• Je n'ai jamais compris les gens sans gênes, sans pudeur, qui s'expose aux autres dès la premières rencontre. J'ai toujours trouvé ça étrange. Je me souviens tout particulièrement de Loïc, un des amis de ma femme. Je ne l'ai jamais vraiment supporté, ni même aimé. En plus d'être intrusif il était d'un ridicule sans pareil, ma femme lui soulignait gentimment quand il en faisait trop, mais Loïc se plaisait à dire que le ridicule ne tue pas. J'ai toujours pensé que si, le ridicule tue, socialement tout du moins. Il aimait ce donner en spectacle, faire le pitre comme on dit. L'imbécile heureux qui vous réveil à sept heure du matin car il désirerait un peu de farine pour faire des crêpes. Aimablement vous lui en donnez, vous n'êtes pas avare, vous n'aimez pas Loïc, c'est tout. Mais cette plaie viendra de nouveau sonnez chez vous en vous demandez des oeufs. De nouveau, aimablement vous lui en donnez quelques uns. Mais à sept heure quinze il reviendra avec un sourire niai pour vous demandez si vous avez un peu de sucre...

    Il me fait penser à la relations qu'on les deux psychopathes avec la famille de victime dans Funny Games U.S. Mais si, cette relations totalement malsaine. La famille se trouve dans la tragedie et les deux psychopathes dans la comédie. C'est pareil avec Loïc, il est constament dans la comédie, et je ne sous entends pas que je suis toujours dans la tragédie, loin de là. Mais il faut savoir trouver un juste milieu, un équilibre, le parfait équilibre. Lui non, il ne cherche même pas, il se contente de la comédie, il se contente de ce qu'il est et non de ce qu'il pourrait être en faisant quelques efforts pour changer. On ne peu rien faire pour changer les abrutis finis. Ai-je un jour dit à ma femme. Elle n'a pas trop aimé. Du tou même. Car si pour moi Loïc était le résultat d'un fleurte entre la misère et le pathétisme, il n'en était rien pour ma femme qui l'apprécier. Peut-être un peu trop. Oui, peut-être un peu trop.

     

    Le ridicule ne tue pas? Socialement si.


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  • Un dessin que j'ai fait hier...


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  • Pauvre fou. Mandy aimait beaucoup me dire ça. Pauvre fou, ça semblait le rassurer, ça semblait le persuader qu'il avait raison. Il est vrai que Mandy avait cette faculté incroyable d'avoir toujours raison, de s'en convaincre en tout cas.
    Parfois il doutait de lui, souvent à cause de moi d'ailleurs, j'arrivais à lui semer le doute. Je faisais germer en lui une idée, une vision des choses différente de la sienne. Ça l'effrayer. Beaucoup.  Je crois qu'il lui arrivait de m'en vouloir, lui qui idéalisé tout, qui avait une vision des choses déjà toute établie. Alors oui, il refusait la critique, enfin, disons qu'il refusait qu'on détruise ça vision d'un monde parfait, si parfait pour lui. Il acceptait que les compliments, et il les portés comme de vulgaire bijoux en toc.  Un jour je lui ai demandé si il ne se voilé pas un peu la face sur la réalité des choses. Il m'a répondu :
    - Pauvre fou. Qu'est-ce que tu insinue Holly ? Que ma vision des choses est déformé? C'est ça ? Tu pense que je suis dans le déni? Pauvre fou. Je vais te dire quelque chose Holly, en réalité je vois les choses comme elles sont, et non comme elles devraient être, c'est sans doute cela qui te dérange.
    Il a réajusté ses lunettes qui lui glissé un peu du nez, et il est partit.
    Je crois que Mandy a toujours rêvé de partir. D'une façon théâtrale, cela lui correspond bien. Oui, il me semble que pour lui, partir était synonyme de liberté, peu importe la destination, peu importe le moyen de locomotion, l'endroit ou dormir ou même le budget. Seule le parcours compte.

