement intérieure, ni moi d'ailleurs. 

    C'est qu'elle n'avait pas l'air contente. Son teint rouge qui s'accordait avec ses chaussures en témoignait. Je me suis sentie obligée de répondre, ne serait-ce que par un soucis de vérité :

    - Mais je ne suis pas en train de boire, j'ai juste la bouteille dans ma main. Il existe tout de même une différence entre les deux.

    - Mais quelle insolence, tu sais que je pourrais te la prendre ta bouteille ? Tu le sais ça ? 

    - Vous la voulez ? Ai-je demandé en lui tendant mon coca cola zéro.

    Toute cette histoire a mal fini, un combat de coq qui ne menait à rien. Mme.Teintrouge m'a emmené chez la directrice hurlant un :"et n'oublie pas l'objet de ton crime", qui désignait subtilement ma bouteille de coca. La chef de l'établissement, un peu agacée par une histoire tant inintéressante qu'ennuyante, m'a ordonné de retourner en cours et de m'excuser auprès de Mme.Teintrouge. Ce que j'ai fait, en oubliant peut-être, la deuxième partie de sa phrase.

     

    Je n'ai pas pu m'empêcher d'illustrer cette scène.


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  • Mon plus grand malheur, n'est pas tant mon départ de La Vierge. Car on s'y fait, à cette longue séparation, les gens ne deviennent plus qu'un pâle souvenir, une ombre incertaine qui laisse place à un tout léger sentiment de nostalgie. Non, mon plus grand malheur, c'est ce divorce forcé. Cette séparation non assumé, douloureuse ; quitter Saint-Étienne, c'est renoncer à toute l'humanité qu'elle m'a apporté. J'ai aimé cette ville et le sentiment de renouveau qu'elle a sût provoquer en moi. 

     

     

    Nos bras sont des vagues, ils prennent comme ils rejettent.

    (l'image n'est pas de moi)

     En pleine recherche pour les BTS. Après avoir mis en priorité les écoles parisiennes puis le BTS de Lyon, je suis profondément déçue par les autres villes. Il y a par exemple un des BTS que j'envisage dans la ville de Illkirch-Graffenstaden... Non mais Illkirch-Graffenstaden, comment je pourrais m'en sortir dans la vie avec un nom pareil ? Parce-que d'une, je serais incapable de l'écrire sur mon CV et de deux, je serais incapable de le prononcer. Mais il y en a aussi à Montereau-Fault-Yonne, ou Boulogne-Billancourt...C'est sur que tout de suite, Roubaix ça parait un peu moins "exotique". A croire que les écoles ne se situent qu'en région parisienne, puis dans la province profonde. Enfin j'espère que je serais prise à Paris ou Lyon, parce depuis tout à l'heure, je ne fais que des copié collé pour écrire :"Illkirch-Graffenstaden". 

     

     


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  • Mon examen de physique a eu lieu tout à l'heure. Comme je le disais dans un post précédent, l'année dernière, le prof', n'a pas pu  jouir de ma présence en cours... J'avais un peu renoncé, lors de mes révisions (mais peut-on parler de "révisions" quand on ne va jamais dans un cours ?) périlleuse, à avoir la moyenne. Enfin disons que je m'étais faites à l'idée de ne pas réussir cet examen, vu que dans un sens, je l'ai bien cherché. 

    Du coup, c'est l'air un peu penaude que je suis arrivée dans la salle de physique. Saluant l'enseignant d'un bref signe de tête, comme pour dire "ceux qui vont mourir te salut". Les sujets sont distribués...C'est parti. 

    Ça commence par un TP expérimentale. Je n'avais jamais entendu parler de ça, je devais proposer la manière dont j'allais effectuer mon TP, enfin emettre une hypothèse...Des hypothèses. Et autant dire que ce ne fût pas très concluant. Ensuite j'ai du faire un TP, un pas expérimental, un vrai de vrai. J'ai vaguement rigolé parce-que je n'avais jamais vu une seule des machines proposés. Je ne soupçonnait même pas leurs existence...C'est dire. 

    - Il me semble qu'en BAC pro on a le droit à des fiches qui explique le fonctionnement des machines. Ai-je dit au prof, avec espoir.

    - Roofl, c'est tellement facile m'a t-il répondu.

    - Oui, oui, mais vu que c'est un "droit", j'aimerai bien l'avoir s'il vous plait. 

    Et c'est comme ça que je me suis retrouvé avec une feuille qui m'expliqué que faire et comment le faire. Je m'en suis pas trop mal tiré, je crois. 

     

    Enfin bref. Demain exam de maths. 

     

     

     

     

     


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  • Dans le train. 

