• Et demain deux oraux, un blanc et puis LE grand oral. LE fameux oral, celui qui donne parfois la nausée. J'avais complètement oublié la pression des examens, après deux années poncutées de CCF, ma troisième année fût la plus calme (la plus lisse aussi), pas l'ombre d'un examen en vue, ou si, un petit en art appliqué et un en sport. Rien de bien dramatique. Mais je ne sais pas ce qui m'inquiète le plus pour LE grand oral de demain, le fait que je ne le prépare pas, ou mon côté incroyablement relax. De toute façon je ne suis obsédée que par ce que je fais après ce fichu BAC, que par les écoles que je vise, que par la rédaction de ma (mes) lettre(s) de motivations...D'avoir des bonnes notes ; un bon dossier. Mais bon dieu ouai, qu'est-ce qu'elle m'obnubile cette lettre de motivation, les inscriptions sur APB se font en janvier, et je commence déjà le brouillon...Pour manquer de spontanéitée je pense qu'il n'y a pas de meilleure idée que de commencer une lettre de motiv quinze ans (au moins) à l'avance. 

     

    Aller, je vais aller le préparer un peu cet oral, je dois tenir vingt minutes. Vingt minutes de blahblah angoissant que je dois transformer en un épisode homérique, vingt minutes creuses que je dois remplir par de grands sourire polis ponctués d'une dizaine d'éloges à l'égard de mes  lieux de stages. Vingt minutes pour transformer l'ennuie éprouver sur ces 16 semaines, en quelque chose de frais et passionné. Vingt minutes d'hypocrisie, total. J'ai déjà un gout amer dans la bouche, qui me restera le temps de ces quinze jours de vacances et qui me pourrira même mon repas de Noël. Fichu examen. 


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  • Dessin finit à l'instant. 

    Je ne dessinerais plus JAMAIS dans un format A2 avec un ordinateur qui lague à mort. Enfin je dis ça, mais je suis contente, je vais pouvoir me faire des posters...


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  • On y arrive, à cette course à la Mise À Niveau en Art Appliqué (MANAA). Et bien sur on vise le public, parce-que c'est chouette le public, c'est gratuit et puis c'est côté (mais c'est surtout gratuit). Ce n'est pas mon côté vénal qui ressors, mais plus qu'à 7000 euro l'année dans le privé... Mais le public c'est dur d'y accèder, là ou le privé ne prend qu'au portefeuille, le public lui, ne se cantonne qu'au dossier scolaire. Que dis-je, au saint dossier scolaire. Et puis y'a postbac qui vient faire chier. Trois voeux. Uniquement trois voeux. Trois voeux ridicule qui nous oblige à nous assurer une place dans le privé...Alors par pessimisme ou bien peut être par prudence, qui sait, Condé m'attends dans quasi une semaine, pour un rendez-vous. J'espère que je serais prise dans le public, je n'ai pas tellement l'envie d'aller dans une usine à fric (qui prend 11 MANAA de 25 élèves, sans leurs garantir d'intègrer le BTS de leurs choix, et sans possibilité, à moins d'avoir un grand talent, de rejoindre un BTS public..ouai s'mal vu le privé, m'voyez).

    Tout cela me fatigue d'avance, m'éprouve mais surtout, et au dela de tout, m'ennuie. Ça m'ennuie d'avance de devoir intégrer un monde, une manière de voir élitiste, d'écraser l'autre pour briller, ou de me faire écraser par l'autre pour qu'il puisse briller. Ça m'ennuie déjà de devoir jouer la comédie, de me déguiser, me façonner et j'ose le dire, m'adapter. C'est certainement une des rare chose que j'ai appris en stage, à m'adapter. Aux normes, aux règles, sans pour autant masquer ma mauvaise humeur naturelle, ni même en devant hypocrite. Il est toujours possible de dire ce que l'on pense, moins brutalement certes...Mais ça m'ennuie déjà. Certains me diront alors que c'est le monde de la com' qui m'ennuie, si hautin de ce que j'en ai vu, si egocentrique. Mais je continue à me dire que la MANAA et tout ce qui en découle, offre un vaste apprentissage des logiciels, de techniques de dessin and co, et c'est seulement la manière dont on utilise ces techniques qui importe. L'usage qu'on en fait. Mais bon, je ne suis pas encore parisienne, donc je suis encore un peu idéaliste. 

    (le dessin n'est pas de moi)

     


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  • J'étais définitivement ailleurs.

    Définitivement loin des Hommes, au pays de la solitude et des longues nuits d'inquiètudes...

     

    J'ai le transit au bord des lèvres

    (dessin fait il y a quelques jours...)


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