     


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  • Chapitre 3 . Valray en Soie


    L'Homme en Bleu plongea un sucre dans son café, trouvant le bruit de la collision particulièrement distrayant. Pourtant ce n'était pas la distraction qui manqué dans les locaux de Valray en Soie, mais l'Homme en Bleu s'était habitué à son environnement, et tout lui semblé fade. Il soupira.  Le deuxième sucre eut le mérite de salir sa chemise tandis que le troisième rendis son café imbuvable. D'un oeil lasse, il observait les cercles concentriques qui se formaient  dans sa boisson lyophilisé. Il semblait aspiré par ce qu'il voyait, si bien qu'il ne se rendit même pas compte que sa cigarette arrivait à son terme. C'est d'un geste violent qu'il  la jeta au sol tout en hurlant de douleur. Croyez le ou non mais même le plus valeureux des hommes crie,  quand il se brûle les doigts à une température de
     800 °C. L'Homme en Bleu n'était pas du tout valeureux, c'est vrai, mais il possédait bien mieux ! C'était un privilégié. Un privilégié d'Unita, donc un privilégié vis à vis de la population. En réalité, si il pouvait se permettre de fumer des cigarettes et de boire du café en gaspillant du sucre quand cela lui prenait, c'est parce-que il effectuait un travaille que peu de Disitopien acceptaient . Beaucoup d'hommes avaient préférés mourir que d'occuper son poste. Mais l'Homme en Bleu aimé par dessus tout rendre service à sa Zone. Même si son travaille le contraignait à travailler toute la journée avec des gens qui n'ont absolument aucun égard pour personnes, sauf peut-être, pour eux-mêmes. Et c'était déjà beaucoup.
    Ce travail il est plaisant pendant un an peut-être même deux si on est optimiste. Mais certainement pas pendant quinze ans.
    - Certainement pas pendant quinze ans. A marmonné l'Homme en Bleu en se grattant frénétiquement la barbe. Normalement la relève aurait dut arrivé depuis bien longtemps songeait-il.  Oui, normalement c'était tous les sept ans, dix ans pour les plus malchanceux. Quinze ans ça relevait de la fatalité.

    L'Homme en Bleu tapota sur la lampe qui faiblissait de plus en plus, et il se leva en direction du lavabo pour jeter son café. Il renifla bruyamment et appuya sur le bouton de service pour que les plateaux Unita aillent servir les repas. Enfin! La technologie primaire était arrivé à Valray en Soie. Chez l'Homme en Bleu les plateaux Unita était quelque chose de normal, c'était même un outil indispensable dans la vie de tous les jours. Mais pendant très longtemps Valray en Soie n'avait pas pu jouir  de ce privilège, si bien que c'était l'Homme en Bleu qui devait servir les quatre cents repas quotidien. Oui, vraiment, l'arrivé des plateaux Unita à Valray en Soie avait changé sa vie et son mal de dos. L'Homme en Bleu n'était pas très intelligent, enfin, il l'était juste assez pour savoir qu'il ne l'était pas. La technologie de la Zone 1 l'avait toujours impressionné, et il adorait voir voler dans les airs les plateaux Unita qui allait porter les repas à sa place. Il n'avait jamais vraiment compris comment il était possible que des plateaux vole. Les plateaux bleus étaient suffisamment grand pour contenir une entrée, un plat chaud et un dessert, et suffisamment petit pour se faufiler dans les couloirs souvent étroit. Ils étaient munis de deux petits moteurs silencieux qui les faisaient avancer avec lenteur. L'Homme en Bleu soupçonnait les plateaux Unita d'être munit de quelques petits capteurs pour détecter la présence d'obstacles sur leurs passage, pour pouvoir les contournés, mais il n'était sur de rien. Il marchait silencieusement dans les couloirs en surveillant que tout aille bien. C'était étrange, normalement il y avait du bruit. Il y en a toujours, des gens qui criaient, ou qui lui demandaient une cigarette. Là, il n'y avait rien, même pas un ronflement. Ça mettait l'Homme en Bleu mal à l'aise, et dès qu'il eut  finit sa ronde, il retourna dans son compartiment pour allumer la radio.
    <<J'espère que les nouvelles sont bonnes>> songea-il. En appuyant sur la radio il y eu quelques grésillement :

    -  … Et ça n'en finira jamais, Le Tueurs aux Cent Pinceaux à encore frappé. Les Autorités font tout pour l'arrêter. D'ailleurs si ce dernier nous écoute, qu'il aille se rendre immédiatement, son crime est moins pire que si il était aller en Zone 2, mais si il continue, il risque bien la mort à son arrestation. Car vous savez aussi bien que moi mes cher Disitopien, qu'il va se faire arrêter. Tout à une fin.