    J'essai de dormir. Mais c'est impossible. Il y a cette fille là, qui a son téléphone greffé à l'oreille, le fond de teint de qui coule sur le téléphone mobile. Mais ce n'est pas tant, ce que je peux appeler "vulgarité" qui me dérange, je suis assez tolérante en terme de mauvais goût, chacun est libre de ressembler à un Kandinsky s'il le souhaite. Non, le plus dérangeant, c'était qu'elle criait au téléphone. A moitié en larmes, anéantie même, à l'idée que son "coeur" ne l'abandonne. "Jamais je ne te mentirais sur ça, je te promets qu'on va tout arranger". Une gerbe de larmes ponctués de "mon amour" "me fait pas ça" "je t'aime". Voilà qui me tire de mon envie de dormir, ça m'intrigue, tout ce pathos. Ce côté théâtral de dire, la main sur le coeur :"tu es toute ma vie". Et mon absence de compassion de s'étonner de cette phrase :"tu es toute ma vie" pire même "sans toi je meurs". Je n'avais jamais pensé qu'on pouvait réduire une personne à toute sa vie, même si on l'aime. Peut être que je suis de nature beaucoup moins passionnée et que je raisonne plus facilement ainsi :'"tu es toute ma vie, jusqu'à preuve du contraire". Le preuve du contraire arrive rapidement. Et la demoiselle au téléphone semblait penser que de réitérer son :"tu es toute ma vie", amplifié sa sincèrité. Parfois j'ai l'impression qu'on a tendance à confondre "l'amour" et la "peur d'être seul". Je prenais chacun des "je t'aime" pour des "me laisse pas seule", chacun des " tu es tout pour moi" pour des "si il n'y a personne pour me voir je n'existe plus". Ça m'a semblé egoïste ; tellement humain. 

     

     Il m’a sauvée de toutes les façons possibles dont on peut sauver une personne…

     


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  • En pleine révision. 

    L'année dernière j'ai du aller cinq fois en physique...Soit un mois complet et un seul cours au second semestre. Pourquoi déjà ? Pourquoi j'ai fait ça ? Je vais toujours en cours, sauf quand on a une surcharge de travail, au quel cas je m'en vais dans un bar réviser un peu. Pourquoi suis-je allé si peu de fois en cours de physique l'année dernière ? Je ne sais plus. Pour finir mes journées du vendredi à 12h ? Peut-être, mais je ne pense pas. Pas autant de fois. Pour apprécier une après midi de libre, il faut que se soit occasionnel, pas récurrent. 

    Tout à l'heure j'ai ouvert le cahier de physique prêté par une camarade de classe, qui a suivie tous les cours. La réponse est là. Si j'ai abandonné les sciences, c'est parce-que il n'y a pas de cours. Sauf si on considère qu'une introduction est un cours, auquel cas je m'excuse. Pas l'ombre d'un cours, que des TP, et des TP qui emploi du vocabulaire qui nous est, à aucun moment donné. Le cahier de ma camarade de classe, bonne élève, est un brouillon, c'est bagdad. Des ratures, des gribouillis de formules rayés. N'étant aller que cinq fois en cours, l'année dernière, j'essaie de m'imaginer ce qu'on pu être tous les autres cours. J'imagine parfois le prof dire des banalités du genre :"le son ça fait du bruit, il faut un émetteur et un recepteur"....Maintenant avec un GBF et un oscilloscope calculer moi la fréquence.  Vous avez vingt minutes. Sans détail. Mais qu'est-ce qu'un GBF ? Comment ça marche ? Et surtout il n'y a pas une formule quelque part ? Pour cette fameuse fréquence ? On la trouve ou ? On a pas de fiche qui explique ? J'imagine l'enseignant de physique se dandiner entre les rangés, rire un peu de l'incompréhension des élèves, puis retourner à sa tasse de café en parfait j'menfoutiste qu'il est. Je l'imagine dire à tout va :"mais c'est facile roooh, un peu de bon sens". En maths on nous répète toujours :"un peu de logique", en physique, c'est "un peu de bon sens". Pour moi quand je ne viens pas en cours car il n'y a aucune explication, c'est faire preuve de bon sens. 

    Quoi qu'il en soit, mon examen est mercredi. Parfois quand je croise Mr.Bonsens dans les couloirs, j'ai le sentiment qu'il a hâte de voir ce que ça va donner, il semble impatient de me dire :"HA ! Si tu étais venue, tu aurais eu une meilleure note". Mais je lui rappelle toujours, en souriant, que sa matière est coef 1, et qu'elle n'a pour ainsi dire, aucune importance. 

    (l'image n'est pas de moi)


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