    L'Homme en Bleu essaya de se remémorer de quoi parler Ariel, le présentateur de la radio. Le Tueur aux Cent Pinceaux était une affaire qui devenait de plus en plus médiatisé.

    - … Ses deux dernières victimes sont Bernard et Paul Hardisson. Après les avoirs poignardé, il a peint sur leurs corps des motifs d'arbres terriblement réaliste.

    L'Homme en Bleu eut une goutte de sueur qui lui perla sur le front, après la Zone 2 qui était considéré comme un crime contre Unita, l'art était quelque chose de formellement interdit. Et pour dire, même dessiner un plan à quelqu'un de perdu, était considéré comme de l'art.
    - Mais qu'est-ce qu'on leurs apprends à l'école aux enfants? Marmonna l'Homme en Bleu, c'était le genre de chose qui l'agaçait au plus haut point.
    - Ce n'est pas possible, depuis notre naissance on nous apprends à rester dans La Norme. Grommela-il entre ses dents.
    Heureusement qu'il y avait des gens comme le Commandant Thomas Jaschin, un homme respectable, qui avait toujours su retrouver les hors la loi. Rien qu'en pensant à ce personnage, l'Homme en Bleu ressenti comme un sentiment de sécurité. La radio s'est éteinte toute seule. Il devait être 23h00. L'Homme en Bleu soupira légèrement, les radios Unita, ous les appareils Unita en fait, étaient programmés pour s'éteindre une heure avant minuit.

    L'Homme en Bleu s'accorda quelques heures de sommeil, que la vie était lente à Valray en Soie, que son compagnon lui manquait. Parfois il se sentait si seul qu'il ressentait comme un poids sur les épaules. Il lui arrivait pour faire passer le temps de piquer dans les réserves de whisky, mais le médecin d'Unita lui avait donné comme diagnostique qu'il était alcoolique, et que si il continuait à boire comme ça, il finirait par avoir une cirrhose et mourir . L'Homme en Bleu hocha faiblement la tête face au médecin qui lui lancé un regard sévère par dessus ses lunettes.
    - Je vous prescris des gélules Unita qui répareront votre foie et vous ferra passer cette vilaine addiction.
    De plus comme vous devez déjà le savoir, Unita se doit de connaitre les raisons de votre alcoolisme, et selon les raisons vous en payerait les conséquences. Vous comprenez ?
    - Je comprends.
    - Pourquoi buvez vous autant monsieur ? Demanda le médecin
    - Je ne sais pas trop, peut-être pour oublier.
    Il y eu un courant d'air dans le cabinet du médecin. La pièce était peinte de bleu froids et de gris sans vie. Une ambiance morose qui incité les patients à vite se confier pour très vite rentrer chez eux. Mais l'Homme en Bleu trouvait l'endroit un peu plus chaleureux que les locaux de Valray en Soie. Il se sentait même bien. Le médecin laissa couler une longue minute avant de reprendre la parole, minute de silence dont seul les :"tic-tac" de sa montre venait dominer l'atmosphère.
    - Oublier quoi ? Vous n'êtes pas heureux? Ou bien vous voulez tout simplement oublier La Norme? Est-ce cela ?
    L'Homme en Bleu soupira, un peu trop exagérément, mais c'était sa manière de souligner au médecin qu'il était complètement à côté de la plaque :
    - Non, je ne veux pas oublier La Norme, j'aime La Norme. Je l'aime autant que mon fils. Mais j'ai peu être un peu bu pour oublier que… Je ne suis pas l'homme le plus heureux de la
     Zone 1.
    - Ne me faites pas rire. Savez-vous au moins ce que veux dire " heureux" ? Connaissez-vous le vrai sens du mot "heureux" ? Vous êtes vous renseignez à son sujet? Il faut faire attention aux mots. Alors, êtes vous sur de la véritable signification de ce mot ?
    Le médecin lança un regard à l'Homme en Bleu, un regard qui commençait à ce charger de haine. Son patient sembla hésiter quelques instants. Doutait-il de sa propre connaissance ?
    - Et bien, je ne ressens pas ce sentiment de bien être ou de satisfaction.
    Le médecin eu un léger spasme qui lui fit cogner son bureau. Il prenait en horreur les individus qui ne connaissaient pas le véritable sens des mots :
    - Non! Non! Vous vous méprenez sévèrement. Être heureux c'est beaucoup plus simple que votre description absurde. Être heureux c'est tout bonnement  rester dans La Norme et aider à son maintient. Alors quand vous me dites que vous n'êtes pas heureux, sous entendez-vous que vous ne restez pas dans La Norme ? Et que vous ne participez pas à sa survi?

    Le regard brûlant, presque transit de haine du médecin, mettait profondément mal à l'aise l'Homme en Bleu. Il mit son index à la bouche et commença à ronger son ongle avec une étrange frénésie.
    Bien sur qu'il restait dans La Norme, de quoi l'accusait-on ? D'aller en Zone 2 et de… Penser à la Zone 2 le fît avoir un frisson, il dit un peu abruptement :
    - Non! Ce n'es pas ce que je voulais dire, je participe au maintient de La Norme, la preuve en est mon métier. Je suis resté si longtemps à Valray en Soie que je ne comprends pas comment vous pouvez vous permettre de critiquer mon amour en La Norme.

    Le médecin redressa ses lunettes qui lui glisser lentement du nez,  et il tendit l'ordonnance pour les gélules Unita à l'Homme en Bleu. Il lui dit tout de même :
    - Il est vrai que vous êtes patient, la relève n'est pas encore arrivé. Laissez moi vous dire qu'elle ne viendra jamais, vous passerez votre vie entière à travailler à Valray en Soie. Je dirais dans mon rapport que votre alcoolisme est dût à l'ennui ni plus ni moins.
    -  Merci. Dit simplement l'Homme en Bleu.
     - Mais si j'en viens à vous revoir, vous pouvez être sur que vous ferez la une du JT de vingt heure. 
    Et prenez moi bien au sérieux, si je fais ça maintenant c'est juste que j'ai pitié de votre misérable vie, et que je ne l'envie pour rien au monde. Tous les hommes de la Zone 1 préfère se tranchaient la jugulaire que de venir à Valray en Soie pour prendre votre poste. Vous êtes un révélateur de traites, j'espère que vous le réalisez? Grâce à vous des gens qui ne respecte pas La Norme, et qui refuse de l'honorer en venant à Valray en Soie,  se tuent. Vous nettoyez à vous seul Disitopia de la vermine qui refuse les valeurs de notre monde. Vous ne le savez pas, mais beaucoup de citoyens vous admire pour cela, mais ils vous craignent aussi pour votre capacité inouïe quoi que  aberrante à supporter votre métier. Alors oui, peut être que votre travail est dur, que la relève que vous attendiez ne viendra jamais, et je suis catégorique sur le jamais, mais en contre parti, Unita vous récompense. Pas suffisamment ? C'est ce que vous pensez ?
    Mais vous pouvez avoir ce qui coute une fortune, à volonté. Vous êtes le type de personne à jeter votre café dans le lavabo car il est trop froid. Vous vivez en dehors des réalités humaines, vous ignorez le véritable cout de la vie, vous ignorez la valeur des choses. C'est malheureux. Je dirais même que c'est scandaleux. Vous êtes un scandale à vous seul, et je ne peu pas diagnostiquer pour  les vrais raisons de votre alcoolisme, pour l'instant, parce-que vous êtes un scandale, un scandale qui rapporte gros à Unita.

    L' Homme en Bleu resta sans voix quelques instants, le temps de digérer les propos du médecin.
    La relève ne viendrait donc jamais ? C'est impossible, il y a toujours eu une relève, on ne laisse pas infiniment les gens dans un endroit qui peu vous rendre fou. Peut-être qu'il l'était devenu, fou. Peut-être que le médecin avait raison, peut-être que peu à peu, des pensées contre La Norme naissait faiblement dans sa tête.
    Peut-être qu'il ne s'en rendez pas compte. Lentement il ouvrit la bouche et il demanda avec pâleur :
    - Je…Je suis un scandale ?

    Un texte d'une douzaine de pages que j'écris. A savoir que la chose que je préfère faire quand j'écris, c'est les conflits médecin/psychologue patient. Allez savoir pourquoi.




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    Deux dessins que j'ai fait hier... Je voulais faire une petite histoire, mais je ne finirai jamais.